2023
05.28

#DindesDeL’Oeillon 2023… 🦃🦃🦃


Résumé

2016_Dindes_ban

Ca  y est, les Dindes reviennent 🦃🍽️🤗 … !!!

Et voilà, nous y voici à nouveau ! Après avoir pourtant eu la ferme intention de passer ce Tour au vue de ce qui m’attend semaine prochaine, les Dindes m’ont une fois de plus rattrapé… C’est donc avec un grand enthousiasme que je rejoins Saint Paul au petit matin pour ce qui devrait être un nouveau défi à relever. Car si des dindes je suis devenu un habitué, elle n’en reste pas pour autant un défi jamais facile à relever…

D’ailleurs, et pour la première fois en huit participation, je n’irai pas au bout (3 montées seulement)… Non pas que les jambes ne voulaient pas. Mais bien parce qu’intercalées entre le 400 de Feurs et le 600 de Nevers il a bien fallu faire des concessions. Courir moult lièvres à la fois est bien la meilleure façon de passer à coté de ses véritables objectifs. 2023 est une année Paris-Brest. C’est donc les Dindes qui en feront les frais… 😉

Il n’en reste pas moins une superbe journée, avec un peu de sueur et de belles rencontres sur les cimes du Mont Pilat. Et si les pinces à poinçonner ont tristement disparu, il en reste pas moins l’essentiel. La bonne humeur, l’ambiance et la qualité d’une organisation parfaitement rodée. Alors oui. Ces Dindes écourtées ne me permettent pas d’inscrire une nouvelle volée à mon défi perso d’en réussir dix après les cinq réalisées consécutivement entre 2013 et 2017 (Défi des Dindes au Carré) puis quelques années blanches liées à Paris-Brest puis à… vous savez quoi…

C’est top. Alors je reviendrais encore. Vérifier que l’Oeillon tient bien toujours sa place. De Roi du Petit Pilat.


Parcours

Ces nouvelles Dindes sont une réussite. La montée 4 en particulier qui amène un petit coté fraîcheur à l’épreuve en s’autorisant une petite incartade sur le réseau des routes oubliées… !

Descriptif :SAMSUNG DIGITAL CAMERA

GPX : #DindesDeL’Oeillon
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Saint Paul en Jarez (42740)
Difficulté : Haute
Distance : 145km / Dénivelé : 3700 m
Durée : 7 heures 18
Sport : Cyclisme Route

Les Dindes ?

Les Dindes, doux euphémisme de Dingues, sont des Cyclos qui, non content d’avoir réalisé l’ascension de l’Oeillon, désirent y retourner plusieurs fois dans la même journée.

La Dinde de l’Oeillon est donc par certain aspect, un cousin du Cinglé du Ventoux, ou encore du Fêlé du Grand Colombier.

Bien que rare (une trentaine par an seulement arrive à maturité), leur population tend à croître et le comportement de certains spécimens n’y est certainement pas étranger…

Mais tandis que certaines Dindes apprennent, les autres persévèrent !
D’autres encore, le deviennent…

Or = 5 Oeillon / Argent = 4 Oeillon / Bronze = 3 Oeillon / Chocolat = 2 Oeillon.

 

2023
05.20

#BRM400-Feurs


Résumé

32 cyclos au départ de ce magnifique 400 dont 12 Squadra dont 12 iront au bout. C’est à dire que l’on parle bien d’un 400, le décor est planté !

Depuis un premier brevet 300 km réalisé dans des conditions épiques (mais il y a eu pire !), il s’est écoulé un petit mois et l’impatience commençait à se faire sentir. Alors ce matin, tout le monde était bien à l’heure. Et comme dirait un ami roulant plus au Sud et dont l’absence se fera sentir. De bonne humeur 😉 !

Avec l’avancée dans le printemps, nous espérions tous un 400 km avec crème solaire, bras nus, mollets à l’air. Mais il faudra bien nous contenter d’un ciel un peu couvert et d’un petit vent du Nord qui dans notre progression ne facilitera pas les choses. Pas de pluie pratiquement, et un groupe de costauds, bien emmené par Philippe, Serge et un Sébastien qui, à l’instar d’un JJ l’an passé aura relevé le défi que constitue un premier 400 haut la main. Les autres, bien qu’habitués, n’en déméritaient pas pour autant…

« Car Rien N’est JAMAIS Écrit.

