2017
04.30

#SemiInVigo6, course de cote au Mont Alba


Résumé

Descriptif :

GPX#SemiInVigo6
Pays : Espagne
Région : Galice
Départ : Vigo (36390)
Difficulté : Moyenne
Distance : 23km / D+ : 525m
Durée : 2 heures 06
Sport : Footing

Marre du plat ? La cheville ne me faisant désormais plus mal, je pars cette fois pour une longue et rude course de cote. Le Mont Alba est l’un des points emblématique de Vigo. Déjà visible depuis le rond point situé au pied de notre immeuble, il offre l’un des plus large panorama sur la ville et la baie. Ce fût ma première sortie vélo. Mais pas ma première course à pieds. Voilà qui est fait désormais. Un peut moins de 59min de l’entrée du parc Castrelos au sommet du mont, un peu plus de 2heures pour effectuer l’aller-retour, deux KOM au passage et quelques courbatures le lendemain…Kwak et Trapp’ pour fêter ça…. et commencer à préparer le septième. La bière de la récup … !

  


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2017
04.29

#MonteDoFaro et Minho, le Portugal 2017 !


Résumé

Descriptif :

GPX#MonteDoFaro et Minho
Pays : Espagne
Région : Galice
Départ : Vigo (36390)
Difficulté : Moyenne
Distance : 142km / D+ : 2930m
Durée : 6 heures 27
Sport : Cyclisme Route

Encore un week-end à Vigo, encore un week-end à vélo … ! L’itinéraire devait cette fois m’emmener de l’autre côté de la frontière, au Portugal. Une petite excursion pour le moins alléchante : la citadelle de Valença d’abord, puis l’ascension raide mais magique du Mont Faro. On redescend ensuite légèrement jusqu’au croisement où la gauche vous mène sur une route étroite bordée d’éoliennes… et encombrées de mouettes. Descente terreuse pour retrouver la vallée du Minho où je traverse villages pavés et vignoble colorés. Un pont Portugal-Espagne, il ne reste que quelques Monts à franchir pour bientôt retrouver l’odeur de la côte. Les photos, elles, ne resteront pas dans la musette 🙂 .

  


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2017
04.22

Audax200 de Cours-la-Ville 2017, on roule pépère…mais ensemble !


Résumé

Descriptif :

GPXAudax200-Cours !
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Départ : Cours-la-Ville (69470)
Difficulté : Moyenne
Distance : 198.3km / D+ : 1700m
Durée : 8 heures 59
Sport : Cyclisme Route

Les longues distances vous tentent mais vous font peur ? Peur de vous ennuyer, d’être seul, de vous perdre !
La formule Audax est probablement faites pour vous ! Découverte il y a deux ans lors de la Lyon-Mont Blanc, l’audax est l’anti-thèse d’une cyclosportive. Ici, on ne roule pas les uns contre les autres mais ensemble. On ne roule pas seulement les uns à coté des autres mais on discute. On ne vient pas chercher un chrono, un maillot dont on se fout finalement, mais de vraies rencontres et pleins de bons souvenirs ! Osez l’Audax !

Il est 6heures lorsque je me gare place de la République, les yeux engourdi par un réveil matinal. Je ne suis pas inscrit, et Pierre, organisateur émérite de ce brevet me le rappel sérieusement. Les 15 autres participants le sont heureusement ! Je pourrai participer cette fois ci, j’ai de la chance mais je prends note pour l’an prochain. Car il aurait été bien dommage de louper cette superbe journée pour un petit mail ou un coup de téléphone….

6h30, le départ est donné par notre capitaine de route. Il fait 0°C, dans le col de la Bûche….l’idéal pour se réchauffer 😉 ! Nous redescendons ensuite sur Ecoche tandis que le thermomètre fait de même. -4°C vers Charlieu. La tête engoncée dans mon tour de coup….je penses Espagne…. Si le groupe est relativement silencieux, la moyenne est bonne. Près de 30km/h la première heure comme si accélérer devait nous faire quitter plus rapidement la froideur du matin. 8h, les premiers rayons du Soleil sont chaleureusement acceuillis. La journée s’annonce belle, ce qui vaut bien un petit effort….

