2021
07.04


Résumé


Ces 2, 3 et 4juillet a eu lieu la belle randonnée des Copains… Confirmée quelques jours seulement avant la date, on peut dire que le suspense aura été préservé jusqu’au bout… Nous, impatient, qui faisions tourner en boucle le trailer des Copains, impatient par ses temps de vaches maigres. Pouvoir retrouver ses copains. Pouvoir retrouver les Copains. Raccrocher un dossard et retrouver le plaisir enfantin d’une longue chevauchée cycliste….

Et puis cette édition 2021 nous avait réservé un cadeau. Le privilège de pouvoir escalader l’impressionnant Puy-de-Dôme. Vaisseau amiral de la chaîne des volcans d’Auvergne mais aussi cadre d’une étape légendaire entre deux héros de la Grande Histoire du Tour… Tour de passe-passe. Nous sommes en 2021, et c’est en ce moment même Mathieu-Van-Der-Poel, qui  porte le maillot que son grand-père n’aura jamais porté… (l’histoire à ré-écouter ici)

Anquetil et Poulidor au coude à coude, Tour de France 1964. « S’il n’y avait pas eu cette fameuse photo, il n’y aurait pas eu de légende. » – Raphaël Géminiani

« Nous sommes le 11 juillet 1975. Eddy Merckx a gagné cinq tours de France et il possède le maillot jaune. On pense qu’il va gagner son cinquième tour de France ce qui n’a jamais été réalisé. L’étape du puy de Dôme se présente. Bernard Thévenet et Lucien Van Impe sont échappés dans l’ascension du puy auvergnat. Eddy Merckx défend son maillot jaune. Or, il est fatigué mais avec le Belge, cela ne se voit pas toujours parce qu’il a cette volonté et cette hargne dignes de son surnom : le cannibale. À 150 mètres de la ligne d’arrivée, il s’effondre. Sur le coup, c’est l’incompréhension mais on comprendra un peu plus tard qu’il a pris un coup de poing très dur de la part d’un spectateur. Eddy Merckx remonte sur sa machine. Il est très fatigué au sommet du puy de Dôme. Il ne perd pas beaucoup de temps dans cette histoire mais on pense que cela aura des conséquences sur la suite de sa course. Il perdra le tour de France. C’est Bernard Thévenet qui s’imposera cette année-là. »

Eddy Merckx, sur la ligne d’arrivée au sommet du puy de Dôme.

Plus d’histoire sur le Dico du Tour

 

Mais fermons  cette rubrique « Légendes du Tour » pour nous concentrer sur ce qui devrait nous occuper aujourd’hui. Une belle étape entre  Ambert et Pontgibaud, traversant le parc régional du Livradois-Forez et celui des volcans d’Auvergne. Avec en tête cet unique objectif. Nous préserver autant que possible. Pour ce monstre qui demain nous attends. Nous sommes deux, Julien et moi. Nicolas n’ayant pas pu venir. Victime d’un coup de moins bien au plus mauvais moment car je sais que lui aussi rêvait de ce parcours. Mais nous lui raconterons. Et il aura d’autres occasions 😉 …

Quel plaisir de raccrocher un dossard… J’essaie de me rappeler la dernière fois… Et je crois bien que c’était en septembre 2019… à l’occasion de la Transvolcanique… où Julien était également présent…

Sous la lumière délicatement filtrée des forêts livradoise filent, sans bruit, deux Look aux fils parfaitement aiguisés. Julien rentre juste de la G.O.L.D. dont le départ a été donné le 25 juin dernier sur les plages de Gold Beach, à Arromanches. 300km, et un parcours exigeant à travers la normandie…. Mais je vous laisse apprécier…

Julien a fini vers minuit, trempé, et parfaitement usé par ce raid exigeant alors forcément une semaine seulement après ça a laissé des traces… Mais je sais qu’il est costaud. Et il devrait pouvoir s’accrocher. Distraits, nous nous sommes un peu trompé, laissant la trace pour filer un peu plus au sud… Pourtant nous ne nous affolons pas. Nous savons comment récupérer la trace… Cette petite escapade nous à cependant mise un peu en retard… Et nous décidons de nous arrêter à Champagnac-le-Vieux… Une petite boulangerie, cachée au détour d’une rue… L’intérieur est un foutoire sans nom. Et les mouvements de l’homme derrière le comptoir ressemble un peu à ceux d’un paresseux… Un croissant, une part de flan… Pour la baguette, nous repasserons… Et pourtant. La devanture est jolie… Un décor marin fait de bric-et-de-broc, et qui résonne face aux vastes étendues de sapins qui nous entourent…

