2021
12.30

La Traditionnelle Tour Matagrin

Entre deux foies gras, grimper la Tour… D’une certaine façon, l’une des meilleurs manières de clôturer l’année 😉 !!!

2021
12.25

Fuj 🎶


Sélection

Bonjour Christian. J’espère que tu vas bien. Que vous aurez passé un réveillon de Noël agréable avec Annie. Ces dernières semaines j’ai écouté plusieurs fois l’album de ton petit-fils et ai trouvé l’EP vraiment très bon (le phrasé de Cachet d’amour, l’ambiance musicale de Jacquemus). Il a du talent, s’amuse, et cela s’entend. Faire ce que l’on aime, prendre du plaisir. S’attacher à le faire bien. En musique…En sport. Parfois les deux à la fois…

Extrait du clip Lov. (Album Fujiboy – Fuj)

L’autre jour, tu m’a demandé si j’aimais le rap. Ce n’est certes pas mon genre musical préféré, mais j’y ai quand même quelques habitudes. Sachant que tu passes ici de temps à autre, je me suis dit que j’allais te laisser une petite sélection de titres, que j’écoutais quand j’étais « jeune » 😋, et que j’écoute souvent d’ailleurs. Aisance vocale, diction, sens du rythme qui fait sonner les mots m’ont toujours impressionné. Le rap le permet. Sans fioritures. Brut et honnête. Positif ou dépressif. Le monde s’y reflète… Punchline sous le plexus, jeux de mots, textes ciselés et foisonnant, instrus du cosmos, de l’énergie en barre… Ton style est davantage Rock. Mais la sélection toujours utile pour (le) surprendre au Blind-Test du prochain Réveillon… 😉


IAM

Un escalier de fer
Un couloir étroit et obscur
Au fond de ce couloir une porte entrouverte
D’où nous parviennent les accords d’une musique
Qui en ce lieu paraît irréelle
C’est le côté obscur de la force
C’est le côté obscur de la force
C’est le côté obscur de la force
Le sombre monarque débarque et étale son pouvoir
La puissance de l’ombre s’installe
Non, ne résiste pas, ne lutte pas
Ne te détourne pas de la main tendue vers toi
Ou je vais explorer le royaume de tes peurs
En devenir le dictateur pour mieux te dominer
Là, tu deviens raisonnable, c’est bien, oui
Tombe sous le charme pour de meilleurs lendemains
Pour les rebelles la force est trop forte
Je balaie les petits Ewoks comme le vent balaie les feuilles mortes
Les indécis sont avertis
Qu’ils se méfient de la seule étoile qui se fond dans la nuit
Le Bastion des bas-fonds du pays en action
L’énergie dégagée génère une telle attraction
Que vers lui se tournent enfin tous les regards
Pour s’apercevoir que l’espoir émerge du noir
Une partie de tout homme la force manipule
D’un rien il suffit pour que l’être bascule
Que les yeux de l’aveugle s’ouvrent, qu’il contemple
Mars de l’obscur au côté
Le temple, n’aies pas peur, ouvre-moi ton cÅ“ur, viens vers l’Empereur
Sentir la chaleur de l’obscurité, pour toi il est l’heure
De rejoindre l’armée des guerriers de l’ombre
Ne vois-tu pas ton côté clair qui succombe?
C’est ta destinée, pourquoi vouloir lui résister?
Sans peine je ferai sauter les verrous de ta volonté
Sois l’hôte dans la noirceur la plus pure de l’Empereur
Et arbore les couleurs du côté obscur
Obscure, la force est noire, c’est noir comme le château
Où flotte l’étendard, notre drapeau
Sois sûr que sous les feux, la vérité est masquée
Viens, bascule de notre côté
Obscure, la force est noire, c’est noir comme le château
Où flotte l’étendard, notre drapeau
Sois sûr que sous les feux, la vérité est masquée
Viens, bascule de notre côté obscure
Nous devons réunir nos efforts pour l’attirer vers le côté obscur de la force
Tu ne connais pas l’étendue de la force obscure
L’empereur te révélera la vraie nature de la force
Je suis le fils de Jaffar, le sale rejeton de Dark Vador
Un grand cador du maniement, le mic, j’adore
Adapter ma technique à la manière du caméléon
Sans pitié pour mater la rébellion
Millénaire, salive empoisonnée langue amère
Un Pilot V5 en tant que sabre laser
Quoi, ma conscience comme seule médaille
Je traque et j’étripe sans remords tous les chevaliers Jedi
La haine monte en toi, je le sais parfaitement
Je vois ta main droite gantée de noir
C’est sans espoir, la mutation s’amorce
Ta nature que tu obtures, le côté obscur de la force
Viens vers moi, passe le pont de part en part
Rejoindre ma demeure dans la lune noire
Mars est l’empire, je lance mes troupes à terre
Pour éradiquer ce niais de Jean-Claude Gaudin Skywalker
Petit présomptueux ne vois-tu pas le nombre déployé?
L’armée des ombres, tu seras éliminé
Au nom des forces mystiques qui habitent là
Dans mon cerveau, je ne donne pas cher de ta peau
Le souffle de la force est en moi
Le microphone crépite, crache des tas de flammes sur les « en bois »
Le fils de Dieu tremble mais lutte avec ses armes
Renverse les credos qui lui semblent
Erronés, brise les traîtres de la tête au péroné
Par la peur l’ennemi reste sclérosé
Longue vie au règne de la nuit
D’une théorie qui renverse les croyances établies
(Luke, aide-moi!) Idiote, il est trop tard!
Tu appartiens au sinistre sombre seigneur vêtu de noir
Casque, souffle rauque sous une armure
Du soldat le plus dur de l’empire du côté obscur
Obscure, la force est noire, c’est noir comme le château
Où flotte l’étendard, notre drapeau
Sois sûr que sous les feux, la vérité est masquée
Viens, bascule de notre côté
Obscure, la force est noire, c’est noir comme le château
Où flotte l’étendard, notre drapeau
Sois sûr que sous les feux, la vérité est masquée
Viens, bascule de notre côté obscure
Fais ce dernier pas en direction de la force obscure
L’empereur te révélera la vraie nature de la force
Comprends-tu maintenant ce qu’est la force obscure?
La force? Oui, la force
Source : LyricFind
Paroliers : Eric Paul Mazel / Geoffroy Mussard / Pascal Jean Perez / Philippe Tristan Fragione
Paroles de L’Empire du côté obscur © BMG Vm Music France, BMG Rights Management, Sony/ATV Music Publishing LLC

