2021
05.30

#DemainC’estLoin – « UltraLozère… » !


Résumé – Jour 1

Un itinéraire grandement inspirée de l’Ultra Bike Lozère organisé par https://www.hors-traces-aventures.fr/ultra-bike-lozere pendant le week-end de l’Ascension… Une trace magnifique, malgré les quelques aménagements que je me suis autorisé… Dépar de Langogne et non de la Canourgue, tour dans le sens anti-horaire ou encore variante par les gorges du Tarn et de la Jonte… Bref, en un mot, le pied absolu 😉

Deux mois sont passés depuis l’itinérance furtive qui m’a mené à Gergovie… 2 mois, dont 1 à nouveau vécu sous confinement et surtout un autre pleinement libéré et en couleurs… La douleur réveillée  au genou s’est depuis muée en gêne et me laisse et me donne le droit de rêver à nouveau, aux libertées non contraintes des terres de Lozère… Mais où aller ? Il est vendredi, et je me souviens cette sortie que j’avais coché l’an dernier et qui, comme tant d’autres, était tombé à l’eau. « L’Origines Endurance », voilà comment elle s’appelait. Aucun rapport avec la jeune marque de vélo qui monte cependant. L’association devenait trop lourde à porter. Et notre club Canourguais a du cédé. Exit les Origines, voici venu le temps de l’Hors-Trace Aventure… Mais si le nom a changé, l’esprit lui reste le même…  « Trois distances seront au programme, le grand parcours sera une véritable odyssée à travers les territoires de Lozère, de l’Aubrac au Mont Lozère, en passant par les Causses et la Margeride. Amoureux de grands espaces ou avaleurs de kilomètres, cet Ultra Bike Lozère est taillé pour vous ! »

 

La philosophie de l’assoc’, en quelques mots…
Aventure, partage & découverte sont les moteurs de l’association. Du randonneur, au bikepacker en passant par l’ultra cycliste, sur route ou chemin, chacun trouvera sa place parmi nous. Nous prônons un retour aux fondements et aux vraies valeurs du vélo, trop souvent dénaturé par l’aspect mercantile de la pratique…. Nous partageons l’amour de l’endurance, mais surtout de l’aventure. Hors Traces Aventures, c’est une bande de copains, qui aime les belles traces, la découverte, les bières artisanales et la bonne bouffe.Nous avons fait le choix de la liberté en n’adhérent à aucune fédération dont les idées et les actions sont trop éloignées de notre vision de la pratique.

 

Voilà qui est dit, mais voilà, c’est où qu’on signe… ?

Le départ de ce voyage débute au abord du lac de Naussac, et l’on comprend assez vite ce qu’on voulu faire les organisateurs… Fuir la normalité, ne s’interdire aucunes traverses… Dans la pampa, entourés de genets en fleurs, cette aventure se veut porteuse…

…des espérances les plus folles…

Sur le registre paroissial conservé à la mairie du Malzieu-Ville, en date du 11 février 1765. Encre noire à la plume, l’écriture est serrée : « Aujourd’hui a été enterré Marie Jeanne Rousset, de Mialanette, âgée d’environ 12 ans, qui avait été en partie dévorée le neuf du présent par une bête anthropophage qui ravage ce pays depuis près de trois mois. »

Le 13 juin 1767, c’est une petite Catherine, âgée de 9 ans, « qui fut dévorée par la bête féroce qui habite ce pays », qu’on porte en terre. L’existence de la bête du Gévaudan, cet animal qui n’était ni chien, ni loup, ni hyène, mais peut-être tout cela à la fois, est bel et bien attestée par une centaine de récits de morts violentes entre 1764 et 1767, sous le règne de Louis XV. Le Gévaudan d’alors, c’est peu ou prou la Lozère d’aujourd’hui. Pourtant, la quasi-totalité des attaques eurent lieu ici, en Margeride…

La Margeride, c’est aussi un haut-plateau granitique situé entre 1200 et 1500 m d’altitude. Faiblement peuplée, il est à cheval sur les trois départements du Cantal, de la Haute-Loire et de la Lozère. Son relief est très érodé, couvert de landes, de pins et de pacages, parfois encore de forêts de hêtres et de bouleaux où l’on voit fréquemment affleurer la roche-mère granitique.

