2016
04.30

Le Raid du Bugey 2016


Résumé

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Descriptif :

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14 000€ pour la recherche contre le cancer et beaucoup de plaisir pour les 603 cyclistes et 243 marcheurs !

GPX : Le Raid du Bugey
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Ain
Départ : Lagnieu (01150)
Difficulté : Moyenne
Distance : 138km / D+ : 2245 m
Durée : 4 heures 32
Sport : Cyclisme Route

Une superbe épreuve que ce Raid du Bugey édition 2016.  Organisé par l’association Déchaîne Ton Coeur, cette cyclosportive m’aura conduit à pédaler pour la bonne cause au cœur d’une région préservée. Celle des paysages forestiers de l’Ain.

Car outre le plaisir de se mesurer aux autres cyclistes et bien sûr au chrono, l’épreuve organisée depuis 9 ans déjà a permis de récolter près de 71000€ auxquels viendront s’ajouter les 14000€ rassemblés cette année. Une belle cagnotte destinée à la recherche, et notamment à celle contre le cancer.

C’est donc sous une météo clémente que je m’élance de Lagnieu, pour un départ qui une fois n’est pas coutume se fera en côte. Une bonne idée qui tends à rendre les premiers kilomètres moins rugueux et compense la fraîcheur du matin.

Le peloton éclate bien vite dans le col de Fay placé après à peine 15 kilomètres de course. Mon cœur est haut et je dois me résoudre à laisser filer. Un mal pour un bien puisqu’en levant le nez du guidon, je découvre les décors bucoliques et les falaises du Bugey encadrant la route. Et tant pis si le rendement est loin d’être exceptionnel faute à une route très gravillonneuse par endroits, le décor et le calme de la trace proposée en valent largement la peine.

S’ensuit une longue et rapide descente sur la vallée. Direction ? La deuxième difficulté du jour, le col des Fosses. Un long col, pas très raide mais toujours une de ces montées par paliers, alternant passages raides et portions plus roulantes. Le groupe éclate dès les premiers hectomètres mais je parviendrais tout de même à boucher le trou pour revenir sur les hommes de tête. Les gros moteurs observés dans la vallée sont là, ce qui est plutôt une bonne nouvelle alors même que nous allons entamer une deuxième portion beaucoup plus roulante.

Mais rien n’est encore gagné. Car si la montée m’a permis de recoller, la descente est une autre histoire. Rapide, technique, je parviens difficilement à rester à rester dans les roues. Un effort interminable qui me laisse groggy. Laisser courir, s’économiser maintenant car la remontée du Rhône, après avoir longé Belley et fait demi-tour au lac de Glandieu, est loin d’être facile. Sur le papier, le parcours n’affiche que peu de difficultés, mais sur le vélo, les routes sont usantes et toujours vallonnées. Et pas seulement pour moi puisque les relais tournent de moins en moins bien. Il me semble avoir un peu récupéré, je remonte le peloton pour prendre ma part de boulot et qui sait, tenter de relancer le rythme. Je me fou du classement, mais la moyenne est importante nom de Zeus !

Mais toute la bonne volonté du monde ne suffit malheureusement pas toujours et je saute dans la bosse située avant la dernière difficulté du jour, la montée de Bouis. Nous nous lançons à trois dans une course à relais pour tenter de revenir sur les fuyards… Nous ne parviendrons jamais à revenir… Une débauche d’énergie pour rien ou presque, à part l’ivresse des relais engagés à vive allure. 

La côte de Bouis, trouvée un peu dur mais la pluie qui commence à suinter des nuages y est certainement  pour beaucoup. Il reste 5km, une paille…

Je franchis la ligne, après 4h32 d’efforts. Je suis 90ième et 12ième de la catégorie. Je ne me sens pas trop entamé physiquement. Une bonne nouvelle avant les 3 Cols … voir un peu plus !

Bravo et merci à tout ceux qui déchaînent leur cœur 🙂 !