Il fait désormais très chaud, largement plus de 30°C,  et la chaleur semble affecter Julien de plus en plus. C’est peu de temps après avoir traversé l’A75 que nous atteingnions Saint Gervazy, à l’heure où le traiteur commence à rembaler les réchauds… Il est 14 heures. Et d’après la feuille d’émargement nous ne sommes pas loin d’être les derniers… Au pied du château, des chapitaux sont dressés. Avec des tableset des bancs en bois. Des bénévoles portent eux le grand sourire imprimé sur leur T-Shirt. Et nous offre un superbe repas. Lentilles du Puy (normal, nous sommes en Haute-Loire), riz et son poisson, une drosse part de fromage et une tartelette aux abricots. Cela fait du bien par où ça passe comme on dit… Julien a bon appétit. C’est un bon signe. Et je croise les doigts pour que ce généreux encas le remette dans le sens de la marche….

Nous remercions nos hôtes et repartons… Se frayant un passage à travers les burons nombreux en cette région… La campagne, couverte des blés dorés, est magnifique….

Déflorant le vent, Saint Vincent. On est pas nihiliste, c’est la rue qui dit tout ça.
Le prochain sur la liste, c’est toi tu me raconteras….

Malheureusement les kilomètres passent de moins en moins vite. Et la sortie, pour Julien, est en train de virer au calvaire… Et s’i lne veut pas le reconnaitre, et s’acharne, il sait bien au fond de lui qu’il n’a pas encore récupéré des Gravel Of Legend… Nous avons fait 150km et assis depuis de longues minutes sur une pierre de lave crevant la végétation, je l’attend… Téléphone à la main, consultant les liaisons possibles pour rejoindre Ambert… Si cela avait été l’Aventure d’un jour, nous serions arrivés à la nuit. Mais nous serions arrivés. Mais là, deux journées difficiles nous attendent. Et les prévisions météo sont de plus en plus exécrables… Il faut bien se rendre à l’évidence… Julien m’a rejoins, et nous discutons… Nous allons rejoindre Olloix, et nous appelerons le PC de course pour leur faire part de la situation… L’organisation ne pouvant dépêcher personnes, le secours viendra du coté de la famille. Pour Julien, l’Aventure s’arrête là. Et il est très déçu. Il ne faut pas. Faire 150km comme nous venons de les faire une petite semaine après avoir réalisé un défi comme i ll’a fait relève déjà de l’exploit… Et pour lui aussi. D’autres occasions il y aura…

Il est 18heures et il me faut filer sans plus attendre… Il me reste 45km a avaler le plus vite possible, inquiet que je suis de trouver une cantine fermée à mon arrivée au gîte… Après le faux rythme j’appuie autant que je peux, sur ces routes que j’ai si souvent parcouru en 2012… mon année Clermontoise… Les derniers mètres du col de Moreno ne se sont pas érodés… Mais la route qui contourne Ceyssat est elle toujours aussi agréable… J’arrive enfin au centre des Volcans (c’est le nom du Gîte)… Il est 20h30 et presque tout le monde a fini de manger… Tous ou presque. 2 vieux bretons viennent d’arriver. Nous parlerons Paris-Brest… Le jeune « stagiaire » qui s’occupe de nos sacs durant l’aventure… Un boulot de forcat. 400 sacs de cyclistes, de 10kg chacuns, à charger et décharger… 3 jours de suite… Et oui. cela fait 24 tonnes Monsieur… ! En face de lui, un autre jeune, moins bavard et qui s’occupera demain de chronométrer notre montée du Puy-de-Dôme… Le repas agréable. Puis je rejoins les dortoires. Pour une nuit agitée…

 

 

Samedi 03 juillet. Nous y voilà. L’étape pour laquelle nous sommes nombreux à avoir fait le déplacement… Celle du Puy-de-Dôme. De l’Objectif Puy-de-Dôme… Entre bol de lait et Céréales le super volcan est sur toutes les lèvres…  Et pourtant. Ce n’est pas de lui que nous devrions nous inquiéter. Mais bien de la pluie qui dehors commence à tomber…

