2017
08.05

 Résumé 

02 août 2017, je me suis levé tôt ce matin pour me rendre à Bourg Saint Maurice. Avec comme idée à peine germée de grimper du col mythique, rien n’étant vraiment organisé. Quelques longues journées sous le signe de l’improvision, sans aucune pression ni aucunes contraintes. Une manière de renouer avec son rythme biologique et ses sensations…

Le choix de Bourg n’est pourtant pas annodin. La commune nichée au coeur de la vallée de la Tarentaise est en effet idéalement placée. Iseran, Petit Saint Bernard, Cormet de Roselend, les Arcs forment autant d’ascensions possibles. Possibles mais difficiles…

Val d’Isère en contrebas, et, derrière les montagnes, le lac de Tignes !

Garé sur le parking du centre commercial, les derniers messages postés à la civilisation, j’encliquete la fermeture rapide de mon casque et m’élance vers le toit des Alpes… L’Iseran, ses 2770m, ses 47,6km, ses vallées, son barrage, ses tunnels, ses épingles, ses ânes, ses stations et ses décors grandioses et variées. Je ne l’ai jamais fait. Pourtant,  j’avance en terrain connu. Tignes, Val d’Isère font partie de la culture inconsciente du cycliste. Magazines, émissions, Tour de France, certaines images sont étonnament restées ancrées dans ma mémoire. L’effort les réactivent. Avec l’étrange mais agréable sensation de réapprendre à voir.

L’Iseran, les ultimes kilomètres. La vue sur le Lac et les Montagnes ! A cet instant, je suis heureux !

Le fier Iseran est maintenant tombé. Vaincu par le plus petit mouvement qui soit, circulaire mais répétitif. Le plaisir est absolu. Je m’assois parmis les nombreux touristes s’extasiant devant le cirque majestueux formé par les hauts sommets de la Vanoise. Le temps est au beau, et même au très beau. La « tempête de ciel bleu » promise a bien lieu. Mordant avec envie dans mon casse-croûte, je pense à ceux resté déjeuner dans leur confortables habitations… Enmûrés comme ils sont, ont-ils seulement idée du sentiment de liberté unique que procure l’immensité atteinte à la seule force du mollet ?!

Le Petit Saint Bernard, deuxième col de la journée et pas l’un des moindre !

« Un c’est bien, mais deux c’est mieux ». Après l’Iseran, le Petit Saint Bernard par son versant Français. 31km, jamais très dur, toujours très beau. Je redécouvre ce versant que j’avais miraculeusement descendu les yeux dans le gaz lors du Tour du Mont Blanc 2016. Le village de La Rosière marque le début de la Montagne, la Haute. Nous approchons des 2000m, et, si la végétation se raréfie, les autos sont quand à elles nombreuses à empreinter cette route reliant la France à l’Italie. J’arrive cette fois au bout de mes réserves glycémiques … et des 2188m d’altitude du col. Devant moi, la statue de Bernard de Menthon, l’Hospice… Il reste 400m. Les 400 derniers mètres d’une journée marquée du mouvement que j’aime tant. Une descente pour réfléchir au programme du lendemain. Probablement l’Iseran, par son deuxième versant…

03 août 2017, une belle et grosse nuit de sommeil au Langley Hôtel de Tignes. Je m’étire longuement dans l’épaisse litterie de ma chambre. Des efforts de la veille il ne reste que peu de traces. Et les dernières seront lavées pas la douche fraîche et le copieux petit-déjeuner  que je prends le temps de savourer. L’enchaînement n’est qu’une habitude… L’Iseran en voiture. Pas aussi intense qu’en vélo mais les Marmottes sont malgré tout au rendez-vous. Je roule au pas. Sur la route, de courageuses Marmottes, sont dressés sur leurs pattes arrières et gardent la garde du boxeur peut être trop sûr de lui. L’automobiliste n’est bien sûr que toléré, pourtant il se s’aurait que sortir que vainqueur d’un contact trop appuyé avec la faune locale. Le déséquilibre, même à flanc de montagne…

Bonneval-sur-Arc, l’entrée du village, classé parmis les plus beaux de France !

