2021
03.29

#CampagneDeGergovie… ✌️


Le prétexte

« Gergovie, la Victoire ». BD de Silvio Luccisano et Christophe Ansar, chez Gallia Vetus – 2016

« Astérix et la Transitalique », Bd par Jean-Yves Ferri et Didier Conrad – 2017

« Si j’avais une moustache…
j’lui filerais bien, deux gnons…
à ce con de centurion… »

….

« La Guerre des Gaules », un site sérieux, à retrouver ici.
« La Guerre des Gaules« , l’Original, de et par Jules César.

Et une carte faite d’histoires qu’il reste à découvrir…;-)

  


Gergovie <<

De 58 à 54 avant J.C, Jules César soumet une grande partie de la Gaule (Armorique, Aquitaine, Belgique). Il bénéficie de l’alliance de la puissante tribu éduenne ; les Arvernes et leurs clients restent dans l’attentisme. A la fin de l’année 53, alors que la situation semble paisible, une révolte éclate au cœur du pays. A sa tête se trouve Vercingétorix, un jeune aristocrate arverne âgé de moins de 30 ans, héritier de l’ancienne famille royale. Meneur d’hommes exceptionnel, il a une bonne connaissance de l’armée romaine et évite toute bataille rangée…
Au printemps 52, il se replie en Limagne, sur l’oppidum de Gergovie.

Lorsque César arrive devant la forteresse, il dispose de six légions (une légion comptant 5000 hommes) auxquelles il faut ajouter les bataillons auxiliaires (souvent gaulois) et l’intendance.

Les forces de Vercingétorix, certainement supérieures en nombre (Arvernes et contingents des tribus révoltées) sont installées en dehors de l’oppidum. Leurs camps sont établis sur les terrasses ainsi que sur toutes les hauteurs voisines, dont la colline de la Roche-Blanche.

L’armée romaine construit un grand camp sur le plateau d’Orcet, au sud-est de l’oppidum. Pour étendre ses positions et gêner l’accès des Gaulois vers la plaine et la rivière Auzon, César s’empare une nuit de la Roche-Blanche et y installe un petit camp qu’il relie au grand par un système de fossés, protégeant ses soldats des attaques de cavaliers. Les Gaulois redoutent une attaque de l’oppidum par l’ouest, dans la zone vulnérable de Rizolles; ils s’y portent en masse pour fortifier ce secteur.

César conçoit alors un plan d’attaque. Il organise une série de feintes vers l’ouest. Mais en fait les troupes d’assaut, trois légions, sont lancées sur les flancs de Gergovie, les alliés éduens devant les rejoindre par une autre route. Très vite, elles occupent des camps gaulois et arrivent au pied des remparts de l’oppidum qu’elles cherchent à forcer.

Les Gaulois alertés, accourent, cavaliers en tête, et bousculent les assaillants. Chez les Romains, c’est la débandade, aggravée par l’apparition des Eduens qu’ils confondent avec l’ennemi. César fait sortir des troupes du petit camp pour soutenir ses légionnaires; au bas des pentes les légions se reforment. Vercingétorix, conscient du danger arrête ses combattants et les ramène sagement sur les hauteurs.

C’est un échec sérieux pour les Romains; César reconnaît la perte de 700 hommes dont 46 centurions et, une nouvelle attaque étant irréalisable, il doit quitter les lieux pour refaire ses forces. Cette victoire encourage les révoltés gaulois, les Eduens abandonnent le camp romain en se joignant à la rébellion.  

Vercingétorix est élu chef suprême à Bibracte, par une assemblée de tribus.

 

« Victoire, vous avez bien dit, victoire… ??? »
« Tellement longtemps qu’on en a pas vu…
Qu’il me fallait bien venir voir… !!! »

Souvenir : « Mes Arverniales 2011« , dix ans déjà !!!


>> Segusiave

Les Ségusiaves (Segusiavi, en latin) sont un peuple gaulois dont le territoire se trouvait dans l’actuelle région du Forez en France, correspondant grossièrement aux départements de la Loire et du Rhône actuels. Leur capitale est Forum Segusiavorum, aujourd’hui Feurs, à partir de 20 ou 15 av. J.-C. On ignore quelle était leur capitale antérieure à la fondation de Feurs, peut-être Lugdunum (Lyon). Leurs voisins sont, au nord les Éduens, an nord-est les Ambarres, les Allobroges au sud-est, les Vellaves au sud et les Arvernes à l’ouest. Au Haut-Empire, ils sont englobés dans la province de la Gaule Lyonnaise. Jules César dans son ouvrage La Guerre des Gaules mentionne les Ségusiaves comme étant le premier peuple celte rencontré au nord de Vienne.


Parcours

 

GPX : #CampagneDeGergovie Jour-1 / Jour-2
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Depart : La Talaudiere (42350)
Difficulté : Difficile
Distance :
– Jour 1 : 230km / D+ : 3810m
– Jour 2 : 188km / D+ : 3140m
Durée : 10h42min / 9h43min
Sport : Cyclisme Route


2021
03.20

#BRM200-Feurs (en OFF)…


Résumé

Merci à Nico pour la photo…

Bénéficiant du couvre-feux retardé par l’ami Jean, nous avons pu le faire (encore une fois), ce 200 pourtant mal embarqué… Rendez-vous est donné, à la date prévue, sous le château d’eau mythique. L’heure a été décalée. Ce sera 8heures. Ce qui nous laisse à peu près 10 heures, avec de vraies pauses. Plus une marge d’une heure pour rentrer… Bref, on est large…