Nous voici au pied. Il pleut un eu. La route en serpentin bordée sur le côté droit par le rail du Panoramique des Dôme n’est pas très large et la pente régulière pendant quatre bons kilomètres, si ce n’est le mur d’arrivée et ses vertigineux 17% de moyenne. Il me faudra pas moins de 33 minutes pour arrivé en haut. En 34×28. Peut-être aurais-je du prendre une ou deux dents de plus… 😉 La première rampe est terrible. Ne pas s’affoler, prendre le temps de se mettre dans le rythme… Et puis aux environs du croisement avec le chemin des Muletiers, le paysage s’ouvre d’un coup. J’en prenderai là, et comme bien d’autres cyclistes, pleins les yeux. Le panorama sur la châine des puys en contrebas est splendide. Certains mettent d’ailleurs pied à terre pour figer l’instant. Je ne m’arrêterai pas. Craignant sûrement de ne pouvoir repartir…

#ObjectifPuyDeDôme est d’ores-et-déjà réussi… Avec sur les épaules un beau maillot pour le souvenir… La suite ne sera qu’un bonus. Mais un bonus bien arrosé…

Au sommet, un coureur explique : « Le puy de Dôme c’est mythique ». Un autre ajoute : « J’en parlais hier avec mon père et il me disait qu’il venait voir Eddy Merckx monter le puy de Dôme quand il était gamin. Aujourd’hui c’est nous et c’est cool ». Un coureur précise : « C’est terrible mais ça ne fait heureusement que 4 km donc il faut prendre son mal en patience pendant 4 km et ne pas chercher à aller trop vite. Il faut réussir à trouver son rythme »….

Par mesure de sécurité, il est interdit de redescendre tant que tout le monde n’est pas arrivé… L’attente sera longue. Car ce n’est plus une petite pluie mais un déluge qui s’abat désormais sur nous… Des conditions d’antologie, ah ça oui. Et une bonne chose finalement. Car ce Puy-de-Dôme là, nous nous en souviendrons…

L’heure de la descente est enfin arrivée. Elle se fera en deux groupes, à l’allure régulée par les voitures de l’organisation. Les patins grattent, les plaquettes crissent… Au pied du Géant mes mains sont complètement ankylosées sur les freins et je peine à les déplier… La pluie n’a pas cessée, mais je suis malgré tout heureux. Heureux et satisfait de l’avoir fait.

La pluie ne cessera plus et l’appareil photo restera tristement confiné au fond du sac à dos… Un peu dommage car le parcours de cette journée était pourtant joli. Toujours de belles routes, longeant quelque fois des rivières, traversant d’épaisses forêts ainsi que quelques villages isolés. Sur la routes je rencontre Julien, avec qui nous avions fait le retour de la Stevenson l’an dernier mais aussi Christophe et Stéphane. Tous trois sont inscrits sur la formule Raid. Une nouvelle formule crée au dernier moment et réservé à seulement 30 participants… Partis d’Ambert hier à 18heures et ayant roulés toutes la nuit. 160km, à peine quelques heures de repos en bivouac et déjà repartis pour une montée du Puy-de-Dôme et un retour à Ambert arrosé… Un grand bravo à tout ces braves… !

Il est 15heures 30 lorsque j’arrive à Fournols pour la première fois. Trop tôt pour rejoindre l’hébergement d’autant que la pluie a enfin cessé. Et puis Nicolas m’a parlé d’un petit col, celui de Toutée qui n’est pas très loin du parcours… C’est donc parti pour une petite extension ajoutée au parcours prévu. Une extension bien sympatique qui me permet, à l’inverse  d’autres participants, d’arriver bien après mon sac au centre Azureva, village vacances où nous passerons la nuit.

 Cette fois-ci il n’y a aura pas de seconde boucle, je m’arrête au village vacances au terme de 160km et 3600m de D+, une étape dense et le Puy-de-Dôme n’y est certainement pas pour rien. Comme hier je suis le dernier (si on ne compte pas les abandons) mais ce n’est pas bien grave. J’ai malgré la pluie passé une bonne journée, et le confort affiché des chambres est une bonne surprise… D’autant qu’il est tôt et que je vais pouvoir prendre mon temps pour procéder à l’entretien du bonhomme, puis de la machine. Et finalement, c’est bien celle-ci qui en avait bien le plus besoin… 😉