Lanslebourg, ce joli village marque le début de cette deuxième étape. Un beau démarrage, avec le col de la Madeleine. De longs faux plats ensuite qui vous enmènent à Bonneval-sur-Arc, souvent cité parmis les plus beaux villages de France. Je m’arrête quelques instant pour faire le niveau de mes bidons à l’eau alpine et cristalline d’une fontaine. Les choses sérieuses commencent. Le versant Sud de l’Iseran, aussi haut mais sauvage, SAUVAGE ! De belles rampes, parfois longeant, parfois croisant, les torrents qui descendent vers la vallée. Des prairies, certes un peu fânée en cette période de l’années mais qui contraste parfaitement les larges bandes sombres de la roche affleurante.

L’Iseran, versant Bonneval-sur-Arc, SAUVAGE et MAGNIFIQUE !

Je grimpe étonnament bien, sous la pression d’un Lyonnais qui me laissera un petit  commentaire sympa sur strava. Les pourcentages inférieurs à 7% deviennent faciles tant certains morceau sont raides. Et que dire de ce petit replat situé à quelques encâblure du sommet, juste avant, et juste après le tunnel….Une belle idée des constructeurs de l’extrêmes qui ont bâti ces routes. Avaient-ils alors conscience du terrain du jeux qu’ils nous construisaient alors ? Les derniers kilomètres sont à nouveau plus raide, la route, très dégradée par endroit n’aidant pas non plus. Mais quel bonheur ! J’accroche mon deuxième Iseran, je suis en pleine forme, le Mont Cenis conseillé hier par Jonathan hier n’a plus qu’à bien se tenir !

L’Iseran, 2770m d’altitude, pour la deuxième fois en deux jours !

Le Mont Cenis est court de ce coté-ci, mais la montée à l’ombre des feuillages agréable. Une enfilades d’épingle gommant la pente comme il en existe tant…et puis les derniers kilomètres plus rectiligne et à découvert. Comme une impression que quelque chose va se passer…non pas le panneau aussi austère qu’une stèle avec cette calligraphie blanche et sans imagination trônant sur carré noir… La marche des Eléphant, celle de la cavalerie Napoléonienne puis du Peloton poursuivant l’échappée…..Enfin… la claque… celle reçue devant ce Lac couleur turquoise cerné d’inacessibles montagnes… Instant formidable ! 🙂

Le Lac du Mont Cenis. Jonathan l’avait annoncé. Ce col est tout simplement splendide… à condition de ne pas s’arrêter au pied du panneau !

Le corps est une machine vraiment bizarre. L’esprit aussi. Car tandis que je commencais à flancher sérieusement, un flash, bref et unique, vous remet sur les rails, les bons. Ceux menant à Susa, belle cité Italienne colorée et chaleureuse…. 44°C et un vent chaud qui aujourd’hui vous liquéfie. Aurais-je présumé de mes forces ? Vais-je réussir à m’extirper de cette fournaise ? Pourquoi douter ? Je suis lent d’accord, mais certains sont à pieds. Malheur, on ralentit, et on ralentit encore s’il le faut. Mais on ne s’arrête pas. Car s’arrêter, c’est renoncer. Je me concentre sur le grain régulier du bitume qui défile sous mes yeux. Je retrouve peu à peu de l’altitude et les passages ombragés de cette longue montée. C’est mieux.

Susa, Italie. La cité aujourd’hui sous un soleil de plomb !

Je longe désormais le canal parfaitement horizontal dans cette univers vertical. Au bout, les épingles bordées de rembardes crénelées tout just effleurées à la descente. J’aurais cette fois le temps de les admirer dans leur moindre détail. Barrage en contre-plongée, barrage en plongée. La fin de journée approche. Je suis allé au bout de l’effort acceptable…pour être en mesure d’enchainer sur une journée mémorable ! D’autant que j’ai encore un peu de route avant de pouvoir me reposer !

04 août 2017,

« …Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu…Mais bien sûr. »

Deux jours au coeur des Monts de la Vanoise, déjà 300km de vélo, je suis bien physiquement, et la tête suit. Il est temps de passer aux choses sérieuses ! De partir à la conquête de la sortie de référence qui marquera 2017 par sa difficulté et son exclusivité. Inspiration ? Imagination…! Ecran vide à la télévision,… le blouson cuir d’une Marmotte évidemment bien Rock. Association ? Marmotte ROBUSTE, slogan ABSURDE. Le tracé sera évidemment étoilé, difficile et sinueux comme l’est la chasse à la Marmotte. Mais décalé aussi pour ne surtout pas oublier que pédaler rime d’abord avec s’amuser.


Le Yin, c’est le classique, la routine.
Glandon, Télégraphe, Galibier, Alpes d’Huez.
5000m de D+, 175km !