Km 67, première pause à Saint Germain Lespinasse. Un pain au chocolat et un Kawa plus tard, nous voici sillonant les routes du Roannais que certains aujourd’hui connaissent bien. Clin d’oeil à Roanne, Clin d’oeil à Amplepuis ! Il fait presque 10°C et la pause a déliée les langues. Programme de la saison, Légendes du Tour et esprit cyclo sont dans toutes les bouches. Aucune prise de tête, juste de fins mollets qui poussent leur 2 yeux à 22.5km/h sur les routes de France. Saint Romain-la-Motte, la Croix-du-Lac, la belle montée sur Crémaux puis Saint Germain-Laval où nous nous arrêterons longuement pour nous restaurer. Une présentation des 100 cols en guise d’apéro, une salade de crudités, des nouilles cuites dans du jus de viande. Tarte pour refermer la parenthèse, il est temps de se  lever pour la deuxième partie de ce Brevet.

Km 114, l’après-midi est radieux et mes vêtements rejoignent progressivement mon sac-à-dos. Saint Etienne-le-Molard, Nervieux, Neulise, le trip ne se raconte pas, il se vit. Nous avons déjà parcourus près de 162km quand s’annonce la troisième et dernière pause. Menthe-à-l’eau, une boisson simple pour une simple journée de vélo. Nous sommes déjà sur le chemin du retour, tout juste entamé par une distance qui ferait palir bon nombre de pratiquant. Notre astuce ? Un rythme parfaitement régulé par notre capitaine de route, qui vous gomme les bosses tout en vous garantissant une progression efficace. Regny, Thizy….et c’est déjà fini.

Un groupe souriant réunit autour du verre de l’amitié, un capitaine de route exemplaire, et si le vélo Strava, c’était ça ??? !!! Merci Pierre, Bernard, Jean-Marc et tous les autres !

Et si la tortue avait inventé la bicyclette ??? 


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2017
04.18

#SemiInVigo5, L’art des couchers de Soleil !


Résumé

Descriptif :

GPX#SemiInVigo5
Pays : Espagne
Région : Galice
Départ : Vigo (36390)
Difficulté : Moyenne
Distance : 23.1km / D+ : 368m
Durée : 2 heures 07
Sport : Footing

Un peu plus de deux semaines se sont écoulées depuis la Vig-Bay sans que je ne rechausse les crampons ! Mais ce soir, il fait chaud et j’ai une grosse mais alors grosse grosse envie de courir. Basket, short et T-Shirt, pas besoin de plus, me voici lancé dans la ville sur la piste d’un cinquième semi….

La ville a de moins en moins de secrets et cette sortie improvisée est un Festival ! Coeur historique, Port, Château O Castro d’où j’assiste à un magnifique coucher de soleil sur la baie, parc de Castrellos, Stade du Celta et ruelles étroites de Bouzas….. 23km de plaisir au creux des nuits Vigosienne….. Et vous, vous voulez toujours dormir ?!

  


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2017
04.16

Les Iles de Cies, sable blanc et eaux cristallines !

A Pâques ? Marchons sur les Iles de Cies, trois îles des Dieux qui ferment la baie.
Monteagudo : l’île de l’embarcadère est séparée de Cabo Home, un autre des lieux magiques de la côte sud de la Galice, par un canal étroit.
O Faro : l’île d’O Faro est celle qui se trouve au milieu.
San Martiño : la troisième île qui est située au sud.

(En savoir plus)

2017
04.15

#BiciZen-200 en Galice


Résumé

Descriptif :

GPX : Premier200-Galice
Pays : Espagne
Région : Galice
Dépt : Pontevedra
Départ : Vigo (36200)
Difficulté : Moyenne
Distance : 212.4km / D+ : 2800m
Durée : 8 heures 48
Sport : Cyclisme Route

Aujourd’hui, je n’ai envie de rien faire. A part rouler…alors je roule…

Premier arrêt, au bord de l’eau, comme dans un livre. Je viens de contourner la baie de Vigo, puis, à force de lacets, de me hisser derrière l’antenne relais que j’avais comme objectif. Il est tôt, il fait frais, …. et dire que je devais bosser …

Pontevedra, puis d’étroites routes ou gambadent heureux les nombreux chiens du pays. Le pont de Sampaio est jeté par dessus le Verdugo. Je consulte la carte tandis que derrière moi tinte la vaisselle d’un petit troquet.

Surprise, la traversée est pavée comme un clin d’oeil au Paris-Roubaix si fraîchement inscrit dans mes reins ! A peine clipé que je déclip. Je suis un cycliste paresseux !