C’est à Chaque Fois le Même Baptême ! »

Et puis il y avait dans ce train bleu quelque chose qui cette année m’a beaucoup plût. Une édition comme si en gare les wagons étaient restés ouvert. Où d’humbles voyageurs parfois venant de loin (Paris, Marseille, Châteauroux, Vienne… ) avaient choisis de rester. Alors pour eux, oui, nous avons roulés. Pour qu’ils repartent de chez nous satisfait du Forez, du Brionnais, du presque Nivernais. Daniel, Gilles, Joëlle, les organisateurs devaient être bien content de voir l’attrait que peuvent constituer leurs beaux brevets par delà les frontières du département…

Alors quand à Arfeuilles et ses lacets tellement redoutés deux trois gouttes se sont formées, nous avons préférés les ignorer. Concentrés sur ce qui avait jusque là pour nous si bien marché, ce bon rythme, cette nature tellement verte et vivante, cette chance incroyable d’un scotch collé sur un pneu qui ne crève pas, sur ce sentiment d’un collectif en marche inexorable, et l’œil sceptique d’une dame qui dans la nuit de la rivière noire nous demanda où nous allions. A Feurs ! Lui avait lancé Joëlle sans hésitations. De sa voix toujours enjouée. Chassant au passage les doutes qui parfois dans la nuit s’installent… Montrant la voie.

La source miraculeuse à la Loge des Gardes, kilomètre 320

Nous nous étions arrêté au dernier pointage. Saint Just-en-Chevalet dormait, les bars et leurs hôtes qui ici si souvent nous ont accueilli. A la lumière légères des frontales, les sourires étaient devenus bien étranges. Mêlés de fatigue et de soulagement. Les brevets à Feurs ne sont jamais simple. Sauf la fin qui pousse parfois au crime. Et ce crime là, aujourd’hui nous l’avons commis. « On part ensemble, on rentre ensemble ! ». Dans l’euphorie et grisé par la vitesse. Nous l’avions oublié. Laissant Joëlle et Nicolas s’évanouir dans la nuit. Et si eux étaient évidemment un peu déçu, nous étions aussi un peu honteux.

Que cela, dans l’optique d’un 600, nous serve de leçon. Aujourd’hui, nous sommes passés tout près de l’excellence, la tête dans les nuages, et le monde à nos pieds. Se foutant de notre age, sauf au mois de juillet. Le cœur sous les étoiles, un râle au bout des lèvres. Oui. Nous aurions bien pu bouger davantage. Mais personne n’est parfait… Basta les aléas… Et qui vivra verra 🙂 !


Parcours et profil

Carte non remise à jour, mais la remontée par Savigny, Sarcey et Saint Romain de Popey est bien évidemment devenu le standard validé par tous…

Descriptif :

GPX : #BRM400, Feurs
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Feurs (42110)
Difficulté : Haute
Distance : 415 km / D+ :  4300m
Durée : 19 heures 10
Sport : Cyclisme Route

 

2023
05.06

#EntreLoireEtForez (XL)

Ce samedi un quatuor Squadra s’était formé à l’appel de Nicolas pour un VTT comme lui seul sait les tracer. Un parcours aux petits oignons, roulant et peu technique certes mais dans une version XXL. Pas loin de 100bornes au  programme (et c’est du boulot) que la pluie cependant nous obligera à amputer des 10 derniers kilomètres. Une belle journée malgré tout, passée dans la nature et en bonne compagnie, de belles pistes, de beaux chemin, un pique-nique agréable en forêt… Que demander de plus ? Rien. Si ce n’est peut être une semaine de vacances supplémentaire 🏖️  😉 !!! Merci Nico 🚵‍♂️ 👌 🚵‍♂️ !!!

2023
05.03

AVM-Lignon en OFF et pour le Fun


Résumé

Il arrive que le cyclotouriste soit en panne d’inspiration. Ou de façon plus honnête, à être à court de jambes. Après Nyons, il cherche alors des astuces qui :
1 – Lui évite de trop se compliquer la tâche niveau logistique ;
2 – Lui évite de passer des heures sur la carte ou openrunner pour ficeler un parcours digne de ce nom ;
3 – Lui assure une belle journée de vélo dans des paysages dont il ne se lasse pas ;
4 – Lui offre des variantes permettant de couper ou rallonger en cours de route.

Les nombreux parcours de l’Ardéchoise constituent en cela de belles opportunités. Jouissant d’une réputation qui ne se dément pas (déjà 9000 inscrits cette année), de parcours magnifiques et dépaysants à cheval sur l’Ardèche et la Haute-Loire, d’une lourde charge en souvenirs pour l’auteur de ces mots (2011, 2013, 2015). Alors après une longue impasse car il y avait toujours quelque chose de mieux à faire, j’ai choisi d’y retourner, en OFF, et en solo. Et je n’ai pas été déçu.

Devenu habitué des longues virées mais un peu émoussé par une bonne angine attrapée quatre jours plus tôt, j’avais choisi l’Ardéchoise Vélo Marathon dans sa mouture Lignon. Moins mythique mais également plus variée. Un peu ce que l’Arabica est au Robusta en quelque sorte. Une formule plus douce, moins corsée, et d’une plus grande finesse.