Le Yang, c’est la folie, l’état de grace.
Lautaret, Galibier, Croix de Fer, col de Sarenne.
6500m de D+, 190km !

Le Yang, c’est aussi la luminosité, la rapidité, le côté dur qui manifeste la force accumulée. Le Yang, c’est celui qui est en activité constante. Le Yin c’était hier, le Yang, c’est maintenant.


Grenoble, pas de grasse matinée mais un réveil prolongé en voiture. Je remonte la vallée de la Romanche en direction du célèbre Bourg d’Oisans. Quelques vélos silencieux, des habitants marchant, baguette sous le bras, difficile d’imaginer la folle effervescence d’un 7 juillet 2012. Le Défi que je m’étais lancé me semblait alors tellement hors norme que j’avais acheté un vélo spécialement pour l’occasion. Ce vélo, je l’ai toujours. Un peu moins beau d’accord, mais tellement plus aguerri ! Défier les Alpes avec lui est devenu une routine et s’est en pleine confiance que je m’élance aujourd’hui à l’assault de quatres cols qui ont fait la légende de ce sport…

Le Col du Lautaret, bien que peu difficile, ce col est long, très long ce qui finit par en faire un col usant. Mais aussi tellement grisant !

Le Lautaret d’abord, le plus facile 2000 de France comme je l’ai souvent vu écrit. Oui, la pente n’est, mis à part quelques passages à 8.5%, effectivement pas bien rude. Mais ce col avec 39km d’assension sur ce versant n’en reste pas moins long et usant. Car la route souent très large et passante vous incite inévitablement à tirer un peu plus gros que ce que vous ne devriez. Surtout lorsque vous envisagez ce col comme un tremplin vers le mythique Galibier ! Mais que les paysages sont beaux ! Freney d’Oisans doublé, la route remonte ensuite pour traverser 2 tunnels qui vous enmèneront sur le barrage du Chambon. Une route en corniche, un grand Soleil qui miroite à la surface de l’eau….absoluement superbe ! Ne restera alors plus que 22km, 22km de paysages fait de panorama oscillant entre alpage et massif de la Meije. Et toujours ce flot incessant de voiture tranchant avec cette étrange sensation d’être le seul cycliste à s’être lancé dans un pari un peu fou. Col du Lautaret, 2058m, les cyclistes quasiment absent jusque là sont apparus coomme par enchantement….Comme si beaucoup étaient venu braver uniquement les 9 derniers kilomètres du célèbre Galibier… 9 kilomètres, mdr 😉 !

Le Galibier depuis le Lautaret, un Grand Col par dessus un Grand Col !

Le Galibier depuis le Lautaret, c’est un peu comme presser le boutton qui vous conduit d’un jeu télévisé à un débat passionné sur les reclus tibétains . Aussi soudain que surprenant ! La route se fait ici plus étroites, le décor arride et les cyclistes nombreux !  Véritablement nombreux. Je double autant que je me fais doubler mais peu importe… Le moment est magique. Spectacle majestueux, en danseuse sur la bécanne, avec comme seul point de mire cette cime culminant à plus de 2645m d’altitude ! 4km du sommet, je rattrape un bon coureur, pyrénéen d’adoption ce qui se voit à son coup de pédale affûté. Nous discuterons un peu avant que les dernières pentes, plutôt fortes d’ailleurs, nous séparent. Car si la portion en aval du monument Henri Desgranges est sympa, le dernier kilomètre commencant juste après le tunnel est juste terrible ! 1 gros kilomètre à 10,5% de moyenne, des passages à 12 et quelques cyclistes à pieds ! Je zigzag légèrement pour doucir la pente, 300, 250, 200, 150m et la ligne, enfin, aussi blanche que le sommet est noir de monde. Tout les Alpes semblent s’être donné rendez vous ici. Cyclistes, Motards, Randonneur, tous sans exception attendent le passage de la photo obligatoire devant le panneau tout recouvert de blasons. Incroyable! … et Infernal … !

La stèle érigée à la mémoire d’Henri Desgranges, le créateur du Tour de France !

Mais trêve de rêverie, l’heure des grandes décisions est arrivé. Je me tiens au point de non retour du parcours…car choisir de basculer vers la vallée de la Maurienne impliquera nécessairement l’ascension du col de la Croix de Fer ou du pas moins redouté Glandon. Quand à faire demi-tour….il n’en est évidemment pas question. Je bascule dans la belle et rapide descente, plutôt sinueuse jusqu’à Plan Lachat puis, davantage rectilige. S’il fait chaud dans la descente, je frissonne légèrement ce qui est signe pour moi d’un début de fringale. Les efforts de ces derniers jours ont inévitablement puisés dans mes réserves glycémiques et c’est  prudemment que je décide de faire une petite pause un peu avant Valoire. Non sans m’être arrêté avant pour admirer les statues du festival de paille. Une jeune fille sur une balancoire, un paon, un homme ratissant plus large que lui. Bravo les artistes !