L’équilibre d’un col de cygne, oiseau et vélo au parc du Château de Soutomaior.

Pause déjeuner. Une salade, quelques dattes … une barre finement chocolatée. Connaissez-vous beaucoup de restaurant au cadre si parfait ?

Il est temps de se faufiler discrètement dans l’enceinte de cette place forte. L’ennemie n’a pas vue…. ma monture si discrète ….

J’escalade non sans peine le mur d’enceinte. Point de garde fou, l’escalier est formé de pierres de tailles plantées à même la muraille….vertige assuré !

La région me dévoile progressivement tout ses secrets …

Une sortie entre motifs et perspectives.

J’absorbe à plein poumon l’énergie de cet air chargé de lumière. Partit ce matin avec l’antenne relais en objectif, l’idée de réaliser un nouveau 200 s’est petit à petit imposée. Je roule dans l’arrière pays, droit dans le Soleil. Nous nous dirigeons plein Sud, direction, Tui et ses voisins portuguais. Tui ma jolie. Me revoilà. Et que déjà repartit pour Monte Aloia. J’aime m’arrêter. Je n’aime pas rester. Baiona, la côte et sa foule, je retrouve Vigo. Reposé par cette belle journée à vélo….


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2017
04.08

Paris-Roubaix Challenge 2017


Résumé

Descriptif :

GPXParis-Roubaix
Pays : France
Région : Hauts-de-France
Départ : Busigny (59137)
Difficulté : Haute
Distance : 172km / D+ : 500m
Durée : 7 heures 06
Sport : Cyclisme Route

Que ce soit pour les professionnels ou pour les cyclotouristes comme nous, Paris Roubaix reste une épreuve hors normes et insaisissable. Du premier kilomètre à l’entrée sur le vélodrome tout peut arriver, sur la route ou avec la météo. Nous en avons une fois de plus fait l’expérience car même avec le beau temps que nous avons eut, il a fallut ferraillé dur pour s’extraire de ces secteurs qui semblent vouloir sans cesse vous jouer un mauvais tour.

Assis dans le bus qui nous mène à Busigny, j’essaie de me détendre du mieux que je peux. J’en ai tellement entendu parlé, tellement rêvé. Cette journée sera mon baptême du feu sur les pavés. Et je les redoute au moins autant que je les espère ! Les discussions vont bon train …. Flamands, Anglais, Allemand, Hollandais….. L’Europe entière semble s’être donné rendez-vous. C’est beau, et dire qu’en cette période électorale, certains veulent faire machine arrière…avec comme risque de revivre, peut-être un jour , le véritable enfer du Nord….

Pas de départ groupé aujourd’hui, la difficulté du parcours rend inutile et dangereux tout chronométrage. Nous profitons d’un café chaud avant de nous élancer en grappes de quelques coureurs. La route s’ouvre devant nous, tandis que la brume légère du matin retarde le moment de vérité. Troivilles à Inchy. Un premier secteur long de 2,2km, de niveau 3 sur une échelle en comptant 5. Aujourd’hui, le pavé est sec. Le groupe se disperse, se disloque dans ces premiers mètres légèrement descendant. J’empoigne fermement le cintre, prenant soudainement conscience du challenge qui m’attend. Il reste 55km, 55km…!

Les bidons vibrent dans leur cage, les boyaux tapent contre les jointures, le dérailleur s’escrime à garder tendue une chaîne qui semble vouloir s’échapper. Ça cogne, ça craque….Biceps et mollets sont soumis à rude épreuve. Tout semble ici vouloir foutre le camp. Bidons et lunettes gisent déjà au sol. J’enroule le grand plateau. Rester en prise comme dans le Ventoux par grand vent. Maintenir la cadence et l’allure. Car « Plus tu pédalera fort, et moins ça te feras mal longtemps« .

En 2005 paraissait L’Aigle sans orteils dans la collection  » Aire Libre « . Justement récompensé par de nombreux prix, dont le Grand Prix RTL, ce fut le premier volet de la trilogie que Lax a consacrée au vélo, sa passion de toujours. Le vélo dans ses trois principales épopées : la course à étapes avec le Tour de France, la classique d’un jour avec Paris-Roubaix et la piste avec les Six-Jours.

Ordre dispersé à l’issue de ce premier secteur, le groupe se reforme et relance sur les portions asphaltées qui s’intercalent. Viesly, Quiévy , Saint Python…3700m de secteurs classés quatres étoiles, le plus long du parcours, avec son final en faux plat montant.