La nature est là, partout !
Et l’homme, même cyclo, n’y est encore qu’un invité.

A l’ombre de ce caillou, un instant je me suis arrêté… Des millions d’années posé là, en l’équilibre, sans que personne ne sache pourquoi. Pour qui. Le caillou attend. Alors j’ai tenté… mais ce n’était pas moi … 😉

Érodée depuis des millions d’années, la montagne de la Margeride laisse par endroits à nu son socle granitique, qui perce les prairies et couronne les sommets en gros blocs arrondis. Les blocs de rochers isolés par l’érosion et comme posés sur le sol sont appelés des «tors». La « Pyramide en Porte à Faux » est encore appelée « Rocher de la Tuile » par les anciens, ou « Rom de la Tiougue » en patois. La formation rocheuse est composé d’un grand rocher de forme massive, d’environ 3m de haut sur 4m de large, sur lequel sont disposés d’autres rochers de taille plus modeste. Le plus spectaculaire de cette formation sont les 2 rochers les plus hauts : ils apparaissent face à face et en position d’équilibre précaire.

Marvejols dépassé, nous allons remonter sur les plateaux par la bien mal nommée … Vallée de l’Enfer… Cette route, annoncée au pieds comme difficile et dangereuse, est en fait un paradis. Découverte par hasard, au retour de l’Espagne où je voulais « couper », voici la troisième fois que l’emprunte… Avec à chaque fois, cette impression d’être quand même un sacré veinard…. Simulant un arrêt photo, me voici en compagnie du club de Marvejols, tout heureux de me raconter cette vallée et le terrible rocher de Peyre… Dans cette longue escapade solitaire, une rencontre des plus agréable…au pays du Gévaudan…

Nasbinals, et ces panneaux d’information destinés aux pellerins de Saint Jacques. Après avoir presque réussi à éviter la pluie sur les hauteurs sauvages du Pas de l’Aze, je m’octroie une courte pause, cette fois bien usé par le vent. A la source ou l’eau coule limpide, une gauffre, une pomme et quelques minutes confortablement assis au creux d’un banc en granite… Me voici au pied du Col d’Aubrac. Pas dur. Mais qu’il va tout de même falloir grimper…

Col d’Aubrac. Une photo destinée à la Squadra qui en ce moment même parcours les routes du Jura. Une dernière photo avant le déluge aussi. Mais cela, je ne le sais pas encore…

Glagla, cela ce sera joué de peu, mais j’aurais fini par le prendre , ce front orageux qui depuis des heures me guettait… Trempé jusqu’à l’os, frigorifié par la descente depuis les Monts d’Aubrac…. Tout juste eu le temps de passer le K-Way, sur le bonhomme et par dessus le sac-à-dos… Pas eu le temps d’enfiler surchaussure et jambière. Je suis descendu en serrant les dents… Sur cette seule idée. Celle de ne pas trainer…. Et puis comme toujours, après la pluie vient le beau temps. Du bleu, du vert. La nature n’est jamais aussi belle qu’après l’Ondée. Me sachant presque au terme de cette première journée, je retrouve le sourire. Sur cette fin de parcours absolument sublime…qui mène à la Canourgue.