Une bonne adresse à noter… https://www.azureva-vacances.com/fr/residence/fournols-d-auvergne-residence

Mais voilà que les participants s’agitent… Que se passe-t’il ? Bien sûr ! Voici venu l’heure de la soupe… ! Le repas est super. Un buffet plein de choix et à volonté, un plat constitué d’une tomate farcie, d’un coquelet aux raisins, ses pates, et ses légumes du soleil (là les Copains se moquent un peu de nous… !), fromage (pour Christian, j’ai pris soin de noter les noms : Montagnou, Fournols et Fourme d’Ambert… ! Tous bons ! )… Copieux tout ça. Si on laisse la petite coupelle de fruits au sirop qui terminera parfaitement ce repas… Voici pour le menu. Pour la compagnie, excellente aussi. Deux gars et une nana de Bourges me rejoignent à table…Nous avons l’amour du vélo en comun et le feeling passe bien… Le gars à la casquette Roubaix (son fils lui l’a offert) me parle de sa passion de la piste… Car oui. Bourges à une piste. Celle du Vélodrome du Creps, un bel anneau couvert… et en bois… fait avec de vrais arbres… ! En plus, des initiations sont possibles, avec prêt du matériel et tout et tout. Il suffit de savoir faire du vélo… et de ne pas chercher les freins… ! La nana embraye sur la Corse. Là c’est de l’Exploré Corsica qu’il s’agit. Une cyclo organisée par ASO où vous êtes choyé comme un(e) pendant toute la durée de l’épreuve… Et des paysages… Mamamia, à les écouter, on s’y croirait… Bref, c’est la magie de ces randos vélos. On croise du monde, et pour peu que l’on ne se prenne pas trop au sérieux, on fait de belles rencontres, et on apprend des choses… Un repas vraiment très agréables…

Dimanche 04 juillet. Dernier jour de la rando des Copains… Et au réveil, une brume qui ne laisse aucun doute à K-Way Jaune, mon meilleur ami… Quel dommage. Moi qui avait pourtant fouiller les fonds de penderie pour en tirer mes plus beau maillots… Un coup d’oeil sur la liste des checkpoints. Une étape où les villes et villages ont laissés place au nom des plus fameux cols de la région… Loge, Traverse, Baracuchet, Supeyres, Chansert, Béal. Tous à plus de 1000 mètres. Que de vrais cols qui se méritent. Surtout des jours comme aujourd’hui.

J’aurais aussi bien pu m’octroyer une grasse-matinée, pourtant il n’est que 7heures et demi lorsque je prend la route, non sans avoir déjeuner copieusement et salué comme il se doit mes camarades Berruyers comme il se doit… Oui. Les habitants de Bourges sont les Berruyers, pas les Bourgeois… 😉 ! Et dehors. Il pleut. Non mais, quelle surprise !!! Iras-tu chercher le plaisir du randonneur ? Flâner ? Faire quelques photos ? Non. Aujourd’hui comme hier, le coté sportif reprendra le dessus. La météo étant juste pourrie comme il faut pour rajouter une petite once de difficultée aux cols qui se présenteront… Et puis n’oublions pas. Cette gapette, roulée au fond du sac. Ce challenge. Sur lequel Lolo veille… Aujourd’hui est une belle opportunité. De faire une pierre deux coup. Réalliser l’intégralité des Copains par la variante plus longue que la variante la plus longue… Tout en cochant Traverse et Baracuchet qui me manquent encore dans la Quête du Cols Foréziens Challenge.

Grandval, la Chapelle d’Agnon, descente d’Olliergues… Je discute avec un cyclocampiste qui nous viens de la région d’Auxerre…Auxerre, le Jura, Lyon, Ambert et les Copains. Déjà 1200 kilomètres qu’il roule, le barda sur le vélo. Comme ça, sans hébergements, ni points de chute. Il avise. Minute après minute. Heure après heure. Jour après jour. Lui a compris que demain c’est loin. Alors il en profite. La côte va commencer, et je laisse ce compagnon d’un instant se délester de quelques vêtements… Car, et fort heureusement, il ne fait pas froid. Voici le col de la Loge qui commence presque depuis Olliergues. Un beau col pour commencer. Doux, et régulier… La Chamba. La pluie redouble d’intensité… Et le ciel sombre, tombe sur les sapins. Au sommet. Le restaurant des ogresses où nous nous sommes arrêtés lors du raid VTT du Tour des Sentiers de mon Enfance… Nous y avions mangé une glace… Je rêve plutôt d’une soupe…