Nous enchaînons ensuite par une nouveauté mise en avant par l’organisation. Le secteur de Viesly à Briastre : 3km de pavés 3 étoiles en légère descente. Je me rend vite compte que si monter relève de la gageure, descendre l’est tout autant. Car comment freiner sereinement lorsque vos roues se posent dans un pierrier. Mains sur les cocottes, doigts replier, déplier, les paumes se talent, les bras fléchissent, la tête s’irrite. Ne reste plus qu’à faire corps avec sa machine,… pour rouler … ou tomber.

L’homme et la machine sont soumis à rude épreuve. Sur les bords de la route, de nombreux concurrent exercent leurs compétences mécaniques. Dans Paris-Roubaix, savoir réparer est plus qu’ailleurs un gage de survie. Epargné jusque là, je fais confiance en ma bonne étoile. Secteur de Vertain,…puis Verchain Maugré,… 10 premiers secteurs qui ont déjà fait leur oeuvre. 29 en tout…

Nous approchons de Wallers, par le secteur d’Haveluy. Ici, le pavé est beau, saupoudré qu’il est d’une poussière qui tourbillonne à notre  passage. Nous sommes de plus en plus nombreux à quitter le sommet pour rejoindre les bas coté. Du sable, des graviers, des trous, des pierres. Si l’endroit n’est pas pavé, il n’en est pas pour autant exempt d’embûches. Une ombre flotte désormais sur le peloton. Celui du premier épouvantail du jour…. la trouée d’Arenberg … sa célèbre tranchée… 🙂

Car tout d’abord, il faut savoir que ce secteur pavé d’exception ne faisait pas initialement partit du tracé. C’est seulement en 1967 que la direction de Paris-Roubaix, s’inquiétant de voir progressivement disparaître les secteurs pavés qui font la spécificité de la course, cherche à en dénicher de nouveaux pour pimenter le jeu. Jean Stablinski et Edouard Delberghe, fier de leur vacherie, proposeront alors une tranchée forestière qui sera intégrée au parcours dès l’année suivante.

Ok, c’est bien beau tout ça mais en vraie, Arenberg, c’est quoi ?…. Et bien la trouée d’Arenberg c’est un scénario 5 étoiles de 2.4km dont la scène d’introduction serait, une fois le chemin de fer franchit, l’apprentissage de la nage par Pitivier dans la Septième Compagnie. Puis, pavés après pavés, cela prends une tournure plus sérieuse. Genre « Il faut sauver le Soldat Ryan » avec ses assauts meurtriers, ses violons et ses larmes de douleurs. Puis on redécouvre le bitume. C’est lisse, sa glisse, et on se souvient rapidement pourquoi nous l’aimons tant… Libération !

Pas de sixième sacre pour Tom Boonen, celui-ci restera à égalité avec les autres grands champions de la Légende. Oui, mais tes supporters, Tom, nous aurons aujourd’hui encouragés comme si nous étions PRO !!! 🙂 Rien que pour celà, merci.

…Paris-Roubaix c’est un jeu. Une alternance d’asphalte et de secteurs rustiques qui vous rappèle à l’âge d’Or du cyclisme. Une époque où les mots biomécanique, watts ou grammes étaient inconnus, une époque où l’on cherchait la liberté, l’aventure et où l’on adulait la persévérance un brin têtu plutôt qu’un professionnalisme toujours plus hermétique. On aimait les hommes, et les pavés, eux, aimaient les champions. De Roger De Vlaeminck à Eddy Merckx, de Bernard Hinault à Frédéric Guesdon. Mais aujourd’hui, la star c’était lui. Tom Boonen, coureur hors-norme, autant de part son palmarès que sa personalité. Une gueule qui aura quelque peu dépoussiéré un sport qui en manquait tant. Battu par plus fort, tu auras fait ta course. Et nous, dans le sillage de tes supporters amassés au bords des routes, la notre.

A mi-parcours, de très beaux passages de succèdent. Je relève la tête, secteur Marc Madiot à Beuvry la Forêt puis celui d’Orchies….Auchy-les Orchies. Les noms ne semblent pas avoir été choisis au hasard. Chemin des prières, chemin des abattoirs …. Si les jambes vont bien, il me devient de plus en plus difficile de tenir la trajectoire. Je me contente d’avancer laissant aux pavés le choix de la voie. Nous arrivons au long et réputé secteur de Mons-en-Pévèle. Les conditions météo, avec un vent léger de dos, sont favorables. Je n’ose pas imaginer si cela n’avait pas été le cas…ou pire, si il avait plu.