La Canourgue, l’hôtel est un de ces motels éco où l’entrée se fait par une borne automatique… PAs le charme d’un hôtels typique mais l’assurance de pouvoir rentrer le vélo dans la chambre sans devoir parlementer des heures. Surtout que l’animal va devoir être bichonner. Nettoyer, graisser… Remettre toute cette mécanique en état pour demain pouvoir partir l’esprit tranquille… Et puis soigner le bonhomme aussi. Trouver de quoi manger avant le couvre-feu. Un food-truck, pour une belle pizza bien généreuse. De la pate, des pomme de terre, fromage, jambon fumé… Certes, ce n’est pas diététique mais si vous saviez comme je m’en fou. C’est gouteux, et j’ai faim… Aller, Appétit. Et bonne nuit…;)

Résumé – Jour 2

A l’Aube du deuxième jour, le Soleil déjà filtrait à travers la roche…

Les Gorges du Tarn, en contrebas de la route, comme une déchirure dans la montagne,… Tout à l’heure, je longerai son cours. Et je m’en réjouis d’avance…

Saint Enimie, village de caractère et aux allures de cartes postales… Assis sur cette large pierre, j’en profite pour envoyer cette photo à mes parents avec un petit mot leur disant de ne pas s’inquiéter. Qu’absolument tout se passe à merveille…

Le château de la Caze s’élève sur les rives du Tarn, au milieu d’arbres centenaires et de ces roches qui brillent sous les rayons du Soleil… Un petit coin de paradis, avec la vue sur la rivière…. C’est magnifique…  Descendre dans les gorges du Tarn c’est… c’est un peu comme aller au spectacle…

Maison des Vautours, gorges de la Jonte

Les vautours peuplaient le ciel de la région des Causses jusqu’au XIXe siècle. Les derniers cas de reproduction dans la Jonte remontent à 1930 et le dernier signalement de l’espèce à 1945. Les causes de la disparition sont multiples : chasse ou braconnage, ingestion de produits toxiques qui ne leur étaient pas forcément destinés, disparition de nourriture car les cadavres de brebis sont amenés à l’équarrissage, etc …Dès le début des années 80, le Parc national des Cévennes et la LPO (Ligue de la Protection des Oiseaux) avec le Fonds d’intervention des rapaces (FIR) mettent en œuvre la réintroduction du Vautour Fauve sur le site des falaises de la Jonte, autour du ravin de Cassagnes. Après un premier échec, l’opération réussit grâce à une méthode différente mise en œuvre. Les spécimens capturés ou récupérés blessés sont élevés en volière. Une fois les couples constitués, le 2ème lâcher est un succès. Fort de cette première expérience, en 1992, le Vautour Moine est lui aussi réintroduit dans la région. La population des 2 espèces s’établit aujourd’hui à environ 800 vautours fauves et 80 couples de vautours moines. Depuis 2012, une opération de lâcher de jeunes Gypaètes barbus a débuté.

Sommet du col du Perjuret, depuis le fond des gorges de la Jonte, le premier gros morceau du jour… Au sommet une vue comme il en existe peu… S’y arrêter. Y casser une croûte sous les yeux d’automobilistes qui, comme Roger Rivière, ne pensent qu’à filer… L’un des souvenirs fort de ce périple…

Après le Perjuret, le col du Rey restera peut-être comme la plus grosse vacherie du parcours… Moi qui était persuadé que j’allais rejoindre Florac où je pourrais me ravitailler, que neni… A cinq kilomètres, virage à droite, pour se hisser tout en haut de la corniche des Cévennes…. Plutôt sympa sauf que. Sauf que la route est droite, raide, cuisante sous une chaleur à laquelle nous n’avons pas encore eu le temps de nous habituer… Alors je m’accroche. Me focalisant comme dans tous les moments difficile sur ce mouvement circulaire qui, immuablement, tour après tour, vous rapproche de votre objectif… Et puis, il y eu ce moment. Celui où la route semble se fondre dans le ciel… Ce sommet qui marque la délivrance…

La Corniche des Cévennes est l’ancienne route royale de Nimes à Saint-Flour. Elle fut construite sur ordre du roi, pour pouvoir surveiller tout mouvement de troupes pendant la guerre des camisards. Elle est maintenant connue pour les nombreux panoramas qu’elle offre à la vue des villégiateurs sur les Vallées cévenoles. De fait, cette route mythique survole une terre de caractère ou l’homme a su faire face à la nature pour modeler le paysage et rendre la vie possible. Bancels, magnanerie et autres châtaigneraie sont aujourd’hui des témoins direct de la vie cévenole d’autrefois.

