05.28
Résumé
Descriptif :
GPX : #EscalePortuguaise
Pays : Espagne
Région : Galice
Départ : Tui
Difficulté : Moyenne
Distance : 121.4km / D+ : 2325m
Durée : 5 heures 26
Sport : Cyclisme Route
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- Mont Silvestre, le regard tourné vers le Nord j’observe non sans malice les fines pales tournant doucement dans le vent.
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- Le Gitane m’a une fois de plus déposé délicatement sur l’autel du bonheur.
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- Le Portugal apparaît comme une peinture pour celui qui ose regarder.
« Ce qui est bien dans le vélo, c’est que chaque nouvelle journée vous apporte sont lot d’opportunités qu’aucun bobo ne vient jamais gâter. Il en va tout autrement de la course à pied.«
Marchant hier sur les traces des pèlerins de Saint Jacques, je m’en vais aujourd’hui slalomer au beau milieu des champs d’éoliennes qui peuplent les cimes des montagnes portugaises. Un élément à bien des égards surprenant dans ce pays où les chevaux sauvages conservent leur liberté et où l’herbage des alpages tombe parfois sous la faux d’un paysan adroit. Les chemins bitumés, et rarement réguliers, font sans cesse appel à vos talents d’équilibriste. Ici, on flâne, tout en gardant un œil devant soi.
Parti de Tui en début d’après-midi, un pont en ferronnerie me guide d’abord au pied de la citadelle de Valença. Ignorant la cité que j’ai déjà pu visité, je bifurque sur ma gauche, direction Gandra et les pentes quelque peu redoutées du Mont Silvestre. Une voie sans autre issue qu’un petit édifice isolé et balayé par les vents de l’Océan. Descente effectuée prudemment. Ma route croise celle des innombrable rochers aux aspérités depuis longtemps érodés. Petit signe de la main au vieillard poussant une carriole emplie de l’herbe fleuries des montagnes. J’arrive bientôt à Paredes de Coura. Mon sens de l’orientation vacille, je pars plein ouest alors que la bonne direction est opposée. Une flèche en bois nommée Vascoes me ramène au milieu du Paisagem Protegida Reginal de Corno de Bico. Soulagé, je pose pied à terre devant une magnifique fontaine carrelée comme une douche italienne. Cela ne semble malheureusement pas au goût du gros chien de berger assis juste au dessus de moi. Je vais suivre désormais les gorges protégeant Rio Frio. Et c’est de là que je rejoindrai la national EN-101, un itinéraire qui n’a de national que le nom. Les gouttes annoncées se font sentir… Ce qui tempère la montée…. L’orage, lui, n’arrivera qu’après Extremo. Encapuchonné en jaune fluo, je nargue alors les automobilistes ici si prompt à vous doubler à la jauge de leur rétro. Les rives du Minho sont totalement détrempées. Je l’accepte sans amertume aucune. Je viens d’effectuer ma première sortie vélo au Portugal. Et c’était royal.
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