2016
05.28

La Dominique Garde 2016


Résumé

Descriptif :

cts-logo-2006Site Openrunner : La Dominique Garde 2016
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Firminy (42700)
Difficulté : Moyenne
Distance : 196km / Dénivelé : 2865m
Durée : 7 heures 56
Sport : Cyclisme Route

Rando de la Talaudière aujourd’hui, celle du CTS qui après une édition 2015 mi-Pilat mi-Lyonnais s’ancre cette année uniquement dans les Monts du Lyonnais. Un parcours multipliant les surprises et les découvertes avec toujours la puissance du CTS pour l’organisation. Un must !

salle122km pour le grand parcours, un peu court mais qui pour le coup devient beaucoup plus intéressant en partant de Firminy 🙂 . 7h30, départ dans la fraîcheur du matin, il est encore tôt mais les organisateurs sont intraitables : dernier départ 8h30 pour le grand. Je tape la discute avec François au départ, un croissant un café, l’heure tourne et je m’inscris in-extremis ! Let’s go !

Montée de Sorbiers, je double Germain dans les portions les plus raides. Octogénaire mais toujours bon pied bon Å“il, l’une des stars locales ! Mes respect à un grand Monsieur !

2016_Dominique-Garde-coureur

Dominique Garde est né le 18 mars 1959 à Condrieu et est un coureur cycliste français ayant obtenu plusieurs places d’honneur sur des étapes du Tour de France ou du Tour d’Espagne. Ci-dessus, une photo de 1987 où appartenant à l’équipe Toshiba-La Vie claire il termina 54ième du Tour de France sur un vélo LOOK. Co-équipié de Jean-François Bernard qu’il aidera à obtenir une 3° place aux champs Elysées.

Je pars à fond dans cette première montée. Objectif ? Retrouver Alexis partit un peu plus tôt sur sa drôle de monture horizontale ! Le tracé est génial, je vais de découvertes en découvertes dans une région que je connais pourtant bien. De la bosse, du raidar, et toujours la multiplicité des points de vue créée par la complexité du relief. Superbe !

Je rattrape Alexis dans la montée précédent le deuxième ravito et nous ferons alors un bout de route ensemble. Le vélo couché attire toujours la curiosité. Impressionnant en descente ou au plat, le parcours reste compliqué pour ce type d’engin et la perf’ est donc très belle ! En déphasage, nous nous séparons à la sortie de Thurins ! Bonne route mec !

Je reconnais doucement la belle côte….réalisé en 2013 lors de la dernière édition de la Scott 1000 Bosses. Mais les conditions climatiques sont cette fois bien meilleures !!!

Direction Yzeron pour retrouver un secteur qui m’est familier puisque traversant Saint Martin-en-Haut, Larajasse, Marcenod, Saint Christo, c’est à dire des routes que je connais par cÅ“ur ! Les ravitos sont nombreux, jamais un doute sur la direction à prendre grâce au fléchage impeccable, beaucoup de plaisir aujourd’hui avec qui plus est le discret soleil qui risque de se faire absent demain.

Un beau parcours réalisé sans stress donc, et qui, après le repas proposé à l’arrivé, me permets d’envisager la suite qui m’amènera à flirter une nouvelle fois avec le chiffre 200. Tout un programme ! 


Presse


Parcours

2016_Dominique-Garde_parcours


Profil

2016_Dominique-Garde-profil


2016
05.21

Les Genets Fleuris 2016


Résumé

Descriptif :

Site Openrunner : Les Genets Fleuris Genets-fleuris
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Firminy (42700)
Difficulté : Moyenne
Distance : 102km / Dénivelé : 2000m
Durée : 4 heures 27
Sport : Cyclisme Route

Nouvelle participation à la cyclo du CLCS avec comme en 2014 un grand Soleil ! 🙂

Bien entamé par un début de mois de mai intense, 3 Cols, #ChasseurDeCols-Vercors, #ChasseurDeCols-Chartreuse, Dindes de l’Oeillon, je verrai aujourd’hui cette petite rando familiale comme une sortie plaisir.