Barre des Cévennes, un joli village où je me ravitaille copieusement en eau. La portion vers laquelle je me dirige maintenant est des pus sauvages… Je le sais, puisqu’ils s’agit ni plus ni moins que du secteur traversé par Robert Louis de Stevenson, lors de son plus célèbre voyage… Les Cévennes sont bien plus fertiles, qu’on ne se l’imagine…

Dans les Traces de R.L Stevenson 2017

La Stevenson 2020, avec Laurent et les Chilkoot…

Voici la montée du Finiels, depuis le Pont-de-Montvert… 11kilomètres tellement plaisant lorsque la fin de journée approche. Ces lumières. Ce reliefs. Cette précipitation de météorite qui semble un jour s’être abbatue sur le Géant de Lozère…

Le sommet approche, alors on ralenti un peu…Comme si l’on voulait en profiter encore un peu…

Je pourrais encore vous raconter comment j’ai plongé dans la descente du Finiels, soudain surpris par ce renard qui, surement très appeuré, c’est figé quelques secondes à l’intérieur du virage. Je pourrais vous raconter comment, zig-zagant d’un coté à l’autre de la route, j’ai vaincu ce col du Goulet que je redoutais tant. Comment les premières gouttes m’ont déloger de son sommet et comment j’ai, l’orage sur les talons, fui les Monts de Lozère à travers les immenses forêts hantées de Mercoire… Comment les souvenirs de mon premiers périple en itinérance ont ressurgit, à l’approche de Langogne (c’était en 2013 !!!)…

Et surtout. Combien ce petit miracle m’avait manqué… 🙂

Parcours

Descriptif :

GPX : #UltraLozere (Etp1)…   (Etp2)
Région : Occitanie
Dépt : Lozère
Départ : Langogne (48080)
Difficulté : Haute
Distance : 255km / 260km
D+ : 3800m / 4800m
Durée : 10h10 / 13h27
Sport : Cyclisme Route

 

2021
05.23

#ColsForeziensChallenge – Col de la Charme… ⛰️


Résumé

#LaGapetteASonCharme… Merci Laurent !!!

Une belle journée pour débuter le « Cols Forezien Challenge » de mon ami Laurent. Dans le Forez, 22 cols à plus de 1000m et tous répertoriés au 💯Cols. De quoi occuper les weekend laissés libres par les trop nombreuses annulations … 😷

Voici un challenge, à faire comme vous le voulez 🙂👍.
– Les parcours sont libres. Le choix des dates et de la compagnie aussi ;
– Une photo en haut pour valider le passage, mais il ne faut pas oublier de s’inscrire sinon, on recommence 😉 ;
– Rien à gagner, si ce n’est le souvenir de belles virées et la possibilité d’épater la galerie en citant des cols que vous seul connaissez… !

Pour le Club/Challenge, c’est ici. Rejoins-nous vite !!!
https://www.strava.com/clubs/colsforezienschallenge

 

Liste des cols

A imprimer pour se faire un brevet… 😉   –   Col de la Charme, le 23/05/2021, 16h15… ✔️

Parcours

Descriptif :

GPX : #LaGapetteASonCharme…
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Montbrison (42600)
Difficulté : Moyenne
Distance : 171km / D+ : 2350m
Durée : 7 heures 40
Sport : Cyclisme Route

 