2016_RaidBugey-merci


Presse

2016_Voix_de_lAin


Parcours

2016_RaidBugey-parcours


Profil

2016_RaidBugey-profil


2016
04.16

BRM300 de Feurs, 2016


Résumé

2016_BrevetFeurs_ban1

Descriptif :

Openrunner : BRM 300km de Feurs
2015-BRM_Feurs-logoPays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Feurs (42110)
Difficulté : Haute
Distance : 327.6km / D+ : 3215m
Durée : 13 heures 04
Sport : Cyclisme Route
N°Homologation : n°______

Je viens de parcourir 327,6km à vélo. 327,6km oui, vous avez bien lu. Suis-je fou pour autant ? Non, je ne le pense pas. Pas encore. Car si la distance paraît à première vue énorme, les individus croisés sur ce genre d’épreuve la considère souvent comme une distance « normale ». Normal puisque certains sont capable d’enchaîner sans sourciller 400, 600 voir 1200km pour un Paris-Brest. Ou 6 Paris-Brest…

Une belle performance tout de même qui me permet de porter mon record de 278 à 328km et de franchir ainsi pour la première fois la barre symbolique des 300km. Avec la manière puisque je réalise ce brevet entièrement seul malgré les fortes rafales de vent, la pluie et des petites erreurs de parcours qui m’auront procuré un peu d’anxiété ainsi que quelques kilomètres et mètres de dénivelé supplémentaires. Une bien longue virée en solo avalée à près de 25km/h de moyenne ! 🙂

2016_BRM300-Feurs-nuitFeurs, il est 6h du matin, la nuit est noir et la pluie tombe sur la plaine du Forez. Je m’équipe à la voiture. Jambières, thermique, sur-chaussures, k-Way fluo sans oublier l’éclairage rendu nécessaire par ce départ matinal. Il est 6h20, je m’élance en direction de Longessaigne et sa côte, première difficulté du jour. Sortis rapidement de Feurs, il ne me faut pas longtemps pour rejoindre un petit groupe tout de jaune vêtu. Les LEDS rouges clignotent dans l’obscurité, drôle d’équipage zigzaguant/discutant à travers la nuit. Leur rythme est celui des connaisseurs habitués à ce genre de distance. Certains visages croisés sur le brevet de Clermont-Ferrand ne me sont d’ailleurs pas inconnus. 

Après quelques minutes d’hésitations, je les dépasse finalement. De fortes rafales plein Sud sont annoncées pour le milieu de la journée et je choisis de partir vite quitte à ralentir sur la fin. Il est trop tôt pour dire si ce choix sera le bon. Les jambes répondent en tout cas et j’effectue une montée respectable même si nous étions allés plus vite lors du BRM précédent.

Le jour est levé lorsque je franchis le sommet. Il ne pleut plus depuis déjà un petit moment. Je m’arrête pour éteindre l’éclairage. La carte de route indique clairement Ancy. Je trouve néanmoins le moyen de m’égarer, lancé sur des routes que je ne reconnais pas. Bully, entrée d’agglomération. Il faut que je me calme si je veux espérer rallier l’arrivée. Surtout que ce détour n’a pas eu de grosses conséquences en terme de distance. 53km lors de mon pointage à l’Arbresle. Dans un bureau de tabac, le même qu’en 2015… le gérant n’est toujours pas très sympathique. Tant pis.

L'Arbresle, premier pointage de ce 300.

L’Arbresle, premier pointage de ce 300.

Lozanne, je bifurque ici à gauche, direction les Ponts-Tarrets. Une grande route sans rien de bien excitant puisque nous l’avons déjà emprunté lors du 200. Sauf que là je suis en solo et que les relais reviennent donc souvent…. Je garde espoir, convaincu que mon petit détour a dû permettre au groupe doublé tout à l’heure de me dépasser. Vent de dos, Grand plateau, je vais les rattraper, c’est sûr. 

Les kilomètres défilent sur mon nouveau compteur, quelques vignes (du Beaujolais bien sûr) sur ma droite, un vieux village surplombant une colline arborée sur ma gauche, tiens un manoir ! Et toujours aucun cycliste sur la route. Les mauvaises prévisions de Météo-France y seraient-elles pour quelque chose ?

Chamelet, Chambost-Allières, le paysage devient de plus en plus boisé et les villages, quant-à eux, s’espacent… Tiens, mais….oui, c’est bien ça, un cycliste à l’horizon, tout de noir vêtu, il m’est encore difficile de dire si celui-ci à le profil du grimpeur. Je sais de mon étude que la route va commencer à s’élever à mesure que nous approcherons de Poule-les-Echarmeaux. Le lièvre est à porté de fusil, mais il se défend bien. Je me rapproche…, pour perdre à nouveau quelques longueurs lorsqu’il se met en danseuse. Je suis partis pour 300bornes, je monte au train. La jonction se fait finalement dans les derniers kilomètres de l’ascension, beaucoup plus raides. Un petit bonjour, geste fair-play comme terme à un beau combat.