Assassin

 

Embrouille sur embrouille, tous les jours la même merde
Les mêmes têtes de cadavres et notre vie qu’on peut perdre
Pourquoi toujours des sales vibes? Pourquoi toujours des sales phases?
Ca marrone, ça gamberge, ça veut niquer la base
Paname City, la ville où je suis né
J’ai contemplé les hivers, j’ai contemplé les étés
C’est là où je suis aimé, c’est là où je suis détesté
C’est là où on enchaîne tous: des droites, gauches, crochets
Tous des gueules amochées, tous fonçant vers une vie gâchée
Tous fâchés, tous fichés, tous fauchés
Par la faux de l’info car on veut tous réussir
Mais réussir pour la plupart, c’est bâtir son empire
Donc on se marche dessus en se revendiquant de la rue
Donc on se tire dessus et notre jeunesse est perdue
Donc on se marche dessus en se revendiquant de la rue
Donc on se tire dessus et notre jeunesse est perdue

Pourquoi on a appelé notre album « Touche d’espoir » ?
Pour que le HipHop français fortifie ses remparts !
Pour que ceux qui croient en nous n’aient pas le cafard
Pour prouver qu’on les aime et que pour nous ils sont des stars
Pourquoi on a appelé notre album « Touche d’espoir » ?
Pour l’indépendance qu’on représente face au pros du code-barre
Pour la résistance qu’on représente face au pouvoir
Pour que le HipHop ne se limite pas à « Nique-toi bâtard ! »

Qu’est-ce que tu veux que je te dise à part qu’il faut de l’amour
Pour qu’on s’en sorte !
De la tolérance, moins d’ignorance, de l’humour
Quand l’ambiance est morte
Mon ton est dramatique, mais t’inquiète je suis supersonique
Ultramagnetic, connecté au cosmique
Freestyles fanatiques, ambiances métaphysiques
Académie Mythique, MAÎTRE MADJ veille sur leur politique
Veille sur ma shit sur laquelle pendant des années je médite
Avant que mes rimes soient dites, avant que s’abatte la critique
Avant que ça se complique, avant de dealer avec la masse qui s’agite
Les médias qui s’excitent, leur politique crapuleuse
Les dessous de tables, les élections frauduleuses
La corruption, les menaces pour qu’on s’intègre dans une branche
Mais la nôtre est étanche et c’est HipHop quand ma langue tranche !
Et c’est HipHop quand ma langue tranche !

Pourquoi on a appelé notre album « Touche d’espoir » ?
Pour que ceux qui n’en ont plus retrouvent la lumière dans le brouillard
Pour que nos Femmes n’aient jamais peur de marcher seules tard le soir
Pour prouver qu’on les aime et que pour nous elles sont des stars
Pourquoi on a appelé notre album « Touche d’espoir » ?
Pour que notre public comprenne qu’ASSASSIN ne sera jamais tricard
Dans aucune rue, aucun boulevard, aucun tier-quar
Car c’est pour vous qu’on rappe, qu’on se bat, qu’on tient sans faire d’écart

On représente l’espoir pour un HipHop positif

Même dans la négativité on restera positifs
C’est à dire créatifs, réceptifs, constructifs
Face à l’adversité, combattifs
Face au respect, à la reconnaissance, attentif
Attends, attends, attends ! Quoi, quoi, quoi, quoi? J’ai pas nif !
Dans le show-business impalpable et subversif
Je m’inspire de toute culture, tout horizon social
De toute odeur, toute couleur, toute religion, toute étoile
Devant nos raps, tous à poils comme les nouveaux nés
Aucun baggy, aucun costume ne peut contrer la rime sensée
Et si notre HipHop part en couille, c’est que les acteurs de ce mouvement n’ont pas écouté
Ann Peebles, Gil Scott-Heron, ni compris Wu-Tang Clan

 

Peu connaissent Al Green ou Donny Hathaway
Encore moins U.T.F.O
Roxanne Shanté , D.S.T, Kurtis Blow
Il y a des bases dans le ghetto !
Demande à Fat Joe !, demande à Primo !
Si demain je vis du HipHop, c’est grâce aux gens présents dans le passé
Je le sais, n’oublie pas, à présent, laissez moi passer
J’ai emmagasiné des infos que je dois révéler
Pour aider ceux qui ne savent pas, pour calmer ceux qui ne font que parader
Ceux qui ne font que parader