2021
05.22

#LesBRMsAlternatifs de la Squadra… ⚡


Résumé

Sur les crêtes du Forez, comme un parfum de transhumance…

23, vous avez bien lu, nous étions 23 pour le premier 200 de la Squadra. Avec, au choix, deux parcours. Le traditionnel « Vichy » qui, bien avant les brevets, lançait la saison de la Squadra et un autre parcours, tout beau, tout neuf, tracé par Daniel tandis que le département du Rhône nous était interdit… Tandis que la section « Vichy » était fort bien pourvu, nous n’étions de notre coté que six. Joëlle, Marie-Claude, René, Philippe, Nicolas et moi-même… Et aucun de nous n’a semblé le regretter.

Car ce parcours, qui se pose en alternative au brevet traditionnel, est fort bien traçé… Pour fuir la longue montée de Longessaigne et surtout la redoutable « Vallée d’Azergues », Daniel a cette fois mis cap au Nord, en direction de Balbigny où nous trouverons déjà la route des Bords de Loire et le calme qui caractérisera pleinement ce nouvel itinéraire.  Saint George-de-Baroille, Régny, Montagny, …. notre groupe avance bon train sur des routes que pour ma part je découvre pour la première fois… De belles routes, vallonnées et buccoliques, et qui réserve inévitablement quelques surprises… Veuillez conprendre « Rapioles », dans le parlé Squadra… !

Arrivés à Charlieu, nous empruntons à nouveau la voie verte emprunté il y a peu, sur une vingtaine de km. La voie est agréable, et peu circulée. L’allure ne faiblissiat pas, mais ces voies vertes, tracées d’abord pour les trains, m’ennuient un peu… Nous la quittons heureusement bien vite, à Marcigny et son pont sur le fleuve dont je garde un souvenir mémorable… Nous roulons désormais plein Ouest, et nous relayons, face au vent qui souffle maintenant très fort.

Urbise est là, au 108 km et 1000m de D+ et il est donc temps de casser la croute. Un beau parc, des sanitaires, de l’eau, des bancs … et le soleil. Aucuns de nous n’en demandait plus. Nos étions à ce moment les plus heureux. Paressant au Soleil, pleinement insouciant du chemin restant. La Pacaudière, le Crozet. Comme pour le brevet classique, Daniel nous offre encore ici une progression dont il a le secret. Car ce troisième quart est tout simplement sublime. Les Biefs, la Croix du Sud. Certes, la partie de manivelles est belle mais les paysages traversés nous font oublier ses difficultées. La descente menant à Saint Rirand est suffisamment pentue pour que nous puissions nous y laisser couler librement. Nous pressentons la suite. Et nous nous retenons.

Car même si René nous offre un bref répit (avec une deuxième crevaison), il va falloir remonter. Les Noës, la Croix Trévingt puis St Just en Chevalet. Pourtant, nous ne trainons pas. Roulant en formation, le ciel chargé de nuages, accrochés aux talons. Et déjà. Les premières gouttes… Une fin des plus classiques. Avec un vent de 3/4 dos, des plus grisant. Nous voici déjà à Feurs, il est tout juste 17heures…

Ce jour-là, la section Vichy aussi a évité la pluie… Ils étaient 17. Et tous ont fini… Cela valait bien une petite mousse… « Another One Drives A Duster »  😉

Parcours

 

Descriptif :

GPX : #BRMBis-Feurs…
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Feurs (42110)
Difficulté : Moyenne
Distance : 206km / D+ : 2430m
Durée : 8 heures 29
Sport : Cyclisme Route

 

2021
05.17

#TdLF… ce sera le 12/06/2021


Résumé

LE TDL Féminin, quesako ?

Le TDLF, c’est le projet de trois copines passionnées de sport et de vélo ! Un parcours 100% féminin qui se veut accessible à toutes (en totalité ou sur une ou plusieurs étapes), au travers des routes ligériennes en vélo de route et à réaliser en moins de 24h. Relever un challenge toutes ensemble et au féminin est l’objectif numéro 1 du TDLF !