Mini Sandwich englouti, je repars en me jurant de ne plus jamais m’arrêter dans ces attrapes touristes. Mais le bon coté c’est que je n’aurais pas l’estomac en surcharge dans la courte montée du Télégraphe… Télégraphe que j’avale en étant parfaitement abrité dans les roues d’un groupe de danois…et de dannoises. Légère prise de risque dans la descente très rapide menant à Saint Michel-de-Maurienne. Je dois laisser le groupe qui s’arrête dans le bas côté pour attendre ses éléments les moins téméraires. Je sais qu’il me reste un bon morceau de vallée jusqu’à Saint Jean-Maurienne. Cette vallée est particulièrement moche, avec ses routes exposées et ses usines dégradées. Un passage obligé pourtant…

La vallée de la Marienne, passage obligé entre Saint Michel et Saint Jean de Maurienne !

Saint Jean-de-Maurienne, je perds quelques minutes à la recherche d’une fontaine. Le début d’après-midi est caniculaire et il serait inconscient de vouloir grimper la Croix-de-Fer (2067m) sans avoir d’abord refait le plein des bidons. Et c’est en connaissance de cause que je parle puisqu’il y a deux ans, je le franchissais dans des conditions similaires à l’occasion du BRA. La route empruntait alors le col du Mollard et c’est donc, par goût du changement, que le grimperai cette fois ci par l’itinéraire dit « classique ». De longues lignes droites assez raides dès le pied, puis une petite descente avant de remonter vers Sain Jean d’Arves, d’abord, puis Saint Sorlin d’Arves qui marque l’entrée dans la dernière partie, longue d’environ 6km, et tout bonnement exceptionnelle ! Une route étroite traversant les pâturages et offrant un fabuleux spectacle sur la vallée de l’Arvan, les Aiguilles d’Arves, le pic de l’Etendard couvert de ses neiges éternelles et de son glacier, le lac du Laitelet et tout les détails qui forment les paysages de montagnes. Un vrai régal pour les yeux !

La Croix-de-Fer, un col de légende et vous vous demandez pourquoi !

Arrivé au sommet, le ciel s’est obscurci et semble même tourner à l’orage. Je décide de ne pas trainer même si je ne résiste pas à la tentation d’un petit crochet par le col du Glandon. La descente dans la vallée de la Romanche est longue et je piaffe d’impatience, coincé comme je suis derrière des voitures qui ne dépassent pas les 50km/h et freinent à tout bout de champ. Aucune occasion de doubler, je n’ai plus qu’à prendre mon mal en patience…

La montée de l’Alpes, aussi mythique que difficile en cette fin de parcours !

Je retrouve Bourg d’Oisans où j’ai laissé ma voiture pour un ravitaillement solide. Le paquet de gateau est avalé en un rien de temps, le coca bouillant finissant quand à lui dans une bouche d’égouts. Il est 17h, le Soleil tape toujours…. et les 21 virages de l’Alpe s’annoncent corsés. 21 virages, 14km, 1100m de D+ et cette chaleur toujours suffocante et en particulier entre les virages 21 et 17 menant à la Garde. Je commence à avoir franchement mal aux pieds, gonfflés comme ils sont par la chaleur et la pression de l’effort mais je m’accroche….Une Marmotte se termine par définition au sommet, non pas celui de la station comme lors de la Cyclo, mais bien au Col de Sarenne et de ses 1999m de d’altitude.

Le Col de Sarenne en point de mire, dernière difficultée de la journée, mais quelle difficultée !

Et s’il manque un mètre pour en faire un col à plus de 2000m, j’estime qu’y passer assis devrait me donner assez de hauteur pour que ma tête atteigne l’altitude requise !!! 😉

Seul au monde, j’escalade les dernières rampes de Sarennes, sauvages et belles dans la lumière du jour qui commence désormais à décliner. La route n’est plus à présent qu’un mince filet de bitume gris et granuleux s’étirant à l’infini au milieu des ondulations verdoyante de la montagne. Mon regard se perd à l’endroit où la route se perd dans le ciel assombri. Je suis en passe de réussir mon Défi. Un défi plus fort que moi …. un défi plus fort que la Marmotte !

