05.20
Résumé

32 cyclos au départ de ce magnifique 400 dont 12 Squadra dont 12 iront au bout. C’est à dire que l’on parle bien d’un 400, le décor est planté !
Depuis un premier brevet 300 km réalisé dans des conditions épiques (mais il y a eu pire !), il s’est écoulé un petit mois et l’impatience commençait à se faire sentir. Alors ce matin, tout le monde était bien à l’heure. Et comme dirait un ami roulant plus au Sud et dont l’absence se fera sentir. De bonne humeur 😉 !
Avec l’avancée dans le printemps, nous espérions tous un 400 km avec crème solaire, bras nus, mollets à l’air. Mais il faudra bien nous contenter d’un ciel un peu couvert et d’un petit vent du Nord qui dans notre progression ne facilitera pas les choses. Pas de pluie pratiquement, et un groupe de costauds, bien emmené par Philippe, Serge et un Sébastien qui, à l’instar d’un JJ l’an passé aura relevé le défi que constitue un premier 400 haut la main. Les autres, bien qu’habitués, n’en déméritaient pas pour autant…
« Car Rien N’est JAMAIS Écrit.
C’est à Chaque Fois le Même Baptême ! »
Et puis il y avait dans ce train bleu quelque chose qui cette année m’a beaucoup plût. Une édition comme si en gare les wagons étaient restés ouvert. Où d’humbles voyageurs parfois venant de loin (Paris, Marseille, Châteauroux, Vienne… ) avaient choisis de rester. Alors pour eux, oui, nous avons roulés. Pour qu’ils repartent de chez nous satisfait du Forez, du Brionnais, du presque Nivernais. Daniel, Gilles, Joëlle, les organisateurs devaient être bien content de voir l’attrait que peuvent constituer leurs beaux brevets par delà les frontières du département…
Alors quand à Arfeuilles et ses lacets tellement redoutés deux trois gouttes se sont formées, nous avons préférés les ignorer. Concentrés sur ce qui avait jusque là pour nous si bien marché, ce bon rythme, cette nature tellement verte et vivante, cette chance incroyable d’un scotch collé sur un pneu qui ne crève pas, sur ce sentiment d’un collectif en marche inexorable, et l’œil sceptique d’une dame qui dans la nuit de la rivière noire nous demanda où nous allions. A Feurs ! Lui avait lancé Joëlle sans hésitations. De sa voix toujours enjouée. Chassant au passage les doutes qui parfois dans la nuit s’installent… Montrant la voie.

La source miraculeuse à la Loge des Gardes, kilomètre 320
Nous nous étions arrêté au dernier pointage. Saint Just-en-Chevalet dormait, les bars et leurs hôtes qui ici si souvent nous ont accueilli. A la lumière légères des frontales, les sourires étaient devenus bien étranges. Mêlés de fatigue et de soulagement. Les brevets à Feurs ne sont jamais simple. Sauf la fin qui pousse parfois au crime. Et ce crime là, aujourd’hui nous l’avons commis. « On part ensemble, on rentre ensemble ! ». Dans l’euphorie et grisé par la vitesse. Nous l’avions oublié. Laissant Joëlle et Nicolas s’évanouir dans la nuit. Et si eux étaient évidemment un peu déçu, nous étions aussi un peu honteux.
Que cela, dans l’optique d’un 600, nous serve de leçon. Aujourd’hui, nous sommes passés tout près de l’excellence, la tête dans les nuages, et le monde à nos pieds. Se foutant de notre age, sauf au mois de juillet. Le cœur sous les étoiles, un râle au bout des lèvres. Oui. Nous aurions bien pu bouger davantage. Mais personne n’est parfait… Basta les aléas… Et qui vivra verra 🙂 !
Parcours et profil

Carte non remise à jour, mais la remontée par Savigny, Sarcey et Saint Romain de Popey est bien évidemment devenu le standard validé par tous…
Descriptif :
GPX : #BRM400, Feurs
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Feurs (42110)
Difficulté : Haute
Distance : 415 km / D+ : 4300m
Durée : 19 heures 10
Sport : Cyclisme Route
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