Comme vous l’aurez compris, cette organisation s’adresse avant tout aux femmes… Rien n’empêche cependant de découvrir leur trace (très belle au demeurant) pour :
1- se faire plaisir sur un parcours très varié et plutôt, exigeant… Houlala, le col de l’Oeillon placé au 200ième kilomètre… J’en ai encore mal aux jambes…🥺
2- ré-activier les beaux souvenirs du #DDEAV… Avec Alex, Matthieu, et toute la compagnie des Elles… 👍
3- glisser un ou deux liens (TdLF, Facebook) pour faire connaître ce beau challenge… Et qui sait, faire une ou deux émules… 😉
4- savoir où se placer, le 12 juin prochain, pour les encourager…👏

Pommiers, pointe Nord du parcours… Après un peu de plaine (du Forez) pour s’échauffer et surtout les douces crêtes des Monts du Forez…

Col de l’Oeillon, pointe Sud du parcours… Un beau final, après avoir esquivé (un peu trop à mon goût) les Monts du Lyonnais… Bon, en même temps, lorsqu’on apprend que le parcours original montait dans le Roannais et le Brionnais, on les comprend… 😂

Bref. Même si le parcours original (330km / 5300m de D+) a dû être ramené à un format plus compact pour respecter les contrainte du couvre-feux (6h/23h le 12 juin), il n’en reste pas moins un beau défi à réaliser, seul ou en groupe. Petit conseil, en garder quand même un peu sous le pied car il se pourrait bien que vous soyez surpris par le final choisi. 😉 !!!

« Bonne chance à toutes
Les Demoiz’elles à Bicyclette »

Parcours

 

Descriptif :

GPX : #TourDeLaLoireFeminin(2021)…
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : la Talaudiere (42350)
Difficulté : Moyenne
Distance : 247km / D+ : 3480m
Durée : 10 heures 13
Sport : Cyclisme Route

 

2021
05.13

#CœurDePilat… 🍬


Résumé

L’itinéraire « Aller » suit le sentier des Crêts par le col de l’Oeillon, et ne présente pas de difficultés, de part le faible dénivelé…

A la pointe Est, le pic des Trois Dents et le chemin accidenté qui offre une très belle vue sur les 3 éperons rocheux.

L’itinéraire de « Retour » plonge sur le versant Nord du Massif et va, de cours d’eau en sous-bois, se faire plus vert… et exigeant !

Presque 35 kilomètres tous palpitant, à l’écoute du Coeur du Pilat.. 😉

Parcours

 

Descriptif :

GPX : #CoeurDePilat…
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Le Bessat (42660)
Difficulté : Moyenne
Distance : 35km / D+ : 1400m
Durée : 6 heures 40
Sport : Marche

 

2021
05.12

#GrandTourDuPetitPilat…🐿️


Résumé

« Une journée conduite par le délicat tracé du parc régional naturel du Pilat… »

« 360° d’un massif escarpé et très varié… »

« Une trace à conserver… »

Sur les hauteurs d’Ampuis, sur la rive droite du Rhône, les vins réputés de Côte-Rôtie tirent leur nature de l’extrême verticalité des coteaux, parfois inclinés à plus de 60 degrés. Le vignoble, très étroit, est implanté sur des terrasses larges de quelques dizaines de ceps seulement…

Condrieu, la via s’installe au plus près du Rhône… Ces paysages incroyables offrent un répit avant d’aborder les montagnes du massif qui nous occupe aujourd’hui… La mer attendra…

Le Col du Banchet, au départ de Saint Julien-Molin-Molette ne doit pas faire peur. Plus q’un col, une douce montée du haut duquel nous découvrirons Burdignes et ses environs… Splendide…

