2017
03.11


Résumé

Le río Miño, fleuve long de 318km qui constitue la frontière entre l’Espagne et Portugal.

Descriptif :

GPX : Au Sud de Vigo, Rio Minho
Pays : Espagne / Région : Galice
Départ : Vigo (36390) / Difficulté : Facile
Distance : 121km / D+ : 1540m / Durée : 4 heures 45
Sport : Cyclisme Route

Samedi 11 mars. Nouvelle sortie vélo dans le sud de Vigo. Le temps s’est fortement rafraîchit. La faute sûrement du vent qui ramène sur la côte la fraîcheur de l’eau. Il est 9h tout juste lorsque je quitte Vigo. Un peu plus de trois mois se sont désormais écoulés et c’est sans appréhension que j’emprunte une route qui m’est désormais bien connue. Fini la galère du Celta, je préfère l’itinéraire de Samil, plus joli et beaucoup plus sûr. Toralla, Negran, Sabaris, je longe ainsi la cote jusqu’à Baiona. Les marques sont prises, je serais bientôt chez moi.

L’ombre allongée d’un suiveur glisse soudain sous mes roues. Quelques kilomètres à contrer, seul, puis mon compagnon se décide enfin à prendre un premier relais. Si nous avançons bien, je rumine en silence mon niveau d’Espagnol qui m’empêche de partager quelques mots avec lui. Oia, un petit signe de la main pour se remercier mutuellement. J’entame l’ascension qui doit me conduire sur les plateaux dominant l’Atlantique. La routes s’élève en épingles successives et offre une vue imprenable. Les forts pourcentages  sont vite oubliés 🙂 !

Oia, Galicia

500m de D+ plus tard, me voici sur les petites routes sauvages décovertes en voiture lors de la dernière tempête. Aucune lignes blanche n’entravent ici mon désir de liberté. La route s’étale tel un ruban au travers de rondes collines parsemées d’arbres. L’étroit hameau de Mabia où aboient joyeusement de petits chiens espagnols, puis une belle descente bordée d’Eucalyptus débouchant à Lourenza. Un endroit qui ne m’est plus inconnu depuis  le 22 janvier dernier.

Loureza

Nous approchons du but de cette journée, le Rio Minho, fleuve constituant la frontière géographique entre l’Espagne et le Portugal. L’idée est toute simple. Remontons le fleuve de son embouchure à la ville frontière de Tui. San Miguel de Tabagon, Tollo, Goian, Os Munios, les sonorités hispaniques n’auront jamais aussi bien sonnées. Une crevaison m’arrête quelques minutes avant la ville construite autour de la Cathedrale de Santa Maria. Contretemps un rien sans importance. Car si la visite de la ville est rapide, j’y reviendrais pas plus tard…que tout à l’heure…avec Ludo, et l’équipe espagnole. Tout comme à Valença d’ailleurs, place forte et soeur jumelle de Tui sur la rive Portuguaise.

Cathedrale de Santa Maria, Tui (1120, construction achevée en 1180)

Valença, place forte construite sur la rive portuguaise. Le paradis des touristes….et des marchands de chassettes ! N’est-ce pas François le Français 😉

Mais comme on est pas d’ici, il va falloir rentrer. Un panneau de sortie d’agglomération plus tard, me voici à nouveau les doigts plongés dans les entrailles d’un pneu décidément trop faible pour lutter contre les cailloux locaux. Pas de bol…ouais, deux fois en 10km, c’est vraiment pas de bol…il ne manquerait plus qu’il pleuve maintenant….OK, c’est bon, c’est bon, merci, j’ai compris….

Et de deux ! TUI LE !

La pluie, la pluie, j’aime, j’aime la pluie. Je reprends la route en direction du Parque Natural do Monte Aloia, il reste une trentaine de kilomètre. La pluie d’abord fine s’est transformée en un vrai déluge Et pour la fin de l’histoire, il faudra revenir….  Vive la Galice, vive le vélo, et vive la douche chaude !!!


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