Pourquoi on a appelé notre album « Touche d’espoir » ?
Pour faire fermer la gueule à tous les crevards
Pour préserver la nature, notre future, notre mémoire

Ne pas se corrompre « pour une poignée de dollars, connard ! »
Pourquoi on a appelé notre album « Touche d’espoir » ?
Pour que Mumia soit libre ainsi que toutes les panthères noires
Tous les prisonniers d’opinion, tu ne trouves pas ça bizarre ?
Qu’on t’enferme dès que ton amour rayonne plus que leurs phares

 

 

NTM

I make music for my people
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
J’t’explique que c’que j’kiffe
C’est de fumer des spliffs
Et puis de construire des riffs qui soient compétitifs
Pouvoir faire de la musique tout en gardant mon éthique
Faire du fric sans jamais tâcher l’image de ma clique
C’est fou! Mais c’est comme ça
J’me nourris de ça
J’ai besoin de ça, mon équilibre dépend de ça
J’suis sur le mic’ mec, et puis j’aime ça
J’aime quand ça fait « paw », quand ça vient d’en bas, et puis quand c’est pas
Peaufiné, léché, trop sophistiqué c’est pécher
Je préfère m’approcher de la vérité sans tricher
Sans jamais changer mon fusil d’épaule
Et puis garder mon rôle, tenir la taule
Rester en pôle position
Peu confortable, mais c’est pas grave, j’aime le challenge
Porter le maillot frappé du sceau de ceux qui dérangent est un honneur
Pour moi, comme pour tous mes complices
Mes compères, mes comparses
Fatigués de cette farce
On ne veut plus subir
Et continuer à jouer les sbires
Sache que ce à quoi j’aspire
C’est que les miens respirent
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
À part fumer des spliffs
Mon premier kiff, c’est de chiller
Rester tranquille au sein des miens
Me laisser aller à déballer des conneries
Parler juste pour parler
Refaire le monde avec notre vision décalée
On est des fous bloqués dans des cages d’escaliers
Pris en otage par le nombre élevé de paliers
Et à la longue, mec, j’t’assure, tout ça, ça pèse
96, je vois toujours des braises allumées
Dans les yeux fatigués des gosses du quartier
Passe passe le mic que je développe mes idées contaminées
C’est vrai j’suis miné mais déterminé
À ne jamais vraiment lâcher l’affaire, qu’est-ce que tu peux faire?
J’suis pas là pour prendre des coups, ou bien même pour me taire
Si le FN brandit sa flamme, j’suis là pour l’éteindre, c’est clair!
Pas d’éclair de génie, juste un lyrics qui jaillit
De mon esprit, dédicacé à mon posse
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
Construire est ma seule excuse au fait de prendre de l’âge
Si j’sens pas les miens autour de moi, putain, c’est le naufrage
Assuré, c’est vrai!
J’me sens rassuré, qu’en présence de ceux que j’aime
Je veux m’assurer que tout c’que j’balance soit approuvé
Même si j’ai rien à prouver
Je veux que tous mes potes puissent s’y retrouver
Je veux pouvoir les garder près de moi, les regarder 12 mois par an
Comme l’ont fait mes parents pour moi
Parce qu’après c’est trop tard
Faut pas comprendre qu’on les aimait, une fois qu’ils sont tis-par
Ou bien, c’est qu’t’as envie de pleurer
Ou plutôt que tu sais pas! (tu sais pas)
Dans ce cas, j’peux rien pour toi, j’ai pas la clé du bonheur
J’ai même jamais été à la hauteur, pour ce genre de truc
Mais aujourd’hui j’ai peur car l’horloge a tourné
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
‘Cause that’s my people
I make music for my people
‘Cause that’s my people
Source : LyricFind
Paroliers : Bruno Lopes / Sully Sefil / Clifford Smith / Erick Sermon / Parrish Smith / Robert Diggs
Paroles de That’s My People © Downtown Music Publishing, Concord Music Publishing LLC

Keny Arkana

La rage du peuple (X4)

Ok, on a la rage mais c’est pas celle qui fait baver,
Demande à Fabe, la vie claque comme une semelle sur les pavés
La rage de voir nos buts entravés, de vivre en travers,
la rage gravée depuis bien loin en arrière
La rage d’avoir grandi trop vite quand des adultes volent ton enfance.
Imagine un mur et abolis la rage !
Car impossible est cette paix tant voulue,
La rage de voir autant de CRS armés dans nos rues.
La rage de voir ce putain de monde s’autodétruire

Et que ce soit toujours des innocents au centre des tirs,
La rage car c’est l’homme qui a crée chaque mur,
Se barricader de béton, aurait-il peur de la nature ?
La rage car il a oublié qu’il en faisait parti,
désharmonie profonde, mais dans quel monde la Colombe est partie ?
La rage d’être autant balafré par les piquants des normes,
Et puis la rage, ouais la rage d’avoir la rage depuis qu’on est même.

