2024
05.03


Résumé

LE TDL Féminin, quesako ?

Le TDLF, c’est le projet de trois copines passionnées de sport et de vélo ! Un parcours 100% féminin qui se veut accessible à toutes au travers des routes ligériennes en vélo de route. Relever un challenge toutes ensemble et au féminin est l’objectif numéro 1 du TDLF !

Voilà qui comme en 2021 pouvait constituer un beau programme, n’est-ce pas Nico ! Rendez-vous est donc donné à Sorbiers pour aller voir ce que donne cette nouvelle trace concoctée par les filles du TDLF. Avec de belles perspectives, puisque cette édition nous emmènera d’abord dans le Pilat où nous découvrirons une jolie vue depuis le viaduc ignoré de Pélussin, qui enjambe un Régrillon coulant à gros bouillon !!! Chose remarquable, ce viaduc (fin de construction en 1917) était à l’origine destiné à accueillir le train du CFDL (les Chemins de fer départementaux de la Loire) dont la ligne initialement prévue devait relier Pélussin à Saint Héand. Cette même ligne se poursuivant ensuite vers Saint Symphorien-sur-Coise passant par Chevrières et un lieu de détente que tout Chevrotins connait comme « La Gare » .

Le train des filles du TDLF, fermeture des portes…

Car après cette mise-en-jambe progressive, il nous fallait franchir le gros morceau de la journée, la longue montée de Chaubouret (1201m) par les villages de Roisey, Colombier ou Graix… Le soleil brillait, l’eau ruisselait. C’était enfin une belle journée de printemps, après celles interminablement grises de ce début mai…

Nous roulions sur les hauteurs, il faisait frais. Mais ce n’était qu’un détail, tant c’était agréable. Bientôt nous plongerions vers la Loire et ce marron qui ressemblait davantage à un nappage chocolat qu’à un fleuve sauvage. Nicolas avait prévu une liaison vers Périgneux par la belle montée de Chambles mais le tracé officiel passait par Saint Maurice et ses balcons sur la vallée. Cela faisait bien longtemps que je n’étais pas passé de ce coté-ci et Nicolas m’accorda d’y remédier. C’était une belle route, pas si facile à cause de certaines épingles particulièrement relevées, et des pourcentages loins d’être aisés ! A la cime, une placette idéale pour vider la musette… Tandis que des gamins dans la cour de l’école voisine se criaient des, « tu veux faire un chifoumi  » ?

Pierre, feuille, vélo, le vélo roule sur la pierre et écrit sur la feuille… Et nous étions déjà reparti… Dans l’agréable secteur Forez-Sud. Luriecq, Saint Jean-Soleymieux, je ne pouvais m’empêcher de penser que les filles qui avaient tracé le truc avaient un goût certain pour les jolies choses…

A la mi-parcours venait une portion plus calme, sillonnant la plaine pour remonter à Feurs, au Nord. Le vent s’était levé, et j’étais bien content d’aller en compagnie d’un coéquipier de luxe sans lequel j’aurais très probablement pris la tangente aux environs de Montrond-les-Bains… Mais dans sa roue et après un arrêt désaltérant au bar « Chez Nicole », c’était facile et j’avais tout le loisir d’observer les nuages inquiétant qui s’accumulaient sur nos talons… Bientôt nous tournerions à Feurs, un changement de direction pour nous ramener vers eux… Nous ne faisions pas les fiers…

Il nous restait une cinquantaine de kilomètres à couvrir et nos espoirs de les parcourir au sec s’étaient particulièrement rétrécis… A Saint-Galmier, pas encore mouillés, mais les premières gouttes. Nous tournions à gauche vers le Bois du Blanc que Christian à maintes-fois sillonné et où un coin de ciel bleu persistait à notre plus grand soulagement… Virginie qui descendait à vive-allure nous salua… Sûrement serait-elle présente dans un mois au TDLF, elle l’habituée des longues virées et de cet évènement particulier.

Hameau la Pacalière. Des gouttes pas très sympathiques tombaient depuis Chevrières et je mis le clignotant pour avertir Nicolas de mon intention de me couvrir un peu… Dans l’abribus, il y avait un banc au sec où nous avons enfilé jambières et k-Way… Quelques minutes qui suffirent à faire passer la pluie… Car Fontanès était désormais partagé. D’un trait net dessiné dans le ciel. Un bleu le plus pur sur la Plaine et le noir le plus sombre sur les pays du Gier. Le vent balayant du bon coté cette frontière. Aujourd’hui, nous ne tenterons pas le diable et ferons l’impasse sur la commune de Saint-Christo-en-Jarez pour redescendre plus directement par le bois des Oeillons. A vélo comme dans la vie, il faut aussi savoir se contenter…

« Alors merci Nicolas, pour cette journée,
et bonne chance à vous toutes
vous les Demoiz’elles à Bicyclette
qui avez encore tant su nous régaler… « 

Parcours

 

Descriptif :

GPX : #TourDeLaLoireFeminin(24)…
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Sorbiers (42290
Difficulté : Moyenne
Distance : 233km / D+ : 3250m
Durée : 10 heures 13
Sport : Cyclisme Route

 

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