Col de la Loge [FR-42-1253], le 04/07/2021, 10h15… ✔️

Ne pas fléchir, car c’est maintenant que tout se joue. Car si je décide de basculer sur le versant Loire, il n’y aura plus de choix. Plus d’abris. Il me faudra contourner la grosse montagne pour la franchir à nouveau par le Baracuchet. La météo est exécrable. Mais le challenge du #CFC est plus fort… Gapette sur la tête, j’ajuste la visière au ras des yeux… Me voici lugeant en direction de la Croix Ladret, puis de Chalmazel… Voici la bifurcation qui permet de couper en rentrant directement par le Béal… Baaaamm !!!! Un éclair zèbre le ciel pourtant opaque comme la nuit… Et le grondement, vibrant, retentit… Le flottement passé, je vire par le chemin le plus long. Car remonter trop vite là haut serait du suicide…

Mais cela s’aggrave encore. A l’approche de Sauvain les gouttes font un litre et tombent avec une force qui transperse immédiatement les jambières… Je sens aussi cette eau qui s’infiltre sous mon k-Way… et ruisselle en torrent sur le bec de ma casquette… Finalement. Julien et Nicolas ont bien joués leurs coups… !

Au col de la Traverse, le plus gros semble être passé… Mais aucun panneau n’a encore été planté… Mais comme Laurent nous laisse l’initiative, je pense à la carte que l’organisation nous a donné.  Et Hop. Une photo. Et la Traverse est cochée…!

Col de la Traverse [FR-42-1058], le 04/07/2021, 11h21… ✔️

Le prochain sera Baracuchet. Un beau col que nous avions franchi lors de la « Trilogie du Forez » mais que j’avais promis à Laurent de refaire comme il faut. On ne peut pas dire que cela soit un gros sacrifice tellement le versant Lérigneux est plaisant. D’autant que le temps semble se découvrir. En tout cas. Il ne pleut plus.

« Tu doutes ? Bien sûr. Toujours. Car c’est ce qui permet d’avancer… » Col de Baracuchet [FR-42-1256], le 04/07/2021, 12h14… ✔️

  Du classique. Du classique. J’ai l’impression de refaire la Trilogie à l’envers… C’était il y a deux semaines à peine. Mais comment s’en lasser… C’est tellement Supeyres… 😛

Col des Supeyres [FR-63-1365]

La descente des Supeyres est belle mais pas d’affolement. Avec les grosses pluie de tout à l’heure la chaussée est à de nombreux endroits gravillonés et ce n’est pas le moment d’aller au tapis… Ca n’est jamais le moment d’ailleurs… Valcivières, ou une dame surprise par mon arrivée silencieuse s’accroche au bras de son mari… Pardon, bredouille-je… La jonction avec Job est par temps sec un beau moment de vélo. Avec cette succession de virage virevoltant… Oui. Par temps sec… A job. C’est la fiesta… Encore un matin, un matin pour… la sono hurle goldman sur les pierres de l’église et de la mairie… Partout, des banderolles et des ballons des Copains. Partout des jeunes, leurs parents et peut-être qui sait leurs grand-parents… Le village vit autour des coureurs et l’humeur est festive… Je m’attarde un peu, je ne doute définitivement plus…

Le col du Chansert est le petit caprice de la journée. Un peu à l’écart des autres, cette petite route semble à première vue bien inutile puisqu’elle ne dessert aucun village, aucune station… Et pourtant, ce col est bien l’un de mes préférés du Haut-Forez… Une route que son apparente inutilité préserve de la circulation. Par ce versant là, un bel enrobé et une pente régulière qui de Job vous élève doucement vers 1240m d’altitude… Une montée pas totalement solitaire puisque le camion de l’organisation joue à cache-cache avec moi. Eux débalisent… Et moi feint d’ignorer cette belle remorque qu’ils tractent derrière eux… La pluie fine qui accopagne les premiers kilomètres laisse à l’approche du sommet place à un grand ciel bleu… Je m’y arrête quelques minutes pour la photo Challenge… Tu doutes ? Voilà qui fait rire un participant qui s’arrêtera pour me demander la raison de cette interrogation… Quelques explications plus tard, ensemble nous descenderons… Lui rentre directement sur Ambert. Mais le Béal n’attend pas…

