2021
07.25


Résumé

Dans le Forez, 22 cols à plus de 1000m et tous répertoriés au 💯Cols, de quoi occuper les weekend laissés libres par les trop nombreuses annulations … Un challenge, à faire comme vous le voulez 🙂👍. – Les parcours sont libres. Le choix des dates et de la compagnie aussi ; – Sur Strava, en titre ou en description, le tag #CFC avec le nom des cols franchi. Pour soi, une photo en haut. Ne pas oublier de s’inscrire au club sinon on recommence 😉; – Rien à gagner, si ce n’est le souvenir de belles virées et la possibilité d’épater la galerie en citant des cols que personne ne connaît… ! Pour le Club/Challenge, c’est ici. Rejoins-nous vite !!!

Comme un signe, l’alerte orange « orages violents » a ce matin même été levée… Direction Montbrison donc, pour un challenge décidé cette semaine avec Laurent…  Un coup de tête, une folie improvisée ? Oui, et il n’y a certainement rien de meilleur…  !

Col de Baracuchet. Après cette belle première montée dans laquelle nous nous sommes refreinés, nous venons de coller le premier écusson dinstinctif du challenge. 22 triangles sur fond vert, et un slogan « A fond la fourme », comme pour se donner du courage… Et il en faudra… Pas moins de 21 cols se dressent encore devant nous… 😉

Le col des Limites est relativement facile à atteindre lorsque l’on vient de Baracuchet… Enfin, facile, c’est vite dit, car le panneau culmine et les derniers mètres nécessitent une escalade tout en souplesse pour coller le précieux. C’est Laurent qui s’y colle. Et je dois bien dire qu’il est adroit… Coucou voiture avec tes yeux tout ronds… On fait rien de mal, on cherche juste des noix de coco…

Troisième col, celui de l’Homme Mort, que l’on découvre à travers une brume épaisse, juste après le café du Roy… Une photo pour valider, avec notre propre attribut couronné…

Nous devons maintenant rejoindre la croix Joanziecq mais nous fuirons pour cela la facilité des grandes routes toutes traçées… Le secteur commence par la route oubliée de Fortunières, que nous avions empruntés il y a deux ans, de nuit, lors du Tour des Brasseries… De là, nous remonterons sur les hauteurs de Gumières, par la communale de Royet et la route des crêtes… Une route par endroit tout juste goudronnée, très raide, et où la mousse interdit toute tentative de danseuse. Il faut ici monter assis, et s’accrocher…. Bref, un must qu’il nous faut impérativement connaître … Nous retrouvons la « grande route », dès le ruisseau du Moulin Juquel traversé… Quelques hectomètres, et nous voici à la Croix de Joanziecq….

La Croix de Joanziecq culmine à 1140mètres et se trouve à proximité de Montarcher, le plus haut village du département…. C’est aussi un havre de paix, bien caché au creux des sapins…

La Chaulme, Saillant, où je m’égare brièvement. Sauvessanges, dont Laurent est résident, et dans laquelle nous débouchons après avoir franchi la vallée de l’Ance… Une première percée du Soleil dont nous nous régalons… Nous voici maintenant dans le cinquième col de la journée, celui de Pramort… La brume suinte une moiteur sans nom et nous devons nous arrêter pour éliminer quelques couches… Dans la montée, une curiosité, le chalet du vent qui, fort de ses 45° défie la gravité… Nous voici au sommet. Mais le col n’est pas indiqué. Laurent a tout prévu. Il extrait de son sac tablette et feutre pour inscrire l’épitaphe : « PRAMORT – 1060m ». Une photo avec Nono l’escargot, les enfants (et grands enfants) seront content…

L’Aventure est loin d’être épuisée et nous nous dirigeons maintenant vers le col des Dansadoux. Ce col se trouve un peu après Medeyrolles, où nous nous arrêtons prendre un peu d’eau… Le village est totalement désert. Pour ne pas dire définitivement mort… Le col des Dansadoux a contrairement au précédent sa pancarte, mais celle-ci est pour le moins artisanale… Nous repartons, direction Viverols où l’orage apparemment vient de passer… La chaussée est détrempée et nous nous trouvons rapidement mouillés de la tête aux pieds… Tiens, cela faisait presque longtemps…. :-/