Marlhes, un peu à l’écart de la route principale, au lieu dit « le Rosey »… la maison natale de Marcellin Champagnat, fondateur des frères maristes et dont les traces sont nombreuses en Loire et Haute-Loire… A droite, la chapelle Notre-Dame, construite en pierres de granit bleu (pierre de Marlhes) et de vitraux rouges et lumineux (oeuvre du maître, Théo Hanssen)…

La pluie vient de passer sur les résineux environnant Saint Romain-Lachalme et sa région… Inutile de se presser. « Lève le pied. Et laisse passer…! »

Nous approchons de Jonzieux, la pointe occidendale du massif du Pilat… Et toujours ces sillons aux allures des plus parfaites…Comme une invitation… !

Ce billet ne dévoile qu’une infime partie de ce qui attend celui ou celle qui déciderait d’aborder ce Tour du Pilat. L’un des premiers parc (fondé en 1974) et également l’un des plus petit en France par sa superficie (700km²)… L’un de mes préférés, mais attention. Le mot « Pilat » effrite mon objectivité… 😉 !

Parcours

Descriptif :

GPX : #GrandTourDuPetitPilat…
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Sorbiers (42290)
Difficulté : Moyenne
Distance : 218km / D+ : 3500m
Durée : 9 heures 35
Sport : Cyclisme Route

 

2021
05.08

#VictoireDesAlliés… couleurs retrouvées ✌️


Résumé

Avec Nicolas et Lionel, ici sur la belle voie verte de Charlieu… Aux absents qui nous ont manqué…

Il y en avait ce WE vraiment pour tous les goûts à la Squadra. Avec les 2 jolies traces proposés par Daniel, et le VTT « Contrefort du Pilat » traçé par Jean-Jacques. Pour ma part, j’ai effectué le « 200 du déconfinement » avec Nicolas et un copain à lui, Lionel, du club de Monistrol… C’était son premier 200. Et cela s’est très très bien passé… Avis aux non-initiés !

Nous sommes donc partis du Château de Montrond-les-Bains pour un parcours très largement inspiré de l’Audax de Cours-la-Ville. Je l’avais fait il y a quelques années et il m’avait laissé un bon souvenir. Cet audax a lieu habituellement fin avril et est organisé par Pierre Brivet, cycliste longue…très longue distance… et membre émérite des 100 cols… Certains doivent le connaître. Bref, le parcours s’en ressent, bien tracé, avec des difficultées réparties au fil des kilomètres et une bonne place faite aux petites routes… Un Audax idéal pour bien débuter la saison donc… même si c’est en mai… même si ce n’est pas la première reprise.

Départ 8h donc, et même un peu avant puisque nous étions tous tous très très largement en avance. L’impatience sûrement. En long, en court, la question ne se pose pas. Il fait super beau, le ciel est tout bleu. D’une certaine manière…. une forme de compensation… On commencera d’abord par remonter la Loire, Chambéon, Poncins (bon là, j’avoue, on discutait et on s’est un peu trompé…), Saint Georges-de-Baroille depuis lequel on va rejoindre L’hôpital-sur-Rhins. Là, nous prendrons à rebours la vallée du Rhins, déjà empruntée à l’occasion du BRM200. Jusqu’ici, nous avons vent de dos, et nous avançons bien… La section Thizy/Cours-la-ville, très circulée (enfin c’est relatif) est un peu pénible, mais bon… On y voit quelques Peugeots, deux trois Simca. Ca roule cool. Ca double large. Ca sent l’essence non frelatée… Puis doucement les paysages changent. Le col de la bûche comme une frontière ne nous effraie pas. Nous plongeons dans la descente d’Ecoche et du pays de Charlieu.