Col du Chansert [FR-63-1236], sous le Soleil après la pluie…

Le voilà. Le grand Béal et le dernier col de cette journée qui partie de loin se déroule vraiment mieux en mieux. Saint Pierre-la-Bourlhonne. S’arrêter pour retirer K-Way et jambières, pour la toute première fois de la journée… J’apprécie toujoujours particulièrement cette montée qui sillonne entre les Sapins. Ici et là. Quelques coupes de bois ouvre sur un panorama où l’on aperçoit la station militaire hertzienne de Pierre-sur-Haute… La dernière ligne droite, à près de 8% de moyenne est la plus difficile… Mais punnaise, cela vaut tellement le coup… Au sommet, le ravito a presque terminé de ranger mais ne me laissera pas sans rien. Des madeleines… Une pêche jaune et juteuse… Un peu de coca… La photo au col du Béal déjà validé et aussi de la ligne du Col de la Chamboite… Raté. Comme me le fera remarqué Laurent, pour celui-ci, il y avait bien une borne…. Il faudra donc remonter… 😉

Col du Béal [FR-63-1390]….

Col de la Chamboite [FR-42-1486]

La descente sur le Brugeron a été rendue dangereuse par l’orage et les fortes pluies… Descendre prudemment. Et profiter de ces derniers lacets en direction de Bertignat pour organiser dans sa tête les meilleurs souvenirs de cette édition 2020 des Copains qui se sera fait attendre. Mais qui ne nous aura pas déçu… A Ambert. Mes amis Berruyers, sourire aux lèvres et demi fourme sous le bras… Cette fourme, l’organisation a décidé de nous l’offrir pour se faire pardonner le petit couac sur les bagages au deuxième jour… C’est très très très gentils de leur part mais sachez, amis Copains, que mise à part les cons, nous ne vous en voulions pas… Nous savons que de ce couac vous n’y étiez pour rien… Nous savons aussi que tout était absoluement parfait… Que nous nous sommes bien un peu mouillé, mais que nous nous sommes aussi régalés… Longue vie au Copains, et à l’an prochain, en formule rando ou bien en Raid, qui sait !!!

Parce qu’il y aura toujours une place, dans le train des Copains…

La Montagne

Cyclisme

Cyclo Les Copains-Cyfac : la montée du puy de Dôme en images

Samedi 3 juillet, 400 cyclistes venus de toute la France se sont lancés à l’assaut du plus célèbre des volcans d’Auvergne. Retour en images sur la montée du puy de Dôme organisée, de bon matin, dans le cadre des randonnées proposées par la cyclosportive ambertoise Les Copains-Cyfac et effectuée hélas sous la pluie.

Ils ont été 400 à se mesurer aux pentes abruptes du puy de Dôme, samedi 3 juillet, grâce aux organisateurs de la Cyclo Les Copains-Cyfac. Retour en images sur cette montée « historique » parce qu’exceptionnelle.

Photos Renaud Baldassin et Franck Boileau

#CFC – Liste des cols

A imprimer pour se faire un brevet… 😉

–   Col de la Charme [FR-42-1120], le 23/05/2021, 16h15… ✔️
–   Col de la Chamboite [FR-42-1486], le 19/06/2021, 14h58… ✔️
–   Col du Pas de la Croix [FR-42-1396], le 19/06/2021, 15h30… ✔️
–   Col du Béal [FR-63-1390], le 26/06/2021, 10h52… ✔️
–   Col du Chansert [FR-63-1236], le 26/06/2021, 12h00… ✔️
–   Col des Supeyres [FR-63-1365], le 26/06/2021, 14h07… ✔️
–   Col de la Loge [FR-42-1253], le 04/07/2021, 10h15… ✔️
–   Col de la Traverse [FR-42-1058], le 04/07/2021, 11h21… ✔️
–   Col de Baracuchet [FR-42-1256], le 04/07/2021, 12h14… ✔️
– …

https://www.strava.com/clubs/colsforezienschallenge

Parcours

 

Descriptif :

GPX : #ObjectifPuyDeDôme…J1J2J3
Région : Auvergne
Dépt : Puy-de-Dôme
Départ : Ambert (63600)
Difficulté : Moyenne
Distance : 197km / 161km / 187km
D+ : 3151m / 3596m / 3638m
Durée : 9h45 / 8h48 / 9h19
Sport : Cyclisme Route

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