Viverols, les fanions de la fête du village flottent dans le vent et renforce encore l’ambiance fin du monde qui sur nous s’est abbatu… L’alerte ora(n)ge a été levé mais je suis inquiet pour la suite… Sachant que la trilogie du Forez nous attend, des cols d’altitude et si l’orage venait a frappé, nous pourrions bien être contraint à rebrousser chemin…. Il est une heure moins le quart et nos estomacs ont faims.. Nous trouverons notre bonheur dans la boulangerie situé au coin de la place du village… Quiche, sandwich, tartelette aux abricots et haribos… les haribos, sel du cycliste à l’humeur pessimiste… 😉 Nous machouillons, adossé au porche de la haute église, laissant aux nuages le temps de s’en aller… Puis nous repartons, un coin de ciel bleu au dessus de nos têtes…

Col de Chemintrand, le septième de la longue liste, mais pas le plus mémorable… A la sortie de Viverols, une route large, droite, et sans grand intérêt. D’autant que le vent souffle fort désormais… Et naturellement contre nous. Laurent et moi relayons, pressés l’un comme l’autre d’en finir au plus vite….

L’ascension du Chougoirand s’entreprend depuis le village de Grandif… Un beau col, étroit, sinueux, qui nous réconcilie avec l’effort du grimpeur… Au sommet, une fine pluie est là pour nous acceuillir… La Chance, dirons-nous !!!

Depuis Chougoirand, les Pradeaux s’atteignent par un plateau où les vaches nous font face, le regard empreint d’une certaine forme d’incrédulité… Et puis l’antenne enfin crève la brume. Nous rassurant sur la distance réelle qui nous sépare du col… Cela en fera bientôt un de plus. Voilà, c’est collé !!! Nous plongeons maintenant dans la longue descente qui mène à Saint Anthème. Nous nous y ravitaillerons, conscient de rentrer ensuite dans le No Man Land Forezien. Rayons de la supérette Casino, j’hésite quand au contenu de ma musette. Une salade de pomme de terre strasbourgeoise (cela a son importance), trois triangles et un paquet de pains chocs s’empilent par dessus le sac à dos. Je me bats avec les cordelettes qui me scient les épaules… 2 traces rouges vifs que je garderais quelques jours durant, comme souvenir de ce beau défi…

Nous voici au coeur du problème. La Grande Trilogie du Forez, initiée quelques semaines plus tôt par la Squadra, dans l’autre sens… Supeyres, Chansert, Béal, trois cols qui pris indépendamment les uns des autres valent leur pesant de cacahuètes… Alors enchaînés ! Le mieux est de ne pas trop y penser… De se taire. Et de grimper… D’autant que les Supeyres par le versant Saint Anthème, c’est le pied. Moins difficile que par Valcivière, mais quand même. Avec le vent toujours de face… Laurent, pour la première fois s’envole… Je le laisse partir. Au croisement de la route de Baracuchet, les brèves éclaircies ont laissé place à une purée de pois… Les jasseries, disparaissent sous cette brume étouffante… Apercevrons-nous le sommet de ce col. Le dixième dans le brouillard… On se croirait presque en haute montagne… 🙂 !

Valcivières, nous faisons une photo pour Guillaume, l’autre instiguateur de ce challenge un peu hors-norme… Belle descente en flip-flap jusqu’à Job, situé au pied du Chansert. En temps normal, le Chansert est un beau col. Oui. Mais là il vient d’être goudronné avec une sorte de mélasse collante dans laquelle mes pneumatiques étroits s’enfoncent et s’enrobent.. Couvert de graviers je m’arrête, 1, 2, 3 fois. C’en ai trop… Les graviers se collent et se coincent entre le pneu et le Wishbone… Une vraie galère. Le Croix de Fer de Laurent, avec ses mensurations gravel et ses larges pneumatiques ne connait pas ces déboires… Il s’envole et me laisse planté dans cet enfer …. Heureusement pour moi, le bitume frais ne durera pas. A peine trois kilomètres sur l’intégralité du col… Trois kilomètres. C’est très long… Chansert, son panneau criblé de plomb et sa croix. Le onzième de la journée. Et nous ne sommes qu’à la moitié…. !

