03.29
Le prétexte
« Si j’avais une moustache…
j’lui filerais bien, deux gnons…
à ce con de centurion… »….
« La Guerre des Gaules », un site sérieux, à retrouver ici.
« La Guerre des Gaules« , l’Original, de et par Jules César.
Gergovie <<
De 58 à 54 avant J.C, Jules César soumet une grande partie de la Gaule (Armorique, Aquitaine, Belgique). Il bénéficie de l’alliance de la puissante tribu éduenne ; les Arvernes et leurs clients restent dans l’attentisme. A la fin de l’année 53, alors que la situation semble paisible, une révolte éclate au cœur du pays. A sa tête se trouve Vercingétorix, un jeune aristocrate arverne âgé de moins de 30 ans, héritier de l’ancienne famille royale. Meneur d’hommes exceptionnel, il a une bonne connaissance de l’armée romaine et évite toute bataille rangée…
Au printemps 52, il se replie en Limagne, sur l’oppidum de Gergovie.
Lorsque César arrive devant la forteresse, il dispose de six légions (une légion comptant 5000 hommes) auxquelles il faut ajouter les bataillons auxiliaires (souvent gaulois) et l’intendance.
Les forces de Vercingétorix, certainement supérieures en nombre (Arvernes et contingents des tribus révoltées) sont installées en dehors de l’oppidum. Leurs camps sont établis sur les terrasses ainsi que sur toutes les hauteurs voisines, dont la colline de la Roche-Blanche.
L’armée romaine construit un grand camp sur le plateau d’Orcet, au sud-est de l’oppidum. Pour étendre ses positions et gêner l’accès des Gaulois vers la plaine et la rivière Auzon, César s’empare une nuit de la Roche-Blanche et y installe un petit camp qu’il relie au grand par un système de fossés, protégeant ses soldats des attaques de cavaliers. Les Gaulois redoutent une attaque de l’oppidum par l’ouest, dans la zone vulnérable de Rizolles; ils s’y portent en masse pour fortifier ce secteur.
César conçoit alors un plan d’attaque. Il organise une série de feintes vers l’ouest. Mais en fait les troupes d’assaut, trois légions, sont lancées sur les flancs de Gergovie, les alliés éduens devant les rejoindre par une autre route. Très vite, elles occupent des camps gaulois et arrivent au pied des remparts de l’oppidum qu’elles cherchent à forcer.
Les Gaulois alertés, accourent, cavaliers en tête, et bousculent les assaillants. Chez les Romains, c’est la débandade, aggravée par l’apparition des Eduens qu’ils confondent avec l’ennemi. César fait sortir des troupes du petit camp pour soutenir ses légionnaires; au bas des pentes les légions se reforment. Vercingétorix, conscient du danger arrête ses combattants et les ramène sagement sur les hauteurs.
C’est un échec sérieux pour les Romains; César reconnaît la perte de 700 hommes dont 46 centurions et, une nouvelle attaque étant irréalisable, il doit quitter les lieux pour refaire ses forces. Cette victoire encourage les révoltés gaulois, les Eduens abandonnent le camp romain en se joignant à la rébellion.
Vercingétorix est élu chef suprême à Bibracte, par une assemblée de tribus.
« Victoire, vous avez bien dit, victoire… ??? »
« Tellement longtemps qu’on en a pas vu…
Qu’il me fallait bien venir voir… !!! »
Souvenir : « Mes Arverniales 2011« , dix ans déjà !!!
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