Ceci étant dit, même à 8 heures, nous avons tout de suite compris que, et d’une, nous n’aurions pas chaud, et que, de deux, nous devrons batailler… Les premiers kilomètres nous rassurent. D’abord la longue montée de Longessaigne, douce, régulière, et dans laquelle nous savons pouvoir trouver le rythme…. Celui des longues virées. Economique, raisonnable, et régulier… Viendra ensuite la longue descente sur Saint Bel. Nous la redoutions. Et nous avions tord…

L’Arbresle. Libérés des pointages, nous avons tracés. Direction la vallée de l’Azergues, où un vent, énervé, nous attendait. A cinq en file indienne, nous décidons l’endroit du premier ravito. Ce sera au pied du Pilon, au lieu dit, les « Pont de Tarrets ». Là-bas nous serons à l’abri, et surtout, un peu à l’écart de la circulation… Un oeuf, une tranche épaisse d’emmental… Les habitudes ne se perdent pas, même après une année blanche…

La montée du col, d’un enrobé toujours parfait, est un régal. Presque facile. Puisque nous sommes déjà au sommet. Nous ne trainons pas… Car en haut, le froid pique, et pince. Et le casse-croûte est en bas… Amplepuis. Nous gagnons quelques minutes en ne pointant pas mais trouvons ça bien triste… C’est un peu ce charme des brevets qui nous manque… Décider d’un commerce, pousser une porte, expliquer en quelques mots la quête pour obtenir le précieux tampon…

Nous voici cette fois sur les rives du Rhins… Des terres avec lesquelles Christian nous apprend avoir quelques affinitées… 😉 La vallée est un peu abritée, ce qui permet de se remettre en ordre de marche, sans se brusquer… Nous savons être à mi-parcours. Avec devant nous. Le meilleur… Entre l’Hôpital-sur-Rhins et Saint Priest-la-Roche, des routes où nous nous laissons allés. Poussette légère, et agréable… Le pays, avec l’horizon d’un Forez enneigé, est magnifique…

Puis nous sommes redescendus, dans les Gorges encaissées de la Loire. Là, le grand Fleuve coule, impassible. Nous prenons un temps son fil… puis le traversons. Bang. Sur l’autre rive, la montée de Bully, presque brutale… Le village est perché. Et tandis que Christian et Christophe progressent, nous cherchons de l’eau… Cet hiver doublé d’une crise sanitaire semble avoir couper tous les robinets… Et Nico a soif. Peut-être aurons nous plus de chance à Crémeaux. Encore faut-il y arriver. Car la cote est réputée. Redoutée même… Et pourtant, c’est un cadeau. A l’arrivée duquel, une dame accepte gentillement de nous ravitailler…

La route touristique a ces dernières années un peu perdu de sa superbe… En cause, goudron gros calibre et râpe à fromage… On rigole du fait d’avoir connu des chemins bien meilleurs… Bientôt Saint Just-en-Chevalet, et la neige saupoudre les sous-bois… Il fait froid. Au lieu du dernier pointage, Régis va de l’opération « Galette Bretonne » que Christian a initié. Pur sucre. Pur beurre. Pur plaisir… Nous venons de faire 160km. Il nous faudra encore un petit effort. Traverser cette étroite plaine où le vent s’engouffre. Voir arriver les  pemières crampes… Gérer. Les mollets sur le fil. Retrouver Feurs… Et un pont. Qui de ses 5 arches vous sourit…

Un brevet rondement mené. Une opportunitée saisie à laquelle nous trinquons.
8h30 sur le vélo. et 1 tour de pauses… Avec à l’arrivée. L’envie déjà. D’y retourner…
Alors à très très vite… 😉


Fiche

Descriptif :

GPX : BRM 200km de Feurs
2015-BRM_Feurs-logoPays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Feurs (42110)
Difficulté : Haute
Distance : 198km / Dénivelé : 2200m
Durée : 8 heures 36
Sport : Cyclisme Route


Parcours

2015-BRM_Feurs-parcours

2015-BRM_Feurs-profil


2021
03.06

#RoseDesVents…(l’Allier)


Résumé

Rose, ou le souvenir d’une bonne journée… Prenons par exemple trois copains, Nicolas, Regis, bien sûr Christian… Une trace, cette fois connue, mais dont les paysages se révèleront du coup un peu plus… Météo. Roide en premier lieu pour mieux se réchauffer, un peu, sans en faire trop… Un peu de vélo,puis la pause casse-croûte, « maison » et bien garni, très agréable, sous le soleil réparateur d’un département voisin… Moment de bravoure bien utile pour fuir la sieste et faire tourner les cuissots. La Loge des Gardes tiendra ce rôle… Au sommet, un Sablé offert par Régis et les souvenirs que nous y avons laissé. Tiens mais voilà que nous nous en faisons un… Marqué d’une variante délicieusement vallonnée… Quoi dire de plus ? Croix du Lac… Une belle journée aujourd’hui n’est finalement pas bien différente d’une belle journée d’hier… Simple. Basique… Vive les Roses alliers, vive les Sablés pur beurre, et vive Nico tout court… A très bientôt !

Le 03 août 2019, nous avions choisis cette Rose, pour notre ultime répétition…


Fiche

Descriptif :

GPX : #RoseDesVents (NO)
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Saint Just-Saint Rambert (42170)
Difficulté : Moyenne
Distance : 200km / D+ : 2000m
Durée : 8 heures 08
Sport : Cyclisme Route

Parcours