Ce divertissement a fait passer l’heure bien vite. 120km déjà au compteur lorsque j’entre dans la Clayette, deuxième pointage de la journée. Les dernières lignes droites ont été difficiles, avec un fort vent de face. Le ciel est de plus en plus menaçant. Pas de minutes à perdre, je pénètre dans la boulangerie la plus visible, un coup de tampon, une part de pizza aux herbes (bizarre, mais bon), et hop ! Direction le Château et son plan d’eau pour la pause casse-croûte.

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Le plan d’eau et son fier Etalon, l’entrée magique de la Clayette, premier pointage.

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Le Château de la Clayette, un beau cadre pour une pause pizza !

Première goutte… une deuxième… puis… trois. Me voilà à nouveau sur ma monture alors que ciel chargé semble céder. Il pleut de nouveau sur les routes. Explication plausible à ce beau vert printemps qui couvre une région où l’élevage bovin se fait de plus en plus présent. Nous approchons sans doutes aucuns du Brionnais, pays du Charolais. Devant moi quelques bosses que je franchis tout en veillant à rester en dessous de mes critères d’endurance. Respirer… pédaler efficace surtout. Nous approchons de la barre des 130km,  un seuil.

Saint Christophe-en-Brionnais, Semur-en-Brionnais. Le point d’eau à la sortie du village est bienvenu. Il ne fait pas chaud, le Soleil est rare mais le vent dessèche. Je commençais à avoir soif…

Marcigny rive Est, Chambilly rive Ouest. Je ne résiste pas à la pause photo au pied du pont qui m’avait confortablement abrité lors de ma première nuit en cyclo-camping, périple Loire à Vélo. Commencer à réfléchir aux congés il va bien falloir.

2016_BRM300-Chambilly-Pont

Chambilly, vous rappelez-vous? En août dernier je dormais sous ce pont !

 

Fleur de colza

Fleur de colza

Cap au Nord, le parcours emprunte la petite route qui longe le canal. Nous sommes sur le parcours de la Loire à Vélo, de chaque coté du bitume s’étendent les champs de Colza, en fleur à cette époque de l’année. Heureusement pour moi, je ne fais pas d’asthme !

Je consulte la check-list. Molinet est ma prochaine destination… C’est pas gagné ! La liste des points de passage est sommaire et les destinations ne sont souvent pas indiquées sur les panneaux bordant la route. Je commence à envisager de plus en plus sérieusement l’achat d’un GPS…

Molinet, enfin. Petit tour dans le village afin de dégoter une boulangerie que je ne trouverais pas. Je m’arrête finalement dans un bar dans lequel je valide la troisième case de la journée. Un coca bien frais crépitant au fond du verre, un joueur compulsif usant ses ongles sur un jeu à gratter, le son d’un match de foot en arrière plan, j’ai 176km au compteur. Un peu plus de la moitié du parcours !

2016_BRM300-Velo-VoileBarre de céréales, pâte d’amandes, me voilà prêt à en découdre. La partie la plus difficile de la journée, Molinet-Le Donjon, une route large en montagne russe m’offrant totalement à la fureur du vent. Personne derrière moi. Je maintiens fermement le cintre, contrant du mieux que je peux les assauts d’Eole. Se concentrer, ne pas douter, ne pas reculer… le Donjon, un pied à terre. Je retire la thermique pour la première fois de la journée.

Montaiguët-en-Forez ? Placé au Sud-Est du Donjon, ce village aurait dû être traversé mais c’est Lapalisse qui s’étend devant moi. Me voilà assis ! Le doute qui me travaillait déjà depuis un moment trouve donc son explication : car si le vent semblait avoir faiblit, c’était seulement parce que j’avais quitté la direction du Sud pour tirer bien plus à l’Ouest, en direction de Vichy.

Lapalisse n'est pas sur la carte de route. Problème.

Lapalisse n’est pas sur la carte de route. Problème.

Rester calme, réfléchir, procéder par étape. Je sors le sandwich que j’avais prudemment glissé dans mon sac avant le départ. Je dois passer à Renaison, situé à quelques encablures de Roanne. Il faut que j’arrive à la rejoindre, une voiture viendra m’y chercher si jamais le physique venait à manquer. Ok, mais comment ? Par la nationale 7 qui ne m’a pas laissé que de bons souvenirs (non, pas d’accident de voiture à Droiturier en 2010….). Non.