Nous sommes dans les 50 derniers kilomètres de la course. Le plus gros est maintenant derrière nous, à l’exception bien sûr du célèbre carrefour de l’arbre. La succession de secteurs court rend le finish beaucoup plus nerveux. Je commence à entrevoir le bout, et si j’ose dire, à trouver ma place sur ces pierres grossièrement taillées. Mérignies, Pont Thibault, Templeuve ! Les VTT et Fatbike se mêlent aux routiers démembrés. Surpris et fatigué, ce n’est qu’après l’arrivée que je me rendrai compte que la plupart de ces engins anachroniques s’étaient élancés sur le 145km ou sur le petit parcours. Mais il est toujours choquant pour le routier de se faire dépasser par des pneus plus gros que ses cuisses. Et après ? Si vous ne vous sentez pas capable de rouler sur les pavés avec un vélo de toute manière inadapté, optez pour le VTT ! Amusez-vous !

Cysoing, Bourghelles. Le ravitaillement a été réparateur. Il fait chaud pour un mois d’avril et l’hydratation n’a peut être pas été optimale. Pour moi, mais aussi pour les autres concurrents dont les visages commencent à trahir les premières marques de fatigue. Une ferme à l’entrée de Camphin-en-Pévelle. Un virage à gauche puis 1800 mètres de pavés agressifs toutefois adoucis par une fine pellicule de terre. Le secteur est magnifique, souvent décisif.  Les campeurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et sont descendus ici nombreux pour nous encourager.

Traversée de Camphin-en-Pévèle. Comment en tant que Stéphanois ne pas saluer le club et le formidable public du club Lillois. La ville abrite le siège du LOSC (domaine de Luchin). Et si Sainté a sa panther, Lille peut compter sur un dogue de bronze géant -2m44 de haut pour 500 kilos – Une belle emblème que le club lillois a posé le 16 juin 2011. dans la cour du Domaine de Luchin.

Deux kilomètres, deux kilomètre seulement avant le redouté carrefour de l’Arbre. Le troisième et dernier secteur chronométré de la journée. Sur le papier, le même degré de difficulté que la trouée d’Arenberg, mais la fatique en plus. Le début est infernal avec des pavés disjoints et mal plantés. J’essai de rester sur le pavé, craque, m’enfonce dans la rigole qui, bien que tentante, s’avère être un calvaire.  Des trous, des trous, et encore des trous pendant 2,1km. Je suis aussi cramé qu’après 3 ascensions du Ventoux. Mais j’ai le sourire. Les secteurs deux (Gruson) et un (Willems) ne seront qu’une formalité. J’irais au bout. Derniers pavés (de ville), dernière montée (mais pas d’attaque), une longue avenue roubaisienne (slalommée entre les voitures) et enfin, le Graal. Ce pour quoi tant de cyclistes amateurs et professionnels ont rêvé. L’arrivée, l’ARRIVEE sur le vélodrome. Pour un tour, un seul tour unique et incomplet. Un unique tour pourtant si beau.

Vélodrome André Pétrieux, pour une arrivée mythique

Je termine ma première participation en un peu plus de 7heures et 06 minutes. Avec une douloureuse conclusion. Je ne sais pas rouler… mais je l’ai fait. Et l’expérience n’en est que plus belle !!!

Paris-Roubaix, c’est quelque part entrer un peu dans la Légende…

 La légende 

 Les Secteurs Pavés 

170km dont 55km pavés, 29 secteurs dont trois chronométrés. Une édition 2017 sous le soleil et dans la poussière. Arenberg, le carrefour de l’arbre….la course est un défi physique autant que mental. Pour quelque part entrer aussi un peu dans la légende !


 Lille, Bruges et les autres 

Faire Paris-Roubaix, c’est aussi visiter Lille, Bruges ou encore les plages de Belgique (BSp@ce, le beau blog rando du fréro)


2017
04.02

#SemiInVigo, la Vig-Bay 2017


Résumé

Semi-marathon reliant Vigo à Baiona. Plus de 5000 personnes aujourd’hui sous le Soleil de Galice

Descriptif :

Dossard 1743 épinglé au maillot Vitus, me voici prêt à prendre le départ de mon premier semi-marathon !