(Refrain )
Parce qu’on a la rage, on restera debout quoi qu’il arrive,
La rage d’aller jusqu’au bout et là où veut bien nous mener la vie,

Parce qu’on a la rage, on pourra plus s’taire ni s’asseoir dorénavant on s’tiendra prêt parce qu’on a la rage, le cÂœur et la foi !
Parce qu’on a la rage, on restera debout quoi qu’il arrive,
La rage d’aller jusqu’au bout au delà où veut bien nous mener la vie,
Parce qu’on a la rage, rien ne pourra plus nous arrêter, insoumis, sage, marginal, humaniste ou révolté !

La rage parce qu’on choisit rien et qu’on subit tout le temps
Et vu que leurs choix sont bancales et bien tout équilibre fout le camp
La rage car l’irréparable s’entasse depuis un bout de temps
La rage car qu’est ce qu’on attend pour s’mettre debout et foutre le boucan La rage c’est tout ce qu’ils nous laissent, t’façon tout ce qui nous reste,

La rage, combien des nôtres finiront par retourner leur veste !
La rage de vivre et de vivre l’instant présent, De choisir son futur libre et sans leurs grilles d’oppression !
La rage, car c’est la merde et que ce monde y adhère, Et parce que tout leurs champs OGM stérilisent la Terre !
La rage pour qu’un jour l’engrenage soit brisé
Et la rage car trop lisent à Vérité à sur leur écran télévisé.
La rage car ce monde ne nous correspond pas, Nous nourrissent de faux rêves pour placer leur rempart La rage car ce monde ne nous correspond pas, Où Babylone s’engraisse pendant qu’on crève en bas !!

(Refrain)

La rage d’y croire et de faire en sorte que ça bouge, La rage d’un Chirac, d’un Sharon, d’un Tony Blair ou d’un Bush !
La rage car ce monde voit rouge mais de grisaille entouré Parce qu’ils n’entendent jamais les cris lorsque le sang coule
La rage car c’est le pire que nous frôlons,
La rage car l’Occident n’a toujours pas ôté sa tenue de colons !
La rage car le mal tape sans cesse trop
Et que ne sont plus mis au goût du jour tant de grands savoirs ancestraux
La rage, trop de mensonges et de secrets gardés les luttes de nos Etats, riche de vérité, pouvoir changer l’humanité© La rage car ils ne veulent pas que ça change,hein Préférant garder leur pouvoir et nous manipuler comme leurs engins.

La rage car on croit aux anges et qu’on a choisit de marcher avec eux
La rage parce que mes propos dérangent
Vois aux quatre coins du globe, la rage du peuple en ébullition
La rage, ouais la rage ou l’essence de la révolution ! (Refrain x2) Anticapitalistes, alter-mondialistes, ou toi qui cherche la vérité sur ce monde, la résistance de demain
(…in cha allah…) Ã la veille d’une révolution. Mondiale et spirituelle, la rage du peuple, la rabbia del pueblo, parce qu’on a la rage, celle qui fera trembler tes normes. (…Parce qu’on a la rage…)

Stupeflip

Et tressaillez d’allégresse
Car votre récompense sera grande dans le ciel
Moi je suis Rascar Capac et je t’attaque avec mon Mac
La vie une chausse-trappe
Pas de quartier quand les lyrics frappent
Mon sourire te glace
Comme un clic-clac qui grince
Le voilà qui revient, mince !
Tous les mardis pour te serrer la pince
Donne-moi le courage
D’aller bouffer tous les nuages
Écoute mon cœur
Écoute la rage
Écoute ce texte anthropophage
Écoute ce mec qui vote réac’
Écoute cette mère seule qui craque
Écoute le cri des animaux
Quand on les enfouit dans un sac
Le crew revient fier
Tapi dans l’ombre pendant des millénaires
Ses poumons t’éclairent
Comme l’EDF ou le nucléaire
Alors ferme ta gueule
Les Argémiones marchent seuls
Pas de meuf pas de taff pas de bouffe
C’est bien casse-gueule
Je me calmerai jamais
J’en ai trop gros sur la patate
Je coupe les pattes, t’épate, encore donner des coups de savate
Et c’est l’hypocrisie totale
Peu d’espoir que ça dérange
Et c’est l’apathie générale
Peu d’espoir que les gens changent mais
Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupé-stupeflip vite
Stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté
Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupé-stupeflip vite
Stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté
Cadillac en peer-to-peer
Reviens te chier dans l’crâne
Faire un p’tit tas
C’est au p’tiot que j’cause
Qui est en toi à qui j’cause
Dans ton for intérieur
Y a un enfant qui pleure
Toi tu t’sens plus, lui y se sent mal
Tu l’a séquestré, bâillonné, ligoté
Tu r’connais le p’tit gars qu’est en toi
Le p’tiot la p’tiote
Qui chiale dans l’fond c’est toi
Tu préfères te cacher
Faire le steak haché
Sous vide
T’as du mal à respirer
C’est toi là-haut ?
Dans la cour des grands
Tu fais semblant
Le coq, le fanfaron, la putain
Qui tourne en rond
Tu crois gérer
Mais t’es mal digéré
Il est où le p’tiot qu’t’étais ?
Il est mort le p’tiot qu’t’étais ?
Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupé-stupeflip vite
Stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté
Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupé-stupeflip vite
Stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté
Je ne casse pas
Je n’me marre pas
Je n’espère pas
J’observe les autres
Qui partent en couille
Ou en chipolata
Je suis capable de m’juger
J’fait c’que j’peux
Avec c’que j’ai, grand
C’est pas l’carnaval des enfoirés
Ni Augustin Legrand
4 par 4
J’découpe mes rêves
Avec un cimeterre
Noie les p’tits chats
Tue les espoirs avec un lance-pierre
Mais d’où j’ai pas fais
Tous les trucs que j’aurais dû faire?
J’ai fait mes soixante prières
Par terre dans la poudrière
Foule sentimentale je t’ai souvent cherché
Mais où es-tu
Où sont les utopies
Où sont les éveillés ?
Où sont les belles dames
Les belles âmes
Où sont les cérébrés ?
Ras-le-bol d’être tout seul
Je suis fatigué d’expliquer
Utopistes debout !
J’ai des lyrics en stock
Et si plus personne comprend
Je m’exile à Pétaouchnok
Alors laisse-moi triper
Laisse-moi l’dire avant d’mourir
J’suis pas cet esclave qu’attends l’week-end
Pour s’enfuir
Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupé-stupeflip vite
Stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté
Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupé-stupeflip vite
Stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté
Bâillonné, ligoté
Bâillonné, ligoté
Bâillonné, ligoté
Bâillonné, ligoté
Bâillonné, ligoté
Bâillonné, ligoté
En cet an de grâce 2999, le Crou n’était plus
Les humains avaient finalement eu raison de lui
Voilà pourquoi ce que tu écouteras sur ce disque est antérieur à 2999
Oui, le Crou était mort
Mais, la menuiserie, cette entité démoniaque, créatrice de ons-s, était toujours en activité
Toujours plus terrifiante
Source : LyricFind