J’arrête un passant qui me recommande la direction d’Arfeuilles mais, attention, selon lui, ça grimpe ! Oui, et alors ? C’est quand même beaucoup plus simple quand ça grimpe non ? Certaines personnes ont décidément vraiment de drôles d’idées… ! Et avec le recul, cette petite virée non prévue était un très bon moment. Un coin que je ne connaissais absolument pas, abrité du vent et avec de jolies montées….puis une belle et longue descente sur le barrage de Renaison. L’idéal pour récupérer physiquement et mentalement ! Deuxième moitié de sandwich au barrage, l’idée d’abandonner à Roanne m’a quitté. Il est encore tôt, la dead-line est fixée à 2h du matin !

Le compteur affiche désormais un peu plus de 260km.

 

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Le barrage de Renaison. Mets toi les piles si tu veux rentrer avant la nuit !

Le barrage marque la dernière partie de ce formidable brevet. Il va me falloir encore un peu de courage pour me hisser jusqu’à Saint Just-en-Chevalet, lieu du dernier pointage. Puis ce sera une longue descente sur la plaine et enfin de longues lignes droites planes jusqu’à Feurs. Je croise les doigts pour que le vent y soit moins défavorable que tout à l’heure. Et cela semble heureusement le cas…

…Mais pas de précipitation. Pour l’instant, je dois gravir cette Croix Trevingt dont j’ai entendu parler au départ. Une jolie pente bien régulière qui devrait me conduire sur les hauteurs des Monts du Forez. Une belle découverte ! Et si les kilomètres commencent à se faire dur, le moral est regonfler à bloc.

Un croisement, je prends à droite en direction de Saint Just. Le ciel commence à s’obscurcir. Il faut que je me dépêche si je veux pouvoir effectuer la descente de jour. Ce qui serait une bonne chose puisque la frontale que j’ai fixé au guidon est quelque peu …limite. Nous y sommes. Le sommet. Courte descente sur Saint Just…. je doute ! Comment se fait il que nous descendions ? Ai-je raté le pointage ? Je m’arrête brièvement dans la descente pour consulter Mappy. Ouf, c’est ok, deux personnes de la Squadra en profite d’ailleurs pour me doubler.

Le Capricorne, Saint Just-en-Chevalet, dernier pointage.

Le Capricorne, Saint Just-en-Chevalet, dernier pointage.

Le vélo adossé avec précaution contre le mur, me voilà confortablement assis au bar. Je commande une menthe à l’eau, bien fraîche dans ses glaçons. « Une deuxième s’il-vous-plaît. Merci. Puis-je vous demander un tampon ici svp ? Meerrcci. » Derrière moi, les deux membres de la Squadra sont attablés autour d’un chausson aux pommes. Ils attendent apparemment leur collègue qui ne devrait plus tarder. Nous échangeons quelques mots, pour moi presque les premiers de la journée. Un régal.

« Allez, les jambes commencent à durcir, on se retrouve à l’arrivée. Au revoir. » Je m’élance dans cette dernière descente tandis que la pluie tombe à n’en plus cesser. Qu’importe, le compteur vient maintenant de passer les 300km, l’objectif de cette journée. Pari réussi, 328km, record à battre ! 🙂

Feurs, il est 20h lorsque je remet ma carte de route dûment complétée à l’organisation. Fatigué, mais pas cassé. Une soupe chaude pour se délier la gorge, un peu de charcuterie et de fromage pour se refaire une santé. Un verre de l’amitié partagé avec les quelques courageux venus bravés le vent et la pluie. Une super journée dont je rêverais pendant longtemps. Bonne nuit.


Carte de route


Parcours

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Profil

2016_BRM300-Feurs-profil


2016
04.09

La Morvandelle 2016


Résumé

2016_Morvandelle-ban1

Descriptif :

2016_Morvandelle-picOpenrunner : La Morvandelle
Pays : France
Région : Bourgogne
Dépt : Saône-et-Loire
Départ : la Grande-Verrière (71990)
Difficulté : Moyenne
Distance : 135km / D+ : 2020 m
Durée : 4 heures 05
Sport : Cyclisme Route

La voilà, la première cyclosportive de l’année. Nous allons enfin pouvoir vérifier si l’entraînement studieux réalisé cet hiver portera ses fruits. Inscrit à la dernière minute sur une Morvandelle certes un peu courte, la journée sera surtout pour moi l’occasion de retrouver l’ambiance d’un peloton dont je me suis écarté depuis le mois de juin dernier, date de l’AVM.