Saint Pierre-la-Bourlhonne… Au pied du Béal. Nous bavardons un moment avec un brave Monsieur à qui nous avons demandé où nous pourrions prendre de l’eau… « Au cimetière…et d’où venez vous…? »… « Nous venons de Saint Etienne, nous sommes parti ce matin de bonne heure, pour tenter de relier les 22 cols du Forez, oui, oui, nous dormirons dehors, non, non, nous avons les sacs de couchages dans nos bagages, et oui, nous avons eu la chance de ne pas avoir trop pris la pluie, et non, ce n’est pas du tout gagné…. »  Toujours sympatique d’échanger comme ceci après une longue journée passée sur nos montures il faut le dire pas très causantes… Direction le cimetière où nous refaisons les niveaux… Une sage précaution prise avant de nous lancer à l’assault du dernier mythe de la trilogie… Il est un peu plus de 18heures, et le soleil brille chaud maintenant… Une redite des Copains ! A mi-montée Laurent devra s’arrêter, victime d’un début de fringale… Mais ce n’est pas grave… Le Gingembre aide. Et le bestiau est costaud…. Dernier kilomètre. 8% de moyenne. Un effort encore, la délivrance est juste là. Et voilà. Le numéro 12 est à son tour décoré…

Pour rejoindre le col de la Chamboite, il faut emprunter la route militaire, interdite par trois panneau beaucoup plus grand que la taille réglementaire… Pourtant nous, nous n’avons vraiment rien vu, on vous le jure. On est passé et hop, à nous le bonheur, sur cette route absolument magnifique…

Le col de la Chamboite est à gauche, un peu à l’écart de la route… Il faut bien ouvrir l’oeil, car la borne n’est pas très grande… Alors même que ce col est pourtant le point culminant du parcours, du haut de ses 1487 mètres… La route militaire est cependant loin d’être finie… Nous ne ferons pas l’impasse, continuant, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux… 😉

Sisi, c’est là-bas, tout en haut que l’on vous retrouve….

La borne de la Jasserie de la Richarde, avec en arrière plan, le relais de Pierre-sur-Haute… Il est 19h30. A l’horizon, le Soleil descend sur les Volcans… Et la lumière qu’il projette est l’une des plus belles qui soit…

Nous redescendons sans grand empressement et après avoir pris bien soin de nous couvrir… Au col du Béal, la fontaine dont le bachat est taillé dans un tronc coule… Nous en remplissons nos bidons, à ras-bord… Quelques camping-car sont venus passés la nuit…. Eux aussi ont la belle vie. Nous repartons, direction le Pas-de-la-Croix, dont la borne se trouve à droite, en contrebas et en retrait de la route… Le paysage formé par les tourbières appel à la rêverie… Pourquoi ne pas dresser le bivouac ici, et ne jamais redescendre…. ?

La descente sur le Brugeron n’a pas été la joie espérée. Couverte qu’elle était d’une épaisse couche de graviers… D’un bout à l’autre… Il a fallu doser, glisser sans jamais s’affoler, fixer le piège pour l’empêcher de se refermer… Promess d’une belle descente, devenue purge…. C’est comme ça. Tout s’est bien passé. Pas de chute, pas de crevaison, nous sommes en bas et nous nous autorisons quelques étirements. Un âne, lanières chasse-mouches vissées sur les oreilles, viens de passer l’encolure au dessus de la clôture. N’ayant rien à lui donner, nous nous contentons de lui caresser les naseaux… Nous reprenons notre route…quelques mètres seulement. Nosu voici à nouveau victime de l’une de ces merveilleuses surprises que les soirées à vélo parfois vous réserves. Un chevreuil devant nous vient de traverser la route. Une dizaine de mètre seulement nous sépare de lui. Nous voilà presque arrêtés, retenant notre souffle. Chevreuil ne semble pas effarouché pour un sou… Il est là, inspectant le bois, dans lequel en un bond il disparaitra… Laurent a le sourir aux lèvres… Tout comme moi. Tout comme moi… Reboosté par cette rencontre impromptue nous prenons à gauche dès l’entame du col de la Loge… Direction la Chambonie, et son clocher carré aux volets fermés… Devant nous se tient le Reculon… Là haut, nous déciderons… Si nous continuons. Ou si nous recu…. 😉

Nous sommes à la cime du Reculon. L’heure est celle du couché de Soleil…. Un beau ciel, rougeoyant de sérénité… Je ne me souviens pas si Laurent et moi en avons parlé… Devant un tel spectacle, continuer va de soi … Au compteur, déjà plus de 200 kilomètres. et 5000 mètres de dénivelé. Une Marmotte. Et nous sommes chaud 😉 !!!