Surtout que je pourrais rider à nouveau mon Vitus 992, agrémenté cette fois de sa nouvelle selle. Youhou !!!!

La boucle des Settoux, après Riotord. Dans l'autre sens, et toujours aussi belle.

La boucle des Settoux, après Riotord. Dans l’autre sens, et toujours aussi belle.

La Haute-Loire au printemps. Le meilleur de la saison !

La Haute-Loire au printemps. Le meilleur de la saison !

Des Genests Fleuris sur la photo, et mon Vitus 992 avec sa nouvelle selle rouge/argent. Une ligne à décarbonner bon nombre de vélos modernes !

Des Genets Fleuris sur la photo, et mon Vitus 992 avec sa nouvelle selle rouge/argent. Une ligne à décarbonner bon nombre de vélos modernes !

Firminy, la ville rouge.

Firminy, la ville rouge.


Parcours

Genets_Fleuris-parcours

Ici le parcours 2014. Cette année une petite montée en plus dans Firminy et une boucle inversée à Riotord !


Profil

2016_Genests_Fleuris


2016
05.15

Les Dindes de l’Oeillon 2016 (OR)


Résumé

2016_Dindes_ban

 

Descriptif :SAMSUNG DIGITAL CAMERA

Site Openrunner : (5) Dindes de l’Oeillon
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Saint Paul en Jarez (42740)
Difficulté : Haute
Distance : 202km / Dénivelé : 4734 m
Durée : 9 heures 18
Sport : Cyclisme Route

Et de 4 ! Ou plutôt 5 ! Non ! Pour être plus clair, c’est la quatrième année consécutive que je parviens à venir au bout de ce magnifique challenge que sont les Dindes de L’Oeillon ! Une jolie performance qui ouvre cette saison vers de nouveaux horizons 🙂 !

Une superbe édition donc, même si le vent du Nord froid et persistant aura compliqué un peu les choses. Pas de pluie c’est l’essentiel. Le copieux ravito au sommet et la bonne humeur des membres du Saint Paul Club nous auront en tout cas aidés à surmonter chaque montée.

Je profite de ce blog pour saluer Régis C. avec qui j’aurais partagé 4 des 5 versants. Un bon moment riche en anecdotes cyclopédistes, l’un de ces personnages au parcours impressionnant qui vous mettent des rêves plein la tête… Merci !

2016_Tshirt

Le T-Shirt de Finisher des Dindes. Avec des manches cette année mais toujours Flamboyant !


Parcours

Dindes-de-lOeillon-parcours


Profil

Dindes-de-lOeillon-profil

Contrôles

2016_Dindes_check1


Les Dindes ?

Les Dindes, doux euphémisme de Dingues, sont des Cyclos qui, non content d’avoir réalisé l’ascension de l’Oeillon, désirent y retourner plusieurs fois dans la même journée. La Dinde de l’Oeillon est donc par certain aspect, un cousin du Cinglé du Ventoux, ou encore du Fêlé du Grand Colombier.

Bien que rare (une vingtaine par an seulement arrive à maturité ce qui, pour une Dinde, signifie faire 5 ascensions de l’Oeillon), leur population tend à croître et le comportement de certains spécimens n’y est pas étranger.

Et tandis que certaines Dindes apprennent, les autres persévèrent !


Plaquette 2016

2016_Plaquette


2016
05.07

#ChasseurDeCols Chartreuse 2016


Résumé

2016_ChasseurDeCols-Chartreuse-ban

Descriptif :

2016_ChasseurDeCols-Chartreuse-logoOpenrunner : ChasseurDeCols-Chartreuse
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Isère
Ville de départ : Moirans (38430)
Difficulté : Haute
Distance : 161km / Dénivelé : 3750 m
Durée : 8 heures 48
Sport : Cyclisme Route

Hier le Vercors … aujourd’hui la Chartreuse pour un nouvel numéro de #ChasseurDeCols ! La nuit passée au première classe de Moirans fût pleinement réparatrice et c’est en pleine forme que je prends la route pour la troisième journée consécutive.

