2012
07.07

« La Marmotte 2012 »

 

Descriptif :

Cyclosportive : La Marmotte 2012
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Isère
Ville de départ :  Bourg-d’Oisans (38520)
Difficulté : Haute
Distance : 175km / Dénivelé : 5000m
Durée : 9 heures 13 minutes et 47 secondes
Sport : Cyclisme Route

Première participation à la plus mythique des cyclosportives. 7000 participants dont 70% d’étrangers viennent se mesurer au parcours long de 175km et présentant un dénivelé supérieur à 5000m de dénivelé. Des chiffres qui impressionnent et un parcours exceptionnel traversant l’Isère, la Savoie et les Hautes-Alpes, en passant par les cols mythiques du Glandon (1918 m), le Télégraphe (1570 m), le Galibier (2642 m), le Lautaret (2057 m), et les 21 lacets menant à l’Alpe d’Huez (1880 m).

7h30. Après avoir quelque peu bataillé pour récupérer mon dossard, je me glisse dans le sas correspondant à mon numéro. Il y a un monde impressionnant. Et tiens ! Certains ont prévu l’éclairage?! Prévoient-ils de rentrer à la nuit tombée? Le départ est comme d’habitude effectué en vagues successives et il est un peu moins de 8h lorsque je franchis enfin la ligne. Départ rapide, on file sur le plat (40-45km/h) puis viens le barrage du Verney avalé lui aussi à grande vitesse.

Mais voilà que déjà les premières pentes du Glandon viennent ralentir fortement le rythme dans le peloton. Je prends un rythme prudent. Aujourd’hui risque d’être une longue journée qu’il va falloir gérer. La première partie du Glandon est bien négociée, courte descente puis ça remonte sévère. Je ne pensais pas avoir à utiliser si vite le 34×28! Une fois le barrage hydroélectrique de Grand Maison passé la pente s’adoucit et le plus dur sera finalement de réussir à remplir son bidon au sommet du Glandon.

Je fais une descente prudente, celle-ci étant de toute manière non chronométrée, et me place dans un gros groupe histoire de rouler « à l’abri » dans la vallée de la Maurienne. Pas d’efforts superflus donc, d’autant que le gros de l’affaire reste devant nous.

Saint Martin d’Arc, et début de la longue ascension vers le Galibier (34km). Je réalise une bonne montée dans le Télégraphe. Le col n’est pas difficile et la route rend bien. Je décide de faire une bonne pause au sommet afin d’entamé le Galibier dans les meilleurs conditions possibles.

Même si le vent de face qui souffle rend l’ascension du Galibier très pénible je profite de chaque mètre avec une petite pensée de « comme à la télé » qui me trotte dans la tête. Mais pas de peloton ici, juste une longue file indienne de minuscules points, s’étalant, jusqu’à s’effacer, écraser par la beauté des paysages.

Le Galibier, le souffle coupé…

Je bascule dans la longue descente qui doit nous ramener vers Bourg d’Oisans. La première partie est assez technique (le précipice donne à réfléchir), mais la route s’élargie dès le col du Lautaret ce qui permet de se faire plaisir en toute sécurité. Passage de plusieurs tunnels non éclairés, je comprends maintenant pourquoi certains avaient de l’éclairage… Flippant!

Nous passons maintenant à proximité du Lac du Chambon. Il ne reste plus qu’une difficulté mais non la moindre : l’ascension de la mythique Alpes d’Huez. Bien que je ne connaisse que la partie située avant la Garde, je sais déjà que cette montée va être dur car les premières crampes se font déjà sentir.

Bourg d’Oisans maintenant et surprise, il y a énormément de monde pour nous encourager : le compteur marque un peu plus de 160km, le soleil est de plomb.Il reste 13,8km et 1090m de dénivelé. Il me faudra près d’1h45 pour venir à bout de cette dernière montée mais je franchi la ligne heureux et fier d’en avoir terminé avec ce qui est à ce jour mon plus grand défi cycliste.

Objectif atteint!!! Je réalise un temps honorable de 9h13 (9h57 avec la descente du Glandon) qui me classe à la 3558° place (397° dans ma catégorie).

L’instant est magique…


Marmotte-BSpace

BSp@ce, le beau blog rando du fréro !

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