Il est 21h40 et nous arrivons à Vollore-Montagne. La nuit est presque là…. Nous décidons de nous arrêter, manger et nous habiller pour la suite… Remontant en direction de l’église, nous avons la bonne surprise de trouver un abris tout confort, lumière, table, eau potable, toilette… Tout y est. Nous nous installons… déallant sur la table un menu des plus frugales… Depuis Saint Anthème où nous avons heureusement acheté deux trois trucs à grignoter, nous n’avons rien trouvé, que ce soit à Job, Saint Pierre ou le Brugeron… Je partage mes triangles avec Laurent tandis que lui coupe le saucisson en tranches fines. Une petite salade pour chacun… Nos ventres seront loin d’être rassasiés, mais il ne faut pas y penser… Nous repartirons bientôt, dans la nuit éclairée d’une lune presque pleine…

Quand avons nous roulé de nuit pour la dernière fois ? Il me semble que c’était l’an dernier, lors de mon périple vers l’île de Ré… Laurent lui ne sait plus vraiment… Pourtant lui comme moi retrouvons bien vite nos marques… Prudents dans les descentes, aveugles dans les montées. Profitant d’un silence absolu et des sapins se découpant sous le ciel étoilé… La lune, ronde, veille sur nous. Et nous lui faisons confiance… Ici et là, des branches voir des arbres entiers gisent à travers la route… L’orage ici a proablement été très fort… Nous avons eu beaucoup de chance de l’avoir évité… En ces contrées sauvages, notre collection de cols s’étoffe même si ceux-ci sont trop bas pour prétendre figurer à notre tableau de chasse… Col du Pertuis (948m), Col du Frissonet (701m), Col de la Plantade (871m), Col du Beau Louis (874m)…. 1000m de dénivelé à couvrir en plus jusqu’à Saint Priest-laPrugne, le point de chute que nous avons choisi… Laurent est à sec et nous nous arrêtons. Deux silhouettes parcourant ce cimetière de long en large… La lourde grille grince, comme menacante… Et puis les ombres dansantes, sous la lumière pale de nos frontales… Clac-clac… Ce n’est pourtant pas le bruit de mes cales… Taillons nous vite… Retrouver le mouvement doux de la vie…

La nuit sera humide et fraîche et nous nous mettons en quête d’un abri. Trouvé sur la place de Saint Priest-le-Prugne, à coté du bachat, un abris-bus, un peu à l’écart de la route… Trois murs en dur et une devanture vitrée… Parfait. Il est deux heures, et nous déployons notre couchage… Allongés cote à cote, sur le dos… nous sommes aux meilleures places, d’un spectacle étoilé…

« Damien, il est 6h15… ». C’est Laurent qui après une nuit passé à greloter doit commencer à s’impatienter… Nous avons la bonne surprise de voir le soleil, en face, réchauffer les vieilles pierres… Une belle image car pour le café il faudra attendre. Nous grignotons quelques pains-chocs, ni plus, ni moins… Puis nous repartons.

Le premier col du dimanche sera celui de la Charme, un col découvert par l’autre versant (Arconsat) quelques semaines plus tôt… Un col magnifique, très sauvage et beaucoup plus accessible depuis ce côté Saint Priest-la-Prugne… Je calcul, la journée s’annonce plutôt courte, avec tout juste 110 kilomètres à couvrir… Mais courte signifie parfois intense. Le secteur des Bois Noirs est par expérience ultra-cassant… Et celà se vérifiera, avec presque 1600m de D+ en moins de 50 kilomètres ! Nous commencons par une descente raide sur Arconsat, où nous coupons au plus court pour Chabreloche… La route est barrée au niveau de la Durolle. Pas le choix, nous devons enjamber voie ferrée et clôture, vélo sur l’épaule…  De l’autre coté le col de Sagnes attend. Au sommet nous avions prévu de prendre à gauche, mais nous découvrons une piste forestière que seul un gravel aurait su prendre… Par ma faute, il nous faudra faire le détour à Viscomtat. Ce n’est pas si grave… Les aléas font aussi partis de l’Aventure…

J’arrive près de la croix de Nore Dame de l’Hermitage. Un pied à terre pour appeler Laurent qui lui file tout droit vers la Loge… « Ouais Laurent, je suis vers la grande croix blanche, tu t’es trompé de route, il va falloir redescendre, je t’attends… ! » Il faut dire que je l’avais peaufiné cette approche de la Loge, d’abord descendre au point le plus bas par la délicieuse route de la Gouttemaine, et puis tout remonter, par Hauterive, ses forts pourcentages, et sa section gravel… Nous retrouverons la route principale et son goudron rapeux au lieu-dit le Pragniot… Les chasseurs sont là… Mais chasseraient-ils, les chasseurs de cols … ?