Le ciel est un peu plus couvert aujourd’hui mais ceci est conforme aux prévisions de météo-france. On ne va pas se plaindre, le temps est très correct pour cet unique pont de mai. Il faut dire que ce début de parcours est rapidement ascendant.  La meilleur solution que je connaisse pour lutter contre la fraîcheur du matin. Et même si cette première montée vers Saint Julien-de-Ratz n’est pas un col, elle ne laisse pas de doute. Une route tracée comme un couloir entre les rochers, des pourcentages parfois élevés, je suis bien dans le massif de la Chartreuse !

Bifurcation, je prends à gauche, direction Saint Laurent-du-Pont. La portion est plane mais les collines de la Chartreuse se dessine peu-à-peu l’horizon. Les Echelles marquent l’entrée dans le département de la Savoie. Devant moi, à ma droite comme ma gauche le terrain s’élève. J’y suis. Les jambes sont dérouillées, j’entre maintenant dans le costaud.

2ième montée de la journée, cette fois encore ce n’est pas un col… Et pourtant cette montée de Saint Pierre-de-Genebroz est épatante !!! Un partie bien raide dans le village, un peu plus raide au niveau du belvédère de l’Ecolu et encore plus raide dans sa dernière partie … Je débouche finalement dans un chemin. Demi-tour obligatoire, dommage !

Je retrouve le parcours tout près de Saint Christophe après une super descente. Le col de Couz, une autoroute assez facile après la montée précédente je dois dire. Ce col marque de plus le début de la descente sur Chambéry. Celà me laisse le temps de me retaper, car le prochain col, le Granier est assez long. Il est midi lorsque je traverse Saint Thibaud-de-Couz. Ce sera pour moi pizza quatres-fromages et sandwich jambon cru. Un orangina bien secoué, le beurre qui sort du frigo, le goût du pain de campagne. Assis au Soleil, je me régale ! 

3/4 de sandwich dans le creux de l’estomac, l’autre quart au fond du sac, je reprends la route direction Chambéry. Je tournerai toutefois un peu avant, guidé par les panneaux Saint Cassin, puis Montagnole. Quelques points de vue sur le lac du Bourget, au Nord de Chambéry, une pause photo devant un pré où les chevaux semblent tous attirés par la montagne, me voici désormais dans le col du Granier, découvert lors de la deuxième étape de la Lyon-Mont Blanc 2015. Une deuxième ascension bien plus facile que la première, la force de l’expérience sans doute. Le mont Granier, lui, est toujours aussi captivant. La falaise dressée devant moi semblant à la fois puissante et fragile. J’apprendrai d’ailleurs dès le lendemain dans la tribune l’effondrement d’un pan entier. Aucunes victimes à signaler heureusement….

La plus belle partie maintenant, la redescente dans la vallée de la Chartreuse, entre Entremont-le-Vieux et Saint Pierre d’Entremont. Cette vallée est juste un petit coin de paradis avec ses villages, ses pâturages où ondulent herbes grasses et pissenlits jaunes vifs, ses vaches, ses rivières limpides, ses sommets acérés portant encore à cette époque de l’année les traces de l’hiver tout juste terminé. A l’eau de la claire fontaine, je m’imprègne de l’endroit… Je ne suis plus pressé ! 🙂

Braquets tout à gauche, le Cucheron est un vrai Col, mais ne doit malgré tout pas être confondu avec le Grand Cucheron escaladé lors de la Madeleine 2014. Un cyclo me double, incapable de prendre sa roue me voici à nouveau seul sur les routes de France. No problemo !