MC Jean Gab’1

Certains m’appellent le nettoyeur
Mais j’opterai pour le fossoyeur, car, j’aime remuer la merde
J’ai connu mes frelots avant d’rentrer dans c’biz, go, alors
Pas besoin d’potos, j’t’emmerde, j’t’emmerde, et j’t’emmerde

Et pour commencer, égratigner ceux qui nous soi-disant font danser
Ces tas d’cloches, ou bien i-qu sans nous pourraient pas becter
Te glisseraient leurs langues dans ta fente pour faire des mixtapes « made in France »
Et quand tu vas guincher, remets tes guibolles rincées
Eh, y a plus rien de Français
Alors monsieur DJ à la « one again », change de skeud
Et n’piaille pas, tu connais l’underground
Car t’es plutôt fashion, alors « action », j’t’emmerde, j’t’emmerde
Marquer avec frelot, t’es pas Romano, mais en bikini avec Solo
Et ton pater’, un tas de fric, ça t’évite les rififis avec les schmits
Des squattes, t’en as qu’l’odeur et rien d’un « assassin »
Enfance dorée, c’est l’hôpital qui se moque de la charité
Shoote-toi, chouf’ toi dans une glace, car c’que tu vois c’est dégueulasse
Eh re-noi, oups, t’as rasé tes tifs, ba-by-lone
J’t’emmerde, j’t’emmerde et j’t’emmerde
Quant aux « narvalos » de la nation, leaders qu’sur haut-parleur
Sachez que le hip-hop c’est pas seulement faire des gribouillis sur un muret
Et s’faire calter par les kakous d’la ferro comme un furet
F.M.P Fanfarons Managés par une Pute
Encore un coup foireux comme le B.O.S.S, Boulard Organisé qui Suce et Sniffe
Authentik sur papelar, alors qu’ces deux-là voulaient se rentrer dans le lard
Eh tout n’est pas si facile, qu’est-ce t’attends pour le foutre au feu et te foutre au feu
Critique la soupe, il faut les croûtons qui vont avec
Eh, et même si y’en à qu’un qui sort des briques
Et l’autre Tos qui attend les 30 piges pour vendre du shit, c’est arrivé près de chez toi
Ouais ma gueule, carrément sous ton nez
L’argent pourrit les gens, c’est plus un sentiment
Hep, bien sûr j’vous emmerde
J’t’emmerde, j’t’emmerde, et j’t’emmerde

Joue les cakes, joue les « one again », joue les cons, j’reste concret
Direct c’est la guerre
Joue les braves, joue celui qui sait, ah mais t’omets
La vérité sur toi, moi, j’la connais

Ko-ssi-ty, rude boy, faut qu’il prenne une baffe pour qu’il comprenne, this is it, this is it
Grande saucisse, parle si bien de ses sosies dans ses chansons
Zgueg, sseuf’, et pourtant il prend du côté pile
Y’en a qui z’ont l’emballage et pas le contenu
Et c’qui gigote dans ton calcife est aussi chétif que chez « Garbit »
J’t’emmerde, j’t’emmerde, et j’t’emmerde
Honneur aux dindes, la mygale, non la « tronchonneuse »
Avant d’donner des leçons, regarde avec qui t’as fait un rejeton
Et si, si seulement t’avais pas baissé ton froc pour en arriver là
Eh ouais c’est vrai ce jour là t’en avais pas, et si
Avec des scies, malheureusement j’coupe du bois
J’t’emmerde, 12, et pas un cerveau, fallait qu’on revienne
Quitte à collabo avec l’autre facho, j’en place une spéciale pour toi, Pierpoljako
J’sais pas chanter mais j’sais bien ratonner
Car tatoué tu l’es encore, et v’là l’envers du décor
Et l’comble du raciste, c’est d’tringler c’qui l’rebute
J’t’emmerde, j’t’encule et j’t’emmerde
Rappelle-toi le mélancolique
Tu fais dans la purée Mousline, car pour un muslim, t’aurais dû déjà changer de blase
Ça sent le gaz, Allahou Akbar
La première qualité d’un muslim c’est d’être humble, et tu l’es pas
Et sache que la religion n’est pas un sprint, mais une course de fond
Alors pense à ceux qui pratiquent depuis 20 ou 40 ans, et qu’en font pas tout un boucan
Remarque, ils l’ont remarqué, tu seras pas une icône
Et si seul L’Être Suprême Juge
Alors la Sky-roulette, sacrilège, bismillah
J’t’emmerde, j’t’emmerde et j’t’emmerde