Le geste du planneur, inauguré lors de la Marmotte 2012 et signe d’un défi réussi !

05 août 2017, le quatrième jour d’un séjour pour le moins sportif. Un peu de vélo dans le méconnu Sabot, avant de déchausser pour mieux danser sur la ronde des Lacs…. Les vacances ne font que commencer !

….Fin

 L’Autre Marmotte (04/08) 

 

 

 

 

 


GPX : L’Autre Marmotte 2017
Pays : France
Dépt
: Rhône-Alpes
Départ : Bourg d’Oisans (38520)
Difficulté : Haute
Distance : 213km
D+ : 6250m
Durée : 10 heures 45
Sport : Cyclisme Route


 Iseran/Petit Saint Bernard (02/08)

#Iseran&PetitSaintBernard
Pays : France
Dépt
: Rhône-Alpes
Départ : Bourg Saint Maurice
Difficulté : Haute
Distance : 151.3km
D+ : 3476m
Durée : 6 heures 43
Sport : Cyclisme Route


 Iseran/Mont Cenis (03/08) 

#Iseran&MontCenis
Pays : France
Dépt : Rhône-Alpes
Départ : Lanslebourg (73480)
Difficulté : Haute
Distance : 150.6km
D+ : 3885m
Durée : 7 heures 37
Sport : Cyclisme Route


 Sabot… (05/08) 

GPX : #ColDuSabot 2017
Pays : France
Dépt : Rhône-Alpes
Départ : Allemond (38114)
Difficulté : Moyenne
Distance : 37.8km
D+ : 1465m
Durée : 2 heures 34
Sport : Cyclisme Route


Le Col du Sabot – 2100 m – est le point culminant des cols isérois et seul 2000. Ascension hors norme, elle vaut par sa difficulté avec 18,3 km depuis Allemond avec un D+ de 1370 m à 7,5% de moyenne et surtout par sa situation isolée avec une route en aller-retour qui lui donne un caractère sauvage.
L’ascension est scindée en 3 parties.

La première partie débute à Allemond juste sous le barrage du Lac de Verney avec 1 petit kilomètre à 4%. Puis vous tournerez tranquillement les jambes le long du lac de Verney avec 2,5 km entre 0 et 2,5% maxi.  Vous vous dites à cet instant : « c’est ça le terrifiant Col du Sabot ! ».

Mais la seconde partie va vous réserver un bon gros morceau à avaler jusqu’à Vaujany. Peu avant le bout du Lac de Verney, en laissant filer la route qui mène au Col de la Croix de Fer, vous prendrez la voie de droite qui s’incline sévèrement d’un seul coup. Serrez les dents : 4,7 km à près de 9% de moyenne jusqu’à Vaujany.  Vous vous dites encore : « j’ai du faire le plus dur ! ».

Malheureux, il reste encore 10 km et encore au moins 1000 de D+, faites le calcul… 10% de moyenne !!! Allez pour la forme, décrivons un peu cette dernière partie. Poursuivez au-delà de Vaujany vers le hameau de la Villette. Peu après, vous empocherez un col agréé par le Club des 100 cols : le Collet (de la Villette) à 1400 m. Puis ce sera une incroyable succession de lacets et quelques bouts droits meurtriers (quelques barrières canadiennes à franchir) jusqu’aux Chalets de Côte Belle (alt.1870 m) et enfin du Col du Sabot à 2100 m. Au bout de la route, un parking et une vue imprenable sur le Lac de Grand Maison, la montée de la Croix de Fer et le Col du Glandon surmonté du Mont Blanc juste en face.

( Source Alpes4Ever et toute la montée en image sur Old.Bosses-21.com).

 

 …et Lacs d’Huez… (05/08) 

Dépt : Rhône-Alpes
Départ : Alpes d’Huez (38750)
Difficulté : Facile
Distance : 16.7km
D+ : 550m
Durée : 3 heures 04
Sport : Marche

Un dernier effort pour fêter la fin du séjour…et le début des vacances. Une rando facile depuis la station de l’Alpes d’Huez sur la trace de la ronde des Lacs, Alpes d’Huez. Lac Besson, lac Noir, de la Carlette ou de la Faucille, d’Epilobes en Alpage, sommet rocheux et vallées profondes mais dégagées, la MONTAGNE avec plaisir ! 🙂

 

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