Le Cucheron et ses 1140m d’altitude marque un nouveau palier avant celui qui me conduira à la cime de cette sortie : le col de Porte et ses 1326m d’altitude. Je déroule, poursuivis par 2 cyclistes, probablement un père et son fils qui semble vouloir avoir ma peau. Quelques coups d’oeil par dessus mon épaule, je les contrôle à distance. Un petit jeu qui me permet de réaliser une belle montée, malgré l’empilage des kilomètres. Photo du vélo adossé au panneau marquant le sommet du col, le Chamechaude enneigé en arrière plan (point culminant du massif avec ses 2082m).

Je profite de la longue descente sur Saint Egrève pour avaler le dernier quart du sandwich acheté tout à l’heure. Je pense à ce moment là que le parcours est plié, mais c’était sans compter sur la difficultée de la montée de Mont-Saint-Martin placée en fin de parcours. Encore une fois une montée en cul-de-sac mais qu’il aurait été triste de rater car celle-ci est magnifique malgré de forts pourcentages. 5km à près de 9%, une montée imposant un effort permanent. Mais les spots offerts sur la vallée de Grenoble valait bien ce petit effort supplémentaire, non ?

La dernière partie est sans grand intérêt, entre Fontanil et Moirans, en passant par Voreppe. La circulation se fait dense en cette fin de long week-end et je n’ai plus qu’une hâte. Celle de rejoindre au plus vite la voiture dans laquelle j’ai laissé de quoi assurer le retour. 8h48 de roulage, un peu plus de 160km aujourd’hui, 500 depuis le début de la semaine. De bonnes bases pour une saison 2016 qui ne fait que commencer ! A bientôt.

Diaporama


Parcours


2016_ChasseurDeCols-Chartreuse-parcours

Profil


2016_ChasseurDeCols-Chartreuse-profil

2016
05.06

#ChasseurDeCols Vercors 2016


Résumé

2016_ChasseurDeCols-Vercors-ban

Descriptif :

2016_ChasseurDeCols-Vercors-logoSite Openrunner : ChasseurDeCols-Vercors
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Drôme
Ville de départ : Chabeuil (26120)
Difficulté : Haute
Distance : 165km / Dénivelé : 3185 m
Durée : 8 heures 00
Sport : Cyclisme Route

Réveil sans douleurs ce matin. Mon corps semble avoir bien digéré la cyclosportive des 3 Cols réalisées sous un grand Soleil hier. C’est donc confiant que je prends la route en direction de Chabeuil, d’où j’ai prévu de m’élancer pour une petite sortie rando-photo au coeur du massif du Vercors. De beaux paysages en perspective donc, mais aussi du dénivelé. Yeahhh !

Il est près de 10h lorsque je franchis la herse protégeant l’entrée historique de la ville. Il fait beau, le vent est un peu fort certe mais ceci aura l’avantage de rendre cette journée moins étouffante. Je m’échauffe doucement, assouplissant progressivement les muscles encore durcis par les crampes de la veille. Les premiers contreforts du Vercors dominent la plaine, impériales. J’arriverais normalement dans quelque heures à leur hauteur.

Le premier col de la journée se dresse désormais devant moi. Un petit col Jérôme Cavalli (Chevalier du ciel, 1905-1943) sans difficultés majeurs mais très plaisant. Je double un maillot de l’Ardéchoise dans cette grimpée, encore un qui s’est trompé de vallée….

…Une montée qui se termine par une belle descente sur Gigors et Beaufort-sur-Gervanne. Plusieurs arrêt photo seront nécessaire pour immortaliser les hautes falaises blanches, le paysage accidenté de la Drôme mais aussi pour profiter du Soleil qui se montre de plus en plus présent.

Après quelques minutes parcourus dans la fraîcheur bienvenue d’une rivière à l’eau scintillante, me voici dans la deuxième bosse du jour, celle du col de la Croix. Culminant à seulement 745m, je commence cependant à ressentir les traces des efforts produits aux 3 Cols. Il faut que je me cale sur une allure cyclotourisme aujourd’hui. Ma spécialité, ça tombe bien.

