04.09
Résumé
Descriptif :
Openrunner : La Morvandelle
Pays : France
Région : Bourgogne
Dépt : Saône-et-Loire
Départ : la Grande-Verrière (71990)
Difficulté : Moyenne
Distance : 135km / D+ : 2020 m
Durée : 4 heures 05
Sport : Cyclisme RouteLa voilà, la première cyclosportive de l’année. Nous allons enfin pouvoir vérifier si l’entraînement studieux réalisé cet hiver portera ses fruits. Inscrit à la dernière minute sur une Morvandelle certes un peu courte, la journée sera surtout pour moi l’occasion de retrouver l’ambiance d’un peloton dont je me suis écarté depuis le mois de juin dernier, date de l’AVM.
Un peu plus de trois heures de route me sépare de la Grande-Verrière dans le Morvan. Fort heureusement, les organisateurs ont eu ici la riche idée de donner le départ à 13h, ce qui est assez rare pour être signalé. J’arrive sur place à 12h, le Soleil est encore visible même si le temps semble vouloir se couvrir. 12h30, j’ai enfin mon dossard. L’organisation semble un peu dépassé bien que le nombre de participants soit modeste. Nous serons à peine plus de 200 à nous élancer sur la Jean-Paul Garde. 135km et 2000m de D+ environ.
Cafouillage au départ, le chauffeur de la voiture ouvreuse reste introuvable ce qui retarde d’autant le départ. Top, pas de sas, je me faufile entre les dossards de la Denis Jusseau intercalés devant moi. Ça part vite, comme toujours, mais nous sommes encore en début de saison et le rythme est…disons le … suivable. La course reste malgré tout nerveuse, avec de grand coups de patins à chaque fois que nous croisons une voiture, dangereux. Habitué à la régularité, je suis gêné par ces changements incessants de rythme, je suffoque.
Reconstitution hypothétique d’un habitat gaulois, Bibracte, Musée de la civilisation celtique.
Le col de Rebout et ses passages à fort pourcentage calme heureusement les ardeurs. Et si je suis dans l’incapacité de suivre les plus forts, me voilà dans un 2°groupe dont l’allure me convient mieux. Le final roulant de la montée sur Bibracte (capitale du peuple celte des Eduens) me permet de récupérer.
Le cœur s’est calmé, tant mieux, car la descente qui suit est piègeuse. Pas que le revêtement soit mauvais, non, mais la route est sale et donc glissante.
Nous sommes au kilomètre 40 et nous bénéficierons d’une accalmie prolongée puisque la prochaine côte est annoncée seulement vers le 75ième kilomètre. Cette portion reste malgré tout casse-patte. Les paysages bien vert du Morvan me rappelle la période passée dans la Nièvre. Le Morvan constituant alors la réserve de bosses la plus proches proche.
Nous y sommes, dernière partie du parcours et un profil à nouveau ascendant. Bien comme je les aime. Matthieu, le gros rouleur du peloton, continue d’imprimer le tempo. Et il se révèle aussi comme un …excellent grimpeur. Je parviens à m’accrocher, les autres non. Nous voilà deux, l’ascension se fait à bonne allure et nous reprenons de nombreux cyclos.
Courte descente avant la dernière difficultés du jour, le Haut-Folin, la cime du Morvan. Ne pouvant soutenir le rythme de mon compagnon dans la montée, je prends la tête histoire de quand même pouvoir aider un peu. Mais dès le pied du Haut-Folin, un virage à droite inverse à nouveau les rôles. Pas très en jambes, je craque finalement dans les derniers hectomètres.
115ième kilomètre, il en reste 20. Qu’en descente. Toujours déficient dans ce domaine, je profite des roues offertes par un petit groupe revenu à ma hauteur pour rentrer sur mon compagnon d’échappé. Nous franchissons la ligne à quelques secondes d’intervalles.
72ième/209 à l’arrivée, je suis content de ma performance. Avec un temps de 4h05min et 49seconde, la Morvandelle devient ma 2ième cyclosportive la plus rapide (32.95km/h) après la LOOK 2011 qui présentait toutefois un dénivelé moins important. Quand à Matthieu, merci, et j’espère à bientôt sur les routes Stéphanoises !
A hiver studieux, Été Glorieux !
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