Nous voici à mi-pente de ce long col, dont nous atteindrosn le sommet par le versant de la Chamba. Les derniers kilomètres sont encore une fois tout frais de graviers et de goudron fondu…Décidément, la DDE ne voulait-elle pas de ses vacances… Les machines et les hommes souffrent… Je double Laurent victime d’un début de fringale… Heureusement le sommet est là. Nous nous arrêterons, manger un sandwich, pour moi jambon-cornichon mais non beurré par manque de lucidité, au salon des ogresses…. Et tandis que nous avalons ce repas bien mérité, les lourds nuages s’amoncellent et les chiens ne cessent de japper….

Le col des Sapeaux est le 18ième sur notre liste et le challenge commence à sentir vraiment très bon… Au hameau Jeansagnière, nous prenons sur notre gauche. Le sommet du col est tout proche, à la sortie de l’unique épingle… Un joli panneau en bois et derrière, une vue imprenable sur la vallée et les pistes de Chalmazel…

Le Col des Quatres Jambes vaut son droit de figurer au classement du #ColsForeziensChallenge pour un seul tout petit mètre…. 1001. Un joli chiffre, équilibre de symétrie… Et aussi notre 19ième col !!!

Tout de suite après les Quatres Jambes, le Courbaret est à droite. Une petite route au goudon sombre comme une langue de réglisse… Un cul-de-sac aussi, finissant devant une petite maison en pierre… La voix des cols est décidément impénétrable, celui-ci faisant pourtant bien l’objet d’une classification aux cents cols… FR-42-1053 est sa référence…. Mais seuls ceux équipés d’un Gravel comprendront la raison de ce classement… Je signale une petite faute de mon ami Laurent, qui jusqu’ici était irréprochable. Il s’agit bien du col de Courbaret, et non de Coubaret… On mettra cela sur le compte de la fatigue, n’est-ce pas 😉 !

Après Courbaret, la Croix Ladret, 21ième et avant dernier col de notre périple… Nous remontons quelques maisons plus haut, remplir nos bidons sous l’oeil d’oies amusées… Le parfum de la réussite ne commencerait-il pas à nous envoûter… ?

Chalmazel, Sauvain, le voici, le dernier de cette longue série palpitante. Le Col de la Traverse, le 22ième et pourtant personne n’a cru bon de lui offrir un écriteau… « Col de la Traverse – 1058m », voici chose faite, nous inscrivons ce qui pour nous prend la saveur du devoir accompli… Il ne nous reste désormais plus qu’à redescendre dans la plaine. Oh non. Pas par le chemin le plus court. Après tout, nous méritons bien ce petit plaisir après tout les efforts consentis… Rallier Roche et la petite route qui longe le ruisseau de Probois… Trouver ensuite,   la « route nouvelle » qui s’adosse au cours du Vivézy… Entre vallée profonde et route à flanc de rocher, nous n’aurions pas pu souhaiter plus belle arrivée…

Montbrison, ses ruelles que nous traversons, depuis la porte aux Camélias…

Nous voici au terme des 385 kilomètres pour 8300 mètres de dénivelé, parcouru en 21heure de roulage et 32heures pauses comprises. Nous parvenons au terme de ce défi certainement un peu fou mais dont nous pouvons être fier… Relier en une fois les 22 cols à plus de 1000 mètres que comptent les Monts du Forez… Alors oui, certains diront que ce sont des montagnes à vaches. Et ils auront raison. Mais le parcours présente un dénivelé assez proche de celui du Tour du Mont Blanc pour une distance à peine plus grande… Ce n’est pas rien. Laurent me remet les stickers officiels de Finisher du Challenge, ainsi que l’une des deux plumes qu’il a ramassé au pied du Béal…Une belle plume, d’un rapace opérant sa mue… De loin, le plus beau des trophées…. Merci Laurent 😉 !

 

Avec le #ColsForeziensChallenge (#CFC), notre beau Massif du Forez a désormais un défi taillé à son image… Au même titre que peuvent l’avoir d’autres massifs autrement réputés… D’une certaine manière, c’est donc ici une injustice qui a été réparée… Alors, soyons nombreux à nous lancer…

Enfourchez vos montures… ! Et lancez vous…

Vous verrez, vous ne serez pas déçu … 😉 !!!

Liste des cols

A imprimer pour se faire un brevet… 😉

https://www.strava.com/clubs/colsforezienschallenge

Parcours

 

Descriptif :

GPX : #ColsForeziensChalenge(Defi)…
(Version courte, sans le col de la Charme :-/)
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Montbrison (42600)
Difficulté : Haute
Distance : 385km / D+ : 8300m
Durée : 20h57 / 32h au total
Sport : Cyclisme Route

 

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