La poussée d'Archimède
Tous
les ballons utilisent
le « Théorème D’ARCHIMEDE » appliqué dans l'air : "Tout corps immergé
dans un fluide subit une force opposée au poids du fluide déplacé".
On nomme cette force "portance aérostatique":

F : Valeur de la portance (dirigée vers le haut) [N].
G (point d'application): centre de gravité G de l'air déplacé
Ρ : masse volumique de l'air déplacé par le ballon [kg/m3]
V : volume d'air déplacé par le ballon (en vert) [m3]
g : accélération due à la gravité (dirigée vers le bas) [m/s2]
On nomme cette force "portance aérostatique":
F : Valeur de la portance (dirigée vers le haut) [N].
G (point d'application): centre de gravité G de l'air déplacé
Ρ : masse volumique de l'air déplacé par le ballon [kg/m3]
V : volume d'air déplacé par le ballon (en vert) [m3]
g : accélération due à la gravité (dirigée vers le bas) [m/s2]
La portance a
une valeur numérique très faible. De plus, on
n'en exploite qu'un certain pourcentage, puisqu'il faut soulever le
ballon lui-même, ses équipements, la motorisation éventuelle, le
carburant, le lest, (etc.) avant de soulever la moindre charge
marchande. Cette faiblesse a une incidence directe sur la traînée et le
coût de l'appareil (énormité des surfaces mouillées). La grande taille
est donc la caractéristique essentielle d'un dirigeable (ou ballon).
La portance diminue avec l'altitude. Plus l’altitude est basse, plus la portance est grande. Par exemple :
À 3 km d'altitude : 75 % de la valeur au niveau de la mer. F = 0,9 daN par m3 de ballon
À 6,5 km d'altitude : 50 % de la valeur au niveau de la mer. F = 0,6 daN par m3 de ballon
À 10 km d'altitude : 33 % de la valeur au niveau de la mer. F = 0,39 daN par m3 de ballon
La portance croît comme le volume. Et non comme la surface (cas des aérodynes), ce qui favorise encore plus cette grande taille et interdit pratiquement l'existence des petits ballons.
La portance diminue avec la masse volumique (ρ). Il est donc illusoire de vouloir réaliser des dirigeables pour un usage de haute altitude ayant une capacité d'emport importante. La seule possibilité est le ballon-sonde météorologique, où tout est sacrifié: pas de nacelle, pas de moteur, pas de carburant, pas de lest, pas de soupape à gaz, pas d'ancre, enveloppe de gaz jetable, très fine, très fragile et très élastique qu'on laisse se distendre pour augmenter le volume et récupérer une partie de la perte de poussée d'Archimède en altitude. Ce genre de ballon parvient à monter à quelques dizaines de kilomètres. L'instabilité d'altitude qui résulte de l'élasticité de l'enveloppe n'est pas gênante pour cette application, le ballon étant à usage unique et son éclatement en fin de mission prévu.
La portance ne peut se piloter directement. Elle ne peut se piloter directement ni en direction, ni en sens, ni en intensité. On parvient cependant à commander l'altitude d'un ballon (tenant compte de l'inertie) en jouant avec:
- le lest (eau, sable...), plus lourd que l'air ;
- le gaz de sustentation, plus léger que l'air (quantité, température...).
Il faut bien entendu tenir compte des charges perdues en vol: carburant, bombes.
La portance diminue avec l'altitude. Plus l’altitude est basse, plus la portance est grande. Par exemple :
À 3 km d'altitude : 75 % de la valeur au niveau de la mer. F = 0,9 daN par m3 de ballon
À 6,5 km d'altitude : 50 % de la valeur au niveau de la mer. F = 0,6 daN par m3 de ballon
À 10 km d'altitude : 33 % de la valeur au niveau de la mer. F = 0,39 daN par m3 de ballon
La portance croît comme le volume. Et non comme la surface (cas des aérodynes), ce qui favorise encore plus cette grande taille et interdit pratiquement l'existence des petits ballons.
La portance diminue avec la masse volumique (ρ). Il est donc illusoire de vouloir réaliser des dirigeables pour un usage de haute altitude ayant une capacité d'emport importante. La seule possibilité est le ballon-sonde météorologique, où tout est sacrifié: pas de nacelle, pas de moteur, pas de carburant, pas de lest, pas de soupape à gaz, pas d'ancre, enveloppe de gaz jetable, très fine, très fragile et très élastique qu'on laisse se distendre pour augmenter le volume et récupérer une partie de la perte de poussée d'Archimède en altitude. Ce genre de ballon parvient à monter à quelques dizaines de kilomètres. L'instabilité d'altitude qui résulte de l'élasticité de l'enveloppe n'est pas gênante pour cette application, le ballon étant à usage unique et son éclatement en fin de mission prévu.
La portance ne peut se piloter directement. Elle ne peut se piloter directement ni en direction, ni en sens, ni en intensité. On parvient cependant à commander l'altitude d'un ballon (tenant compte de l'inertie) en jouant avec:
- le lest (eau, sable...), plus lourd que l'air ;
- le gaz de sustentation, plus léger que l'air (quantité, température...).
Il faut bien entendu tenir compte des charges perdues en vol: carburant, bombes.