GPX#VigBay2017
Pays : Espagne
Région : Galice
Départ : Vigo (36390)
Difficulté : Moyenne
Distance : 21.5km / D+ : 100m
Durée : 1 heures 45
Sport : Footing

02 avril 2017… une date à retenir puisqu’il s’agit ni plus ni moins qu’à ma première participation à une course chronométrée, un semi-marathon et qui plus est, en Espagne ! Le départ sera donné vers 10h30 ce qui laisse le temps …de dormir… et de se préparer. 9h30, je rejoins Ludo qui, pour l’occasion, a accepté de me servir de chauffeur. Le Soleil brille déjà haut dans le ciel. Il va faire beau, et peut-être même un peu chaud.

Impatient, je prends place parmis la foule colorés qui peuple la grande avenue de Samil. Beaucoup de bruit, le speaker nous fait tapper des mains sur une musique emplie de basses, les vibrations sonores se propagent à travers l’air et nos corps….L’exitation est maintenant devenue palpable…ça sautille, s’étire, s’élance…Tres, dos, uno, nous y voilà…5000 personnes sont présente avec comme unique but de ralier Baiona et son imprenable citadelle.

La route longeant la cote ne m’est désormais plus étrangère, et je reste concentré sur mes 3 semi « officieux » réalisés ici. Une bonne préparation rend l’échec impossible. J’ai 1h55 pour atteindre mon objectif, ce qui est parfaitement faisable. Le large peloton constitué à Samil s’éffile dès Oia passé. La faute à une route en léger faux plat et une chaleur innattendue et surprenante. J’assure ma foulée, le maillot cycliste largement ouvert.

Les kilomètres défilent plus vite que prévu…je m’arrête à chaque ravitaillement liquide pour me réhydrater et voit chaque Esponjas comme une récompense. Samil, Oia et sa playa del Bao, Panxon et la playa Americana, un chemin pavé tel un signe bordant la cote, Nigran et les accalamations du public. Les ailes de la VIG-BAY battent dans mon dos. Le sourire brille sur le visage des concurents, nous avons parcouru 18km en à peine plus d’une heure et demi.

Baiona est à porté de caravelle. Et nous promets un repos bien mérité. Les jambes commence à donner leur premier signe de fatigue. Il reste un kilomètre, 800mètres, 500mètres…. j’aperçois maintenant la ligne d’arrivée….La tête prends le relais. Finir doit se faire avec la manière…j’allonge le pas, focalisé sur le compteur qui égrenne secondes et minutes. Hier le défi m’était lancé de le faire en 1h47, je termine en 1h46, 1h45 de ligne à ligne (et accessoirement 2121 sur 4245). C’est mieux que ce que j’espérais, mais le mieux,…, c’est que le physique accepte le prochain défi….. Alors à Samedi !

1h45min et 29sec. Mon temps sur ce premier semi-marathon « officiel ». Un résultat conforme à mon objectif. Je suis content….ce qui pourrait bien dire qu’il y aura une suite…. 🙂

Bande Annonce :

La course : Vidéo

 


Parcours


 Diplome



2017
04.01

#TraversonsLaBaie, O-Grove 2017


Résumé

Descriptif :

GPX : O-Grove 2017
Pays : Espagne
Région : Galice
Dépt : Pontevedra
Départ : Moana (36950)
Difficulté : Moyenne
Distance : 172km / D+ : 1750m
Durée : 6 heures 33
Sport : Cyclisme Route
Aujourd’hui il fait beau. Et comme j’ai la voiture, je vais en profiter pour traverser la baie et retourner du coté d’O-Grove et de ses plages sauvages ! Le programme est tout bête puisque je suivrais la cote, de ville en ville, avant de m’en retourner par le même chemin pour voir de droite ce que j’ai vu de gauche. Simplicité.

Le port de Moana, point de départ de cette journée.

Cangas, sur l’autre rive de la baie !

Beue, il n’y a pas à dire, l’Espagne au printemps, c’est joli !

Marin, et sa zone militaire

Pontevedra et sa belle province

Les plages de Sanxenso….

A Lanzada, j’approche d’O Grove, des étoiles pleins les yeux 🙂

San Vicente d’O-Grove, en face des îles Atlantique

L’église de l’île de Toxa dont les murs sont intégralement recouvert de coquilles Saint Jacques

Rêvons le monde …


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