Quand au site, voici le descriptif qu’il en donne : C’est incontestablement l’une des cyclosportives les plus difficiles d’Europe. Cumulant les circuits de l’Ardéchoise et des Sucs, l’Ardéchoise Vélo Marathon est réservée aux cyclistes les plus aguerris, amoureux des défis et des escalades montagneuses. Un challenge unique en son genre qui vous fera découvrir les plus beaux paysages de l’Ardèche…

Maître corbeau tenait encore une fois dans son bec un fromage… 🙂

Départ de Saint Félicien, il est 7heures et la ville est, en cette journée de semaine des plus communes, parfaitement calme. A peine quelques ados attendant leur bus pour se rendre à l’école, très peu de voitures. Je m’élance dans la longue montée du col de Buisson. Facile, régulière. Les premiers rayons du Soleil viennent peu à peu me réchauffer. Une belle journée s’annonce, à n’en point douter. Le premier quart du parcours sont roulants sans être exceptionnels. Il reprennent exactement le parcours de l’Ardéchoise, Col du Buisson, Lamastre, Col des Nonières, le Cheylard où je m’arrête manger un morceau, Col du Mézilhac déjà franchi cette année à l’occasion de Pâques-en-Provence. Cette partie est une belle mise en jambe où il ne faut pas trop en faire. Le parcours démarrant vraiment au sommet du Mézilhac.

D’abord par une belle descente dans les gorges de la Volane, qui coule en contrebas de la route. Alors les yeux pleins de mirettes attention à ne pas sauter le petit parapet !!! Antraigues-sur-Volane, voici le deuxième quart et un petit miracle qui commence. Des routes étroites et plus escarpées d’une Ardèche à la fois plus verte et plus sauvage. L’un des secteurs que tous fans de l’Ardéchoise vénère. Et que je suis très content de retrouver. Sans objectif stress, juste suivre le petit ruban sans se faire mal. Profiter des paysages si voisin et pourtant si différent qui défilent. Tout est plus beau à vélo, à ce qu’il paraît. Mais voici Burzet qui marque un tournant assez spectaculaire. La route y a été récemment refaite et la couche de gravier rend la progression un brin pénible. Je m’arrête une deuxième fois pour tomber quelques couches. 28°C au compteur, il faut dire qu’il fait maintenant presque chaud !!! Et le col de la Barricaude pas une mine affaire avec ses 1235m qui vous conduit tranquillement sur les hauts-plateaux.

Le troisième quart, et l’un des plus beaux aussi. Sauf quand le vent souffle du Nord ou que le ciel se gatte 😉 !!!! Il y a comme un sentiment de liberté immense à parcourir ses larges routes et le regard finit par se perdre à l’horizon. Quelques repères visibles de loin, le Gerbier des Joncs et son dôme caractéristique, la masse écrasante du Mont Mézenc. Deuxième pause casse-croûte au pied du Gerbier avec comment dire comme un petit coup de mou. Les 300 de Nyons ont peut être un petit peu plus vidés les batteries que je ne le croyais, et il va falloir gérer. Et décider. Ardéchoise (courte), Vélo-Marathon (longue), Variante-Lignon (intermédiaire). Les trois traces sont enregistrées dans mon GPS. Je vais choisir l’intermédiaire. Comme pour l’AVM classique, il faudra d’abord rejoindre le col de la Croix des Boutières et son panorama toujours grandiose via les Estables, puis contourner cette masse mangeuse d’avion par la route touristique tant aimée. La bifurcation se fera après le col du Viallard, puisque nous laisseront Saint Clément et l’Ardèche au profit de Chaudeyrolles et de la Haute-Loire. On évite ainsi pas mal de dénivelé en restant sur les plateaux. On rend aussi le parcours plus varié en joignant les plateaux du Lignon qui constitueront le quatrième et dernier quart…

Fay-sur-Ligon, son éternelle fontaine, puis rouler tout braquet dehors vers Mars avant de se raviser. Bifurquer pour le Mazet-Saint-Voy. Rejoindre Tence par une petite route que Nico nous avait fait découvrir en 2020 lors d’une virée mémorable #AuTourDuMezenc.  Puis après Tence, une petite route encore mais pas du tout rigolote avec sa succession de montées bien raides… Rochepaule, je suis au bout de mes forces mais est-ce vraiment anormal ? Avec le temps qui passe, on prend confiance et l’on oublie peu à peu que rien n’a jamais été acquis. Des trois Ardéchoise déjà effectuées, je peux dire qu’elles m’ont toujours mises sur les rotules. Et cette quatrième édition ne dérogera pas à la règle. Grimper encore Lalouvesc. Avec les oreilles comme on dit dans le jargon. Et puis en finir, par une longue descente trop peu pentue pour être réellement agréable. Me voici au terme de ce goûteux quatre-quarts. De la farine, des œufs, du beurre, du sucre. Pas besoin de faire plus compliqué pour se régaler. La seule chose qui compte réellement finalement étant la cuisson. Et croyez-le ou non. Pour être cuit. Je le suis…

Une bonne route et beaucoup de plaisir à la Squadra qui a son tour, le 17juin prochain, s’élancera sur l’Ardéchoise 👍.


Fiche

Descriptif :

GPX : AVM-Lignon 2023
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Ardèche
Ville de départ : Saint Félicien (07410)
Difficulté : Haute
Distance : 260km / Dénivelé : 4500m
Durée : 12 heures
Sport : Cyclisme Route