A peine le temps de s’hydrater et me voici dans la montée de Vachères-en-Quint. Une belle montée même si celle-ci se termine malheureusement dans un cul-de-sac. Il va falloir redescendre et retrouver la large route qui doit me conduire à Die. Le vent y est fort et les jambes commence à manquer. Je m’accorde une longue pause à la terrasse d’une échoppe pour reconstituer mon capital calorifique. Au programme, coca-cola, panini viande/pommes-de-terres et pizza 4 fromages.

C’est donc le ventre bien calé que je m’élance dans l’ascension du col du Rousset (1245m), découvert cette semaine à la télé. Le début est assez facile avec une courte descente juste avant Chamaloc. Une fontaine sur la gauche, j’y trempe la tête pour faire baisser la température. Il reste grosso-modo 15km dont la dernière partie sera juste magique. Une succession d’épingles allant d’une montagne à l’autre. Idéal pour relancer tout en  jouant un peu avec le vent ! Me voilà debout sur le Belvédère longeant le tunnel qui marque le sommet. Entouré de nombreux motards, je ne suis décidément pas le seul à avoir vu ce petit reportage !

Mais il va falloir repartir, j’enfile la veste et fixe l’éclairage que j’avais prévu pour traverser le tunnel (RETEX de la Marmotte 2012) et me voici lancé en direction de Vassieux-en-Vercors, haut lieu de la Résistance. Un petit col intermédiaire, celui-de Saint Alexis à 1222m, très roulant et offrant une vue plongeante sur la vallée et les sommets enneigés du Vercors. Une fontaine à la sortie du village, j’en profite pour refaire le plein des bidons et m’étirer un peu. Le col de la Chau (1337m) est à deux pas, et je sais déjà qu’il sera compliqué. D’abord parce qu’il est difficile, ensuite parce que les jambes ne sont pas de feux aujourd’hui. Mais il suffit d’être patient et régulier. Une photo du panneau marquant le col, me voici désormais face à la station de Font D’Urle (Col du Chaud Clapier, 1431m). La neige y est encore présente, trahissant les chutes de neige survenues ce 01 mai.

Je sais maintenant que le plus dur est derrière moi. Il ne me reste qu’une succession de bosse sur les hauts plateaux du Vercors, ceux-là même que j’observais au départ. Col de Taillebourse (1165m), Col de la Portette (1175m), pas de la Logue (1312m), je dois encore franchir le col de la Bataille (1313m). Un col bien nommé aujourd’hui puisque le final me réserva quelques surprises. En effet, ayant passé outre la fermeture de la route annoncée au pied du col, me voici arpentant les 2 derniers kilomètres les pieds dans la neige en poussant le vélo. Un final un peu frais tout de même en cuissard court 🙂 !

Dernière ligne de crête, dernier tunnel pour passer d’une montagne à l’autre, le col est franchi…Un ouf de soulagement…. Un détour aurait été bien compliqué dans ce massif tant accidenté. La descente est rapide, et quelques minutes seulement se sont écoulées lorsque je traverse Léoncel. Un cycliste répare dans le bas-coté. Probablement la faute à l’une des nombreuses pierres coupantes qui jalonnent le parcours. Un petit signe de la main, je peux poursuivre ma route car il a tout ce qu’il faut pour réparer.

Col des Limouches (1086) , dernier col de ce #ChasseurDeCols spéciale Vercors 2016. Le col est court depuis Léoncel et me voilà bien vite en haut. Les péripéties vécues au col de la Bataille  semblent m’avoir fait oublier la fatigue. Les jambes sont bonnes de nouveau et je termine ce parcours à bloc. Je retrouve Chabeuil 8h après mon départ. Avec une nouvelle idée en tête. Celle d’enchaîner un nouveau #Chasseur DeCols, mais cette fois dans le massif de Chartreuse. A demain donc !