A Charlieu, c’est jour de marché et la ville est animée. Nico et moi avons nos sandwichs. Lionel lui, va devoir chercher un peu… Aucune envie de fuir la foule, nous choisissons ce banc, là, au milieu … Garé juste en face, un tube citroën, qui sait ? Peut-être un jour transformé par les anciens d’Euromag… Le boulanger est solide. Et bavard. Entre 2 pétrins, l’homme raffle un LOOK profilé… et très raide. Mais à 60€, aux enchères, c’était une affaire 😉 . L’homme est commercant…

Après la pause déjeuner, la reprise se fait douce. Nous naviguons sur de belles pistes cyclables, qui, petit-à-petit, deviennent d’étroites routes pas toujours très lisses… au fil de la Teyssonne. Nico, en grande forme décidement, nous ouvre la route. Lionel lui assure… et rassure. Mieux vaut se montrer prudent pour un premier. Rester à l’abri plutôt que de vouloir jouer gros bras dans cette portion où le vent souffle de face… Après Lentigny, vient la Croix du Lac, classique parmis les classiques pour les Squadratistes. Un bel endroit, où la vue est dégagée. Un cadre verdoyant dont on ne se lasse pas… Aujourd’hui ce sera aussi une belle mise en jambe. Pour la surprise du chef. Alias : « LeMurDes150 ». Mur psychologique bien sûr. Et Mur tout court. Parce que nous y trouverons du 18%… Parce qu’au 150ième kilomètre… Personne ne pourra le louper. Alors oui. Nous aurions pu suivre la vraie route, toute facile, et pas plus longue. Mais bon… Il faut bien savoir rire un peu…

Après le mur, un final tout en douceur. Par Saint Germain-Laval, la plaine des étangs, et celle de Mornand. Il est 17h30. Nous posons pieds à terre. Sur le parvis de la résidence des Comtes du Forez. Lionel a eu sa dose. Nous également. Fatigués par une belle et longue journée de vélo. Sans pépins. Sans limites. Nous ne nous plaingnons pas. Nous en redemandons. Alors à très vite…


Parcours

Descriptif :

GPX : #VictoireDesAlliés…
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Montrond-Les-Bains (42210)
Difficulté : Moyenne
Distance : 205km / D+ : 2160m
Durée : 8 heures 43
Sport : Cyclisme Route

 

2021
05.01

#ZénonD’Elée a-t’il raison ? 🏹.


Résumé

Depuis le 03 avril, et pour 4 semaines… un confinement noir&blanc est décrété…

« Le temps se décompose en instants, indivisibles. Un confiné est soit en mouvement, soit au repos. Or être en mouvement, un confiné ne le peut pas. Car pour l’être, il lui faudrait pouvoir se situer à une position donnée au début d’un instant, puis à une autre, à la fin du même instant. Ce qui reviendrait à dire que les instants sont divisibles, ce qui est évidemment contradictoire avec l’affirmation première. Le confiné n’est donc jamais en mouvement (*).

Imaginons maintenant un confiné allant à vélo. À chaque instant, ce confiné se trouve à une position précise (en fait sur un disque de rayon 10 kilomètres, ce qui, avouons-le, n’a strictement aucune importance pour la démonstration en cours…).

Bref. Dans cet instant très court, le confiné n’a pas le temps de se déplacer. Il reste immobile. Et aux instants qui suivent, il reste immobile, pour la même raison. Si le temps est une succession d’instants, et que chaque instant est un moment où le temps est arrêté, le temps ne s’écoule pas. Le confiné est donc toujours immobile.  A chaque instant, il ne peut se déplacer. Considérant le temps comme une suite d’instants successifs, le mouvement est impossible(*). »

(D’après le paradoxe de la flèche, Zénon d’Elée, Antiquité.)

(*) : Avec la levée du confinement, l'existence même du confiné cesse... 
L'argumentaire donné ci-dessus devient caduque... 
Et faire cette trace devient possible... 😋


Parcours

Descriptif :

GPX : #ZénonD’Elée-MTB…
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Sorbiers (42290)
Difficulté : Moyenne
Distance : 80km / D+ : 2160m
Durée : 6 heures 26
Sport : Cyclisme VTT