2016_Morvandelle-parcUn peu plus de trois heures de route me sépare de la Grande-Verrière dans le Morvan. Fort heureusement, les organisateurs ont eu ici la riche idée de donner le départ à 13h, ce qui est assez rare pour être signalé. J’arrive sur place à 12h, le Soleil est encore visible même si le temps semble vouloir se couvrir. 12h30, j’ai enfin mon dossard. L’organisation semble un peu dépassé bien que le nombre de participants soit modeste. Nous serons à peine plus de 200 à nous élancer sur la Jean-Paul Garde. 135km et 2000m de D+ environ.

Cafouillage au départ, le chauffeur de la voiture ouvreuse reste introuvable ce qui retarde d’autant le départ. Top, pas de sas, je me faufile entre les dossards de la Denis Jusseau intercalés devant moi. Ça part vite, comme toujours, mais nous sommes encore en début de saison et le rythme est…disons le … suivable. La course reste malgré tout nerveuse, avec de grand coups de patins à chaque fois que nous croisons une voiture, dangereux. Habitué à la régularité, je suis gêné par ces changements incessants de rythme, je suffoque.

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Reconstitution hypothétique d’un habitat gaulois, Bibracte, Musée de la civilisation celtique.

Le col de Rebout et ses passages à fort pourcentage calme heureusement les ardeurs. Et si je suis dans l’incapacité de suivre les plus forts, me voilà dans un 2°groupe dont l’allure me convient mieux. Le final roulant de la montée sur Bibracte (capitale du peuple celte des Eduens) me permet de récupérer.

Le cœur s’est calmé, tant mieux, car la descente qui suit est piègeuse. Pas que le revêtement soit mauvais, non, mais la route est sale et donc glissante.

Nous sommes au kilomètre 40 et nous bénéficierons d’une  accalmie prolongée puisque la prochaine côte est annoncée seulement vers le 75ième kilomètre. Cette portion reste malgré tout casse-patte. Les paysages bien vert du Morvan me rappelle la période passée dans la Nièvre. Le Morvan constituant alors la réserve de bosses la plus proches proche.

Nous y sommes, dernière partie du parcours et un profil à nouveau ascendant. Bien comme je les aime. Matthieu, le gros rouleur du peloton, continue d’imprimer le tempo. Et il se révèle aussi comme un …excellent grimpeur. Je parviens à m’accrocher, les autres non. Nous voilà deux, l’ascension se fait à bonne allure et nous reprenons de nombreux cyclos. 

2016_Morvandelle-Mont-Beuvray

Courte descente avant la dernière difficultés du jour, le Haut-Folin, la cime du Morvan. Ne pouvant soutenir le rythme de mon compagnon dans la montée, je prends la tête histoire de quand même pouvoir aider un peu. Mais dès le pied du Haut-Folin, un virage à droite inverse à nouveau les rôles. Pas très en jambes, je craque finalement dans les derniers hectomètres.

115ième kilomètre, il en reste 20. Qu’en descente. Toujours déficient dans ce domaine, je profite des roues offertes par un petit groupe revenu à ma hauteur pour rentrer sur mon compagnon d’échappé. Nous franchissons la ligne à quelques secondes d’intervalles.

72ième/209 à l’arrivée, je suis content de ma performance. Avec un temps de 4h05min et 49seconde, la Morvandelle devient ma 2ième cyclosportive la plus rapide (32.95km/h) après la LOOK 2011 qui présentait toutefois un dénivelé moins important. Quand à Matthieu, merci, et j’espère à bientôt sur les routes Stéphanoises !

A hiver studieux, Été Glorieux !


Classement

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Parcours


2016_Morvandelle-parcours

Profil


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2016
04.02

Les randos de Villars 2016 (variante)


Résumé

Descriptif :

Site Openrunner : Les Randos de Villars
villars-42Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Villars (42390)
Difficulté : Moyenne
Distance : 155km / Dénivelé : 2060 m
Durée : 6 heures 08
Sport : Cyclisme Route

Les randos de villars, le temps était couvert cette année mais la succession de bosses permet de ne pas trop avoir froid. Les bonnes sensations du moment permettent de prolonger un peu l’expérience autour du barrage. Excellent !

Un peu d’histoire maintenant : Le site de l’actuel lac de Grangent était autrefois occupé par des cultures dépendant du hameau des Camaldules, lui-même aujourd’hui situé au bord de l’eau. Le promontoire du château s’est transformé en île après la création de la retenue d’eau, et la voie ferrée qui passait en contrebas a été submergée. (SMAGL)

Diaporama


Parcours


2016_Randos-Villars-parcours

Profil


2016_Randos-Villars-profil