Diaporama


Parcours


2016_ChasseurDeCols-Vercors-parcours

Profil


2016_ChasseurDeCols-Vercors-profil

2016
05.05

Les 3 Cols 2016


Résumé

2016_3Cols-ban1

Descriptif :

2016_3Cols-logoGPX : Les 3 Cols
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Rhône
Départ : Tour-de-Salvagny (69890)
Difficulté : Moyenne
Distance : 147km / D+ : 2700 m
Durée : 4 heures 54
Sport : Cyclisme Route

Fin avril, Raid du Bugey…. Début Mai, me voici aligné sur ma troisième cyclosportive de l’année. Celle des 3 Cols que j’avais adoré l’an passé et ce même si je connais désormais chaque recoin du Lyonnais !

Super Mario, lui, avait trouvé la parade contre le Soleil.

Super Mario, lui, avait trouvé la parade contre le Soleil.

Un super parcours de moyenne montagne certes mais très casse-pattes, de très nombreux bénévoles pour nous accueillir et assurer notre sécurité tout au long du parcours, un bon repas à l’arrivée pour un prix pourtant inférieur à  bien des cyclos. Bonne continuation à tous les membres du TAC 🙂 .

Et cette 36° édition nous gâtée puisque la météo était comme l’an dernier parfaite. Du Soleil, Du Soleil, Du Soleil,….. J’en aurais même pris de belles couleurs rayées comme seul nous les cyclistes savent en prendre. Un vrai Zèbre.

Si par manque de temps je ne parlerais pas du parcours comme l’an dernier, je dois dire que je me suis beaucoup plus éclaté cette année. Non pas que le chrono soit mémorable puisque je réalise un temps similaire alors que j’avais été victime d’une crevaison en 2015. Mais bien parce que le groupe dans lequel je me trouvais m’a permis de réaliser une belle course.

Relativement discret jusqu’à Aveize malgré les quelques longueurs prisent sur le groupe dans la côte de Chateauvieux, je profiterai ensuite des bonnes sensations de la journée pour multiplier les relais à la tête du groupe. Et même si le temps réalisé dans la côte d’Aveize n’est pas aussi bon que l’an passé, le fait de réaliser la montée complète devant fût beaucoup plus plaisante. S’ensuivirent ensuite une descente de Duerne rapide, comme toujours, puis une montée de la Croix de Part plus difficile car rattrapé par les crampes. Ce qui ne m’empêchera pourtant pas de battre mon temps d’ascension.

2016_3Cols-motards

Dernières bosses, le col de Malval et de la Luère. Les crampes ont disparues, je reprends la tête pour ne plus la quitter. Avec l’aide de Jonathan, nous lâchons même le groupe un peu avant le sommet histoire de faire la descente devant. Un bon point sachant que nous sommes tous les deux moyens dans cet exercice. 

Repris comme prévu dans la descente, nous gérons la fin de ce parcours, avec notamment le mur de Saint Pierre-la-Pallud qui fait mal après 130km de course.

Je peaufine pour ma part la tentative d’évasion qui me trotte dans la tête depuis déjà un moment. La voie ferrée, le rond-point, la bosse du casino. C’est le moment d’attaquer. Dernière montée sur la plaque ! Les jambes répondent et je creuse rapidement l’écart. Ok, le plus dur est fait mais j’ai peut-être un peu sous-estimé le final. Maintenant que tu as fais le kéké, il va falloir tenir… Une arrivée de classique, un peloton lancé à la poursuite d’un homme seul se retournant sans cesse pour mieux voir la masse qui tente de l’absorber. Je résiste, les cuisses brûlent, les crampes sont de nouveau là… Et au terme de l’effort, se faire coiffer au poteau par un maillot jaune…

Aucuns regrets pourtant, j’ai fais le maximum ! Je suis 122° sur 287, avec un temps de 4h54, 1 minute de moins que l’an dernier ! Mais le plus important c’est que malgré ces quelques crampes, je me sens bien. Terriblement bien. Tellement bien même que j’envisage pour ce week-end de l’Ascension 2 petits #ChasseurDeCols après ces 3 Cols ! Alors, à demain, et qui sait, à après-demain peut-être ! 🙂


Parcours

2016_3Cols-parcours


Profil

2016_3Cols-profil


Affiche

2016_3Cols-Affiche