Joue les cakes, joue les « one again », joue les cons, j’reste concret
Direct c’est la guerre
Joue les braves, joue celui qui sait, ah mais t’omets
La vérité sur toi, moi, j’la connais

Booba, Booba, mon petit ourson
Et nique sa mère la réinsertion
Même pas renoi même pas rabza
Juste un jaune d’Å“uf mal ssé-ca
Terrain miné, tu défourailles à coups de popgun
Paris c’est pas Top Gun
N’aie pas l’zehef, moi aussi j’écoute Polnareff
Houhouhouhouhou, dans mes chiottes
J’ai pé-cho ton flow, et j’baise sur du Gilbert Bécaud
Putain quelle rime de bâtard
Mais, c’est qui qui jappe comme ça
Eh, plutôt timide pour un pit, un épagneul sorti tout droit de la S.P.A
Eh, on t’aurait blasé Mic-Macardi, ça t’aurait pas titiller
Y tape un coup à gauche, y tape un coup à droite
Ça y est, v’la le super crew
« Bad-bad man-man, chiki-chik' » on y comprend qu’dalle
Quant aux crocos, qui m’ont pompé « j’t’emmerde »
Sachez qu’on s’souvient du premier et pas du deuxième
Tchit-Tchit, j’t’emmerde
La syphilis dans l’rap ça fait bizarre
Et pour bronzer j’crois qu’t’as besoin d’une passoire
Et vu que j’m’arrête pas là, répètes après moi
Ambiance scandale, danse de pédales, sentez bien la chaleur, dans ton cul
Marseille, ça pue, c’est sale, pas vrai
Et ton art de rue est bien propre
Tu brûles au soleil et l’306 cab’ à panam’ sont obsolètes, « street life », eh, c’est ça ma couille
Balance ta « cendrillon du ghetto » sur l’trottoir
La Fonky Family, c’est fini
Et pour les pseudo-indépendants, tous signés en maison d’skeud
S.H.E.R.Y.O, ton rap d’immigré a bon dos
Tu défies peut-être X-Or, c’qui fera pas d’toi un cador
King de la récup’ et sans réput’
Ta révolution c’est Virgin, le pognon
On sait même pas si c’est un râteau ou un cageot
Eh tu t’prends pour le nombril du monde
Alors que t’en es que le trou du cul, continues l’impro’

Tellement d’trous de balle qui parlent de rue
À croire qu’c’est tous des S.D.F, mais y’en a pas bézef, en bref
MC Jean Gab’1, n’est pas une putain, retiens-le bien
J’te l’avais dit ma gueule, tin-tin-tin

Source : Musixmatch
Paroliers : Mc Jean Gab’1 / Dj Ol’tenzano

Bambi Cruz

Je nous cerne comme des esclaves modernes
Prisonnier d’un système
Qui ne cesse de nous berner
Notre cerveau ! Lavé comme un vulgaire polo
Retourné, programmé, formaté depuis l’âge du berceau
Ne me dites pas que je suis le seul à essayer
De rassembler les pièces de ce puzzle éclaté
Le temps passe
Les jeunes se tabassent
Cassent des vitrines
Rêvent de flings de luxe, de limousines
Les magasins sont remplis de belles choses
On crée l’envie, le peuple est sous hypnose
La publicité matraquée tous les jours
La technologie avance sauf pour ceux qui habitent les tours
Ils travaillent comme personne la mammite fonctionne
Leurs propres désirs les emprisonnent
Tu ne peux plus réfléchir, tu dois t’en sortir
Payer tes dettes, tes crédits voici ton avenir

Ouvre les yeux
Je t’emmène en voyage
Sur un nuage
Ouvre les yeux

Un sombre au pouvoir, dans l’ombre opère, génère de l’argent
A savoir caché aux yeux des plus grands
C’est pas compliqué, ils sont friqués
Je vais t’indiquer, comment une partie du monde ils peuvent contrôler
Ils possèdent des banques, des fabriques d’armes, le commerce d’alimentation
Prêt à contrôler une nation
Dans un pays où l’économie est au plus bas
Ils les font vivre puis se retirent, c’est la guérilla
On en veut au gouvernement qui se défend
Achetant des armes avec leur propre argent
Sponsor de la guerre, ils accordent des crédits
Font des partis, mais dites-moi : Qui s’enrichit ?
Voici leur capital multiplié, leur descendance est à l’abri
Mais leur fortune sent le moisi
Ils ont des billets verts à ne plus savoir qu’en faire
Y a pas de mystère, ils vendent leur âme à Lucifer

Ouvre les yeux
Je t’emmène en voyage
Sur un nuage
Ouvre les yeux

Faut pas se faire d’illusion, on organise la confusion
On est plus facilement contrôlable sous la pression
On alimente les différences entre les hommes
Alors qu’il n’y en a pas
Tout le monde est pareil ici bas
Le racisme, les religions, sont de beaux moyens
Pour que l’on s’entre-tue à leur frais dès demain
Ils ne veulent plus qu’on pense par nous-mêmes
Car l’homme est amour et que le système n’est que haine
J’aime ce thème et dorénavant
J’essayerai de ne plus me comporter comme un délinquant
Rebelle, je payais pas le métro, fumais la ganja
J’ai réalisé que le plus soumis à l’état c’était moi
Je copiais la télé, par ce biais accentuer les clichés
Que les jeunes sont tous des mauvais
Apprenez que l’ennemi n’est pas forcément celui contre qui l’on se bat
Mais celui qui profite des dégâts

Ouvre les yeux
Je t’emmène en voyage
Sur un nuage
Ouvre les yeux

 

Oxmo Puccino

T’es comme une bougie qu’on a oublié d’éteindre dans une chambre vide
Tu brilles entouré d’gens sombres voulant t’souffler
Celui qui a l’moins de jouets, l’moins de chouchous, celui qu’on fait chier
Le cœur meurtri, meurtrière est ta jalousie
L’enfant seul se méfie de tout le monde, pas par choix, mais dépit
Pense qu’en guise d’ami son ombre suffit
Une solitude qui te suit jusque dans l’sexe, mon texte coupe l’enfant seul en deux espèces
Ceux qui baisent à l’excès mais souhaiteraient s’fixer à une femme
Plutôt qu’à mille fesses, quand l’autre sorte écoute
Souvent la même chanson dans le poste, et porte le deuil
D’une relation morte et reste l’Å“il humide
La tête baissée laisse le cÅ“ur sur l’estomac
L’estomac sur les genoux, ma tristesse n’a d’égale
Que le coup de gueule muet de l’enfant seul
Que nul ne calcule
T’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (j’suis sûr qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
Mes mots s’emboîtent les gens s’y voient comme dans une flaque d’eau
Ça leur renvoie un triste reflet, mais est-ce ma faute
T’es l’enfant seul c’est pas facile, on s’comprend
Peu l’savent, que je le sache ça te surprend
Il mate par la vitre
La solitude qui l’mine fait passer la quinine pour un sucre
Faut être lucide, il faut qu’on s’libère, disent-ils
Ils n’en discutent pas, confondent la rime et l’acte
La fuite et l’suicide, un pacte, une promo sans tract
Pas trop d’mots nobody n’a capté le sale souhait l’envie de s’laisser par le cou pendu
Pour punir les parents, qui pour aimer l’enfant ont trop attendu
Car si l’amour est une course, l’enfant naît c’est l’départ en tête
L’embêtement comme passe-temps en fait des parents bêtes
Mes crises lancinantes, sentiments en ciment sinon dans six ans
On m’retrouve ciseaux dans l’crâne dans l’sang gisant
T’es l’enfant seul (dis moi qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (dis moi qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (dis moi qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (j’sûr qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
L’enfant seul c’est l’inconnu muet du fond d’classe
Celui d’qui l’on se moque, rond comme Coluche (comme Coluche)
Ou l’boss dans le hall, au groupe massif
L’os dans l’steak haché plantant chaque postulant à son poste
Vu que les conneries de gosses des rues
Couvrent souvent un jeune qui souffre d’un gros gouffre affectif
Grandir sans père c’est dur, même si la mère persévère
Ça sert, mais pas à trouver ses repères c’est sûr
Perdre sa mère c’est pire, demande à Pit j’t’assure, t’as pas saisi enlève la mer de la Côte D’Azur
Quand ces gosses poussent leur souffrance aussi nous savons tous que
Personne ne guérit de son enfance
Même un torse poilu ne peut oublier sa vie de gosse du divorce rossé par son beau-père
L’enfant seul c’est toi, eux, lui, elle
Oxmo Puccino voix de miel
T’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (j’suis sûr qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
Souffrance, souffrance, souffrance
Source : Musixmatch
Paroliers : Abdoulaye Diarra / Eric Sean / Martial Vlavo

 

Soprano

Hey, Blacko Soprano
Sniper, Psy 4
Ça n’arrive qu’aux autres, on n’réalise pas tant que ça ne nous touche pas
On sait très bien c’qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre
Relativise, ferme les yeux, imagine toi (imagine toi)
Tu verras comme ta vie est belle
Fermes tes yeux et imagine ta vie
Dans ces pays où les hommes politiques sont en treillis
Où la liberté d’expression est une conspiration
Où le dollar civilise avec des canons
Où on peut mourir d’une simple fièvre
Où les épidémies se promènent sans laisse
Crois-tu vraiment tenir sous la canicule
De ces pays où pendant deux mois, tu bronzes, eux toute l’année ils brûlent?
Imagine ta vie sans eau potable, une douche les jours de pluie
Pas d’bouffe mise sur la table
Imagine toi dans un hôpital avec une maladie incurable, une maladie qui t’juge coupable
Imagine toi enfermé comme Natascha Kampusch, ou brûlé comme Mama Galledou dans l’bus
Ouvre les yeux maintenant et avant d’insulter la vie réfléchis dorénavant
Ça n’arrive qu’aux autres, on n’réalise pas tant que ça ne nous touche pas
On sait très bien c’qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre
Relativise, ferme les yeux, imagine toi
Tu verras comme ta vie est belle
Fermes les yeux et imagine toi quelque part en Afrique
Dans un village bâti de terre, sous un soleil de plomb
Imagine l’air chaud et lourd, cette étendue désertique
Ce maigre troupeau de chêvres, ta main et ce bâton
Imagine cette longue marche que tu dois accomplir
Afin que tes bêtes puissent paître et se rafraîchir
Ces 30 bornes à faire, ces voleurs de bétails et leur kalachnikov qui tirent sans réfléchir
Imagine Madagascar et ses montagnes d’ordures
Imagine tes huit ans et tes pieds sans chaussures
Imagine tes mains dans les détritus
Pour un bout de pain, mais tu t’y habitues
Imagine Paris et son périphérique
Quelque part sous un pont pas loin du trafic
Imagine toi sous un duvet sale
Luttant contre le froid, luttant contre la dalle
Maintenant imagine toi dans ta voiture, bloqué dans les embouteillages
L’homme sort lentement de sa couverture, l’homme a ton visage
(Imagine) Dis-moi ce que tu ressens, le regardes-tu autrement?
Avant d’insulter la vie réfléchis dorénavant
Ça n’arrive qu’aux autres, on n’réalise pas tant que ça ne nous touche pas
On sait très bien c’qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre
Relativise, ferme les yeux, imagine toi
Tu verras comme ta vie est belle
Karl, imagine toi sans la musique
La santé abîmée par les 3-8, les allers-retours aux ASSEDIC
Saïd, imagine toi sans cette réussite
En galère, juste le SMIC, prisonnier de cette tour de brique
Imagine toi sans Sniper, moi sans Psy 4
Et ces bons moments que d’autres ne connaissent pas
Imagine un peu nos vies sans tout ça
C’est pour ça! Remercions Dieu pour tout ça
Pardon pour les jours où j’me plains
Les jours où je ne vois que moi, mon nez et pas plus loin
Pardon pour toutes ces fois où j’ai grossi mes problèmes
Pour toutes ces fois où j’ai fait tourner le monde sur moi-même
Ferme tes yeux juste une seconde
Vois la misère du monde et ta place dans tout ça
Prenons conscience de la chance qu’on a et tu verras peut-être que la vie est belle
Ohoh yeah oh
Blacko
Soprano
Ça n’arrive qu’aux autres, on n’réalise pas tant que ça ne nous touche pas (ho yeah)
On sait très bien c’qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre
Relativise, ferme les yeux, imagine toi
Tu verras comme ta vie est belle
Ça n’arrive qu’aux autres, on n’réalise pas tant que ça ne nous touche pas
On sait très bien c’qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre (Blacko, Soprano)
Relativise, ferme les yeux, imagine toi
Tu verras comme ta vie est belle
Source : Musixmatch
Paroliers : M Roumbaba Said / Appela Carl / Koe Pascal
Paroles de Ferme les yeux et imagine toi © La Cosca S A R L

MC Solaar

 

Elle se baladait en chantant la, la, la quand
Je l’ai rencontrée j’aurais aimé être Lacan
Dés les premiers rapports, elle me fit du mal
J’étais le mâle et la femelle fait mal
Dieu sait qu’elle, sait quelles, séquelles
Acide et douce telle la citronnelle
La miss me laisse, par son acte, con
J’ordonne l’abscisse mais cela reste abscons
J’ai un esprit sain dans un corps très sain
Je fais le bien mais elle est allée voir plus loin
J’en garde des séquelles mais je sais qu’elle sait
Que le silence est d’or, et dort, alors je me tais
Sur la plage des costauds jouent aux dominos
Elle me fait constater que j’ai moins d’abdominaux
Que je n’ai pas les triceps de Sylvester Stallone
Mais ça me froisse le cortex « Je m’appelle Claude »
Dieu sait qu’elle, sait quelles, séquelles
Vive ou vivote dans mes aires sensorielles
Pourtant classé non-macho, je n’étais pas collabo
Des mythes d’infériorité dont te taxait Rousseau
Mais Miss me nomme Lilliput comme chez Swift
Du fait de mon mètre soixante-dix-huit
Oh, belle, elle est belle, elle est bonne, elle a du bol la demoiselle
Elle se trouvait des défauts, je trouvais qu’elle était belle
J’en garde des séquelles mais je sais qu’elle sait
Que le silence est d’or, et dort, alors je me tais
Le silence
Aujourd’hui, je sais que j’ai été un imbécile
Elle était presque ma presqu’île
Les beaux parleurs ont beau parler
La belladone reste à mes yeux de toute beauté
Seul Dieu sait quelles sont les séquelles
Incrustées dans ses yeux de miel
J’ai tenté de répondre à ses besoins
En m’inspirant du fin du fin
Cela fait des années que je suis classé dans les bons
Mais bon, le son de son silence me fait monter d’un demi-ton
Elle m’inspire
Tout comme le souvenir de son sourire
J’en garde des séquelles mais je sais qu’elle sait
Que le silence est d’or, et dort, alors je me tais
Le silence
Source : LyricFind
Paroliers : Christophe Viguier / Claude M’barali
Paroles de Séquelles (Sages Poètes De La Rue